Alcyon (entreprise)

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Alcyon
logo de Alcyon (entreprise)
illustration de Alcyon (entreprise)

Création 1902
Disparition 1954
Fondateurs Edmond Gentil
Siège social Neuilly-sur-Seine
Drapeau de la France France
Activité Construction de véhicules automobiles, de remorques et semi-remorquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits Bicyclettes, motocyclettes et automobiles
Edmond Gentil

Alcyon est une entreprise française de construction de bicyclettes, de motocyclettes et d'automobiles créée en 1903, boulevard Bourdon à Neuilly-sur-Seine, par Edmond Gentil (1874-1946) [1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La production des bicyclettes Alcyon commence en 1902, celle des motocyclettes en 1904 avec la fabrication d'un modèle à moteur ZL. Alessandro Anzani est champion du Monde de moto en 1905, sur un modèle à moteur Buchet. La même année, l'équipe cycliste Alcyon est créée. La marque équipe un grand nombre de coureurs cyclistes de cette époque. Les bicyclettes Alcyon ont gagné 14 tours de France, 12 Paris-Roubaix et 13 Bordeaux-Paris. Petit fabricant de la banlieue ouest de Paris, Alcyon est l'un des plus titrés. Les succès enregistrés chaque année lors du tour de France lui valent le surnom d'« intrépide Alcyon ».

Par la suite, Alcyon acquiert différentes marques comme « Cycles A. Thomann » (1911),« Armor », « Labor », « Olympique Cycles » et « La Française Diamant » (1923).

Avant la Première Guerre mondiale, Alcyon construira également quelques automobiles mais l'échec commercial mettra fin à cette diversification.

En 1954 Peugeot reprend l'activité cycles. L’activité motos et vélomoteurs existera jusqu'en 1957 avant de disparaître.

Trophée Gentil (1946-1963)[modifier | modifier le code]

En 1946, le « trophée Gentil » est créé à la mémoire du fondateur des Cycles Alcyon, décédé cette année-là. Il récompensait « l'exploit de l'année », et était matérialisé par la remise d'une œuvre d'art créée par Carlo Sarrabezolles. Chaque Fédération Nationale exprimait son choix et le lauréat devait obtenir 70 % des suffrages pour obtenir ce titre honorifique.

L'entreprise donne également son nom à une course, le Grand critérium Alcyon, ouvert aux coureurs indépendant et aspirants sous les règlements de l'U.V.F.

Technologie (moto)[modifier | modifier le code]

  • Production de moteurs ZL (Zurcher et Lüthi)
  • Utilisation de moteurs AMC 125 et 175 cm3
  • Utilisation de moteurs JAP sur certains modèles

Références[modifier | modifier le code]

  1. Interview des héritiers, paru dans Libération, le 14 juillet 2003 | http://www.liberation.fr/sports/2003/07/14/intrepide-alcyon_439707

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre de Mondenard, Les Grandes Premières du tour de France, Édition Hugo Sport, sorti le , (ISBN 978-2755612073)
  • Michel Guérin, Les Équipes mythiques du vélo, Édition Jacob Duvernet, 2012, (ISBN 9782847244076)
  • Jean-Franc̥ois Eck, Michel-Pierre Chélini, PME et grandes entreprises en Europe du Nord-Ouest, XIXe-XXe siècle: activités, stratégies, performances, Presses Univ. Septentrion, 2012, (ISBN 978-2757403679)
  • Jacques Augendre, Abécédaire insolite du tour, Édition Solar, 2011, (ISBN 978-2263053214)
  • Patrick Porte, Dominique Vila, Maillot jaune: Regards sur cent ans du Tour de France, Musée national du sport Français, Atlantica, 2003, 610 p., (ISBN 978-2843946417)
  • Philippe Gaboriau, Le Tour de France et le vélo: histoire sociale d'une épopée contemporaine, Édition L'Harmattan, 2000, (ISBN 978-2738435071)
  • Jacques Anquetil, En brulant les étapes, Éditions Calmann-Lévy, sorti le
  • Cyrille de Ridder et Denis Mahistre, Cycles Motocyclettes Automobiles Alcyon : Championne de France du Tour, ETAI, , 400 p. (ISBN 979-1-0283-0096-8)
  • Dino Di Meo, « Intrépide Alcyon », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]