Ali Krieger

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Ali Krieger
Image illustrative de l’article Ali Krieger
Ali Krieger avec la sélection américaine en 2014.
Biographie
Nom Alexandra Blaire Krieger
Nationalité Américaine
Naissance (39 ans)
Alexandria (États-Unis)
Taille 1,68 m (5 6)[1]
Poste Arrière droite
Parcours junior
Années Club
1991-2003 Sparklers de Prince William
2003-2006 Nittany Lions de Penn State
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
2005 Majestics de Northern Virginia 001 0(0)
2006-2007 Freedom de Washington 007 0(0)
2007-2013 1. FFC Francfort 087 0(2)
2009 Freedom de Washington 010 0(0)
2013-2016 Spirit de Washington 066 0(4)
2013 Tyresö FF 012 0(0)
2017-2021 Pride d'Orlando 086 0(0)
2022-2023 Gotham du NJ/NY
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
20032004 États-Unis -19 ans 004 0(0)
20082023 États-Unis 108 0(1)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 22 février 2021

Alexandra Blaire Krieger (ou Alex Krieger), plus connue comme Ali Krieger, née le à Alexandria (Virginie), est une joueuse américaine de football évoluant au poste de milieu de terrain défensif ou de défenseuse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière en club[modifier | modifier le code]

Ali Krieger avec le 1. FFC Francfort en 2008.

De 2003 à 2006, Ali Krieger étudie à l'Université Penn State et joue avec les Penn State Nittany Lions de l'université. Avec les Nittany Lions, elle est élue deux fois All American, et sur une première équipe d'étoiles All American NSCAA et un demi-finaliste pour le trophée MAC Hermann[2]. Elle aide son équipe universitaire à remporter quatre fois de suite le championnat de conférence Big Ten championships.

À l’automne 2007, Krieger déménage en Allemagne avec sa compatriote Gina Lewandowski et joue pour le 1. FFC Francfort. Dans un match contre le FCR 2001 Duisburg, le , Krieger marque son premier but à la 73e minute. Krieger remporte avec Francfort en 2008 la Coupe féminine de l'UEFA 2008 et le doublé Championnat d'Allemagne - Coupe d'Allemagne[3]. Malheureusement elle est blessée au cours de cette saison. Désirant se remettre en forme, elle joue les mois de juin-juillet et août avec Washington Freedom dans la ligue Women's Professional Soccer. Après la saison américaine, Krieger retourne en Allemagne en et devient titulaire d'un poste dans le onze de départ pour FFC Francfort. En , son contrat avec 1. FFC Frankfurt est prolongé pour une année supplémentaire jusqu'en , avec une année d'option jusqu'en 2012. En , Krieger annonce qu'elle ne reviendrait pas à 1. FFC Francfort et qu'elle retourne vivre aux États-Unis afin de se concentrer sur l'équipe nationale féminine des États-Unis en préparation pour la Coupe du monde féminine 2011 puis pour les Jeux olympiques 2012[4]. Ayant passé quatre ans en Allemagne avec le FFC Francfort, Krieger dit elle-même qu'elle parle couramment l'allemand[5]. C'est la seule de l'équipe américaine[3].

Le , elle est mise à disposition du Washington Spirit, jouant dans la nouvelle National Women's Soccer League[6]. En 2017, elle rejoint la franchise d’Orlando Pride.

Carrière en sélection nationale[modifier | modifier le code]

Sa première apparition en équipe nationale des États-Unis est lors du Tournoi des quatre nations 2008 en Chine. Elle fait également partir du groupe lors du Tournoi CONCACAF 2010 au Mexique en vue de la qualification pour la Coupe du monde 2011. Elle est titulaire d'un poste de défenseuse lors des quatre matchs de l'Algarve Cup en . Elle fait partie du groupe américain qui dispute la Coupe du monde de football féminin 2011, où les États-Unis se qualifient pour les demi-finales. Le , elle marque un but décisif lors de la séance des tirs au but contre le Brésil en quarts de finale[7].

En 2012, Krieger participe aux qualifications pré-olympiques de la CONCACAF et lors du match contre la République dominicaine elle se blesse sévèrement au genou droit. Elle doit par la suite être sortie du terrain sur une civière. Au cours du printemps 2012, elle suit un programme intensif de réadaptation mais elle n'est pas sélectionnée en vue du tournoi olympique. En 2015, elle fait partie de l’équipe vainqueur de la Coupe du Monde 2015 au Canada. En 2016, elle participe avec les États-Unis aux Jeux olympiques de Rio. Les États-Unis se feront sortir en quart part les Suédoises. En 2019, après plus d’un an d’absence, elle est appelée par Jill Ellis pour disputer la Coupe du Monde 2019 en France qu’elle remportera pour la deuxième fois consécutive.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Distinctions personnelles[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle a aussi un frère nommé Kyle Krieger et qui est Youtubeur.

Ali Krieger est en couple avec Ashlyn Harris, gardienne de but d’Orlando Pride et de l’équipe nationale américaine, depuis 2010. Les deux joueuses se sont mariées le 28 décembre 2019 à Miami, en la présence de Megan Rapinoe, demoiselle d’honneur de Harris. Le 14 février 2021, Le couple a annoncé l’adoption de leur fille, Sloane Phillips, née deux jours auparavant.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ali Krieger » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Liste complète des équipes à la Coupe du monde 2019, sur www.fifadata.com
  2. (en) Chris Hummer, « Ali Krieger earned her way to the U.S. Women's National Soccer Team », sur www.potomacsoccerwire.com, (consulté le )
  3. a et b (en) « Women's World Cup in Germany is 'home' game for USA's Ali Krieger », sur www.mlive.com, The Associated Press, (consulté le )
  4. (en) David Leon Moore, « U.S. defender Ali Krieger seeks return trip to Frankfurt », sur usatoday.com, USA Today, (consulté le )
  5. (en) Gerry Wittmann, « FFC Frankfurt’s Ali Krieger Among American World Cup Heroes », sur bundesligafanatic.com, (consulté le )
  6. (en) Graham Hays, « NWSL allocation easier said than done », sur espn.go.com, (consulté le )
  7. (en) « World Cup: Abby Wambach, Hope Solo key in dramatic, controversial US win over Brazil », sur www.mlive.com, The Associated Press, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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