Alexander D'Arcy

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Alexander D'Arcy
ألكسندر دارسي
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Nom de naissance Alexander Sarruf
ألكسندر صروف
Surnom Alex
Naissance
Le Caire, Égypte
Nationalité Drapeau de l'Égypte Égyptienne
Décès (à 87 ans)
West Hollywood, Californie, États-Unis
Profession acteur
Films notables La Kermesse héroïque
Cette sacrée vérité
L'Ange rouge
Comment épouser un millionnaire
L'Affaire Al Capone
Séries notables Voyage au fond des mers
Batman
Tatort

Alexander Sarruf (arabe : ألكسندر صروف) est un acteur égyptien, né le au Caire en Égypte et mort le à West Hollywood en Californie.

En Europe et aux États-Unis, il utilise le nom de scène Alexander D'Arcy (arabe : ألكسندر دارسي) ou le diminutif Alex D'Arcy. En France, son prénom est quelquefois orthographié Alexandre et son nom parfois écrit Darcy ou d'Arcy.

Biographie[modifier | modifier le code]

Au cinéma, Alexander D'Arcy entame une carrière internationale dans le film muet américain Le Jardin d'Allah (en) de Rex Ingram (avec Alice Terry et Iván Petrovich), sorti en 1927. Suit le film français La Revanche du maudit de René Leprince (1928, avec André Marnay). Puis il participe à trois films britanniques avec Betty Balfour, Champagne d'Alfred Hitchcock (1928), Paradis (en) de Denison Clift (1928), et enfin La Fille du régiment d'Hans Behrendt (adaptation de l'opéra éponyme), son dernier film muet, une co-production germano-britannique sortie en 1929.

Son premier film parlant (en couleur), britannique, est A Romance of Seville de Norman Walker (en) (1929). Les cinq suivants sont français (parfois en co-production), depuis À nous la liberté de René Clair (1931, avec Henri Marchand et Raymond Cordy) jusqu'à La Kermesse héroïque de Jacques Feyder (1935, avec André Alerme et Françoise Rosay).

Il contribue ensuite à quatorze films américains sortis entre 1937 et 1944, dont Cette sacrée vérité de Leo McCarey (1937, avec Cary Grant et Irene Dunne), Fantômes en croisière de Norman Z. McLeod (1938, avec Constance Bennett et Roland Young) et Un ange en tournée de Gregory La Cava (1939, avec Ginger Rogers et Walter Connolly).

Après la Seconde Guerre mondiale, Alexander D'Arcy apparaît dans le film français L'Ange rouge de Jacques Daniel-Norman (1949, avec Paul Meurisse et Tilda Thamar), avant treize nouveaux films américains, depuis Le Cirque en révolte d'Elia Kazan (1953, avec Fredric March et Terry Moore) jusqu'à The Seven Minutes (en) de Russ Meyer (1971, avec Wayne Maunder et Philip Carey), son ultime film.

Dans l'intervalle, citons Comment épouser un millionnaire de Jean Negulesco (1953, avec Lauren Bacall, Betty Grable et Marilyn Monroe), Les Clandestines de Raoul André (son dernier film français, 1954, avec Nicole Courcel et Philippe Lemaire), le film d'horreur germano-yougoslave Le Mort dans le filet de Fritz Böttger (de) (1960, avec Barbara Valentin) et L'Affaire Al Capone de Roger Corman (1967, avec Jason Robards et George Segal).

Pour la télévision, Alexander D'Arcy collabore dès 1952 à neuf séries, dont les deux américaines Voyage au fond des mers (un épisode, 1965) et Batman (un épisode, 1966). Il tient son dernier rôle à l'écran dans la série allemande Tatort (un épisode, 1973), après quoi il se retire aux États-Unis, où il meurt (à West Hollywood) en 1996.

Signalons également une prestation à Broadway (New York) en 1946, dans une adaptation de l'opérette Le Pays du sourire de Franz Lehár, aux côtés du ténor Richard Tauber en vedette.

Filmographie partielle[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Avec Marilyn Monroe, dans Comment épouser un millionnaire (1953)

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Théâtre à Broadway[modifier | modifier le code]

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