Albert de la Chapelle

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Albert Fredrik de la Chapelle (né le à Helsinki[1] et mort le [2] à Helsinki) est un médecin et chercheur en oncologie, seigneur libre et académicien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Albert de la Chapelle naît en 1933 dans une famille de fermiers de la noblesse finlandaise. Après ses études secondaires il entre dans une école de médecine dont il est diplômé en 1957. La même école lui décerne son doctorat en 1962. Il épouse le médecin américain et chercheur sur le cancer Clara Derber Bloomfield (en).

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1972, Albert de la Chapelle est reconnu pour avoir le premier découvert le syndrome du mâle XX. Il est professeur au département de virologie moléculaire, immunologie et génétique médicale à l'université d'État de l'Ohio. De 1974 à 1997, il est professeur de génétique à l'université d'Helsinki et de 1977 à 1997 Chef de service au centre hospitalier universitaire d'Helsinki[1].

Il a été un critique très connu des tests de féminité dans le sport[3].

En 1986, il écrit dans le JAMA que « Les méthodes actuelles sont à la fois inexactes et discriminatoires[4]. »

Son domaine de recherche concerne l'étude des gènes associés à la prédisposition au cancer, en particulier le gène BAALC (en) et son rôle dans la leucémie.

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (fi) Paavilainen, Ulla (ed.), Kuka kukin on: Henkilötietoja nykypolven suomalaisista 2015, Helsinki, Otava, (ISBN 978-951-1-28228-0), p. 84–85
  2. « Akateemikko Albert de la Chapelle 11.2.1933–10.12.2020 – Finska Vetenskaps-Societeten », sur Academia Scientiarum Fennica (consulté le )
  3. (en) Schultz, Jaime, Qualifying Times: Points of Change in U. S. Women's Sport, Presse de l'Université de l'Illinois, (ISBN 978-0-252-07974-0), p. 113
  4. (en) Claudia Wiesemann, « Is there a right not to know one's sex? The ethics of 'gender verification' in women's sports competition », Journal of Medical Ethics, vol. 37, no 4,‎ , p. 216-20. (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]