Aillant-sur-Milleron

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Aillant sur Milleron)

Aillant-sur-Milleron
Aillant-sur-Milleron
Vue aérienne de Aillant-sur-Milleron.
Blason de Aillant-sur-Milleron
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais
Maire
Mandat
Lysiane Chapuis
2020-2026
Code postal 45230
Code commune 45002
Démographie
Gentilé Aillantais
Population
municipale
370 hab. (2021 en diminution de 8,42 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 37″ nord, 2° 55′ 51″ est
Altitude Min. 138 m
Max. 196 m
Superficie 26,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lorris
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Aillant-sur-Milleron
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Aillant-sur-Milleron
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Aillant-sur-Milleron
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Aillant-sur-Milleron
Liens
Site web aillantsurmilleron.fr

Aillant-sur-Milleron [ajɑ̃ syʁ milʁɔ̃] est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le ruisseau le Milleron[1] est à l’origine du nom du village.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de la commune d'Aillant-sur-Milleron et des communes limitrophes.

La commune d'Aillant-sur-Milleron se trouve extrême-est du département du Loiret, dans la région agricole de la Puisaye[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 77,3 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 26,6 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 7,0 km de Châtillon-Coligny, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Châtillon-Coligny[5].

Les communes les plus proches sont : Dammarie-sur-Loing (3,8 km), Le Charme (4,9 km), Champcevrais (5,5 km, dans l'Yonne), Rogny-les-Sept-Écluses (6 km, dans l'Yonne), Saint-Maurice-sur-Aveyron (6,4 km), Châtillon-Coligny (7 km), Feins-en-Gâtinais (8,5 km), Sainte-Geneviève-des-Bois (8,8 km), La Chapelle-sur-Aveyron (9,5 km) et Marchais-Beton (10 km dans l'Yonne)[6].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[7].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. Les plus anciennes sont de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. Les plus récentes sont des alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°401 - Bléneau » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département du Loiret[8],[9] et sa notice associée[10].

Carte géologique de la commune
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Pléistocène
qOE  : Limons et Loess, Quaternaire
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène  non présent
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène
e4PN  : poudingue de Nemours, Paléocène-Éocène inférieur
Paléocène
e1-4Rc  : complexe argilo-sableux à silex = argiles à silex, Paléocène-Éocène inférieur
Mésozoïque
(66.0 - 252.17)
Crétacé
(66.0 - ≃145.0)
c3Cr  : craie blanche à silex, Coniacien

Relief[modifier | modifier le code]

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 26,93 km2[11],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 27,2 km2[9]. L'altitude du territoire varie entre 138 m et 196 m[14].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 16,81 km, comprend un cours d'eau notable, le Milleron (6,418 km), et six petits cours d'eau dont le fossé 01 de la Commune d'Aillant-sur-Milleron (1,371 km), le fossé 01 des Piolets (0,41 km), le fossé 01 des Prés des Villottes (1,788 km), le ru des Glaives (0,268 km), le ru des Pierres (2,241 km) et le ruisseau des Philiberts (4,298 km)[15].

Le Milleron, d'une longueur totale de 14,5 km, prend sa source dans la commune de Rogny-les-Sept-Écluses et se jette dans le Loing à Châtillon-Coligny, après avoir traversé 5 communes[16]. Sur le plan piscicole, le Milleron est classé en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

Différents plans d'eau complètent le réseau hydrographique dont l'étang des Beaupieds.

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée :

les Bélinieres * route de Champcevrais (D 150)

A

B

  • les Beaupieds, route de Fontainejean
  • les Grands Bergers*, route de Rogny
  • les Petits Bergers*, route de Rogny
  • Bel Air*, route de Saint-Maurice (D 150)
  • les Bonnards*, route de Saint-Maurice (D 150)
  • la Bottetterie*, route de Rogny
  • Les Brûleries*, route du Charme (D 41)
  • les Burets*, route de Rogny

C

  • le Camp des Cordes, route de Châtillon (D 41)
  • les Chanteaux*, route du Charme (D 41)
  • les Chapelles, route de Saint-Maurice (D 150)
  • les Choquettes*, route du Charme (D 41)
  • Colandon*, route de Saint-Maurice (D 150)
  • les Colliers, route de Fontainejean

D

  • les Davaudières*, route de Saint-Maurice (D 150)
  • les Delétang, route de Fontainejean

F

  • la Ferrière*, route de Rogny

G

  • la Grande Gastière*, route du Charme (D 41)
  • la Petite Gastière*, route du Charme (D 41)
  • la Gaudinière, chemin de la Hullerie
  • les Gojards*, route du Charme (D 41)
  • la Gorgette, route de Rogny
  • le Grand Hôtel*, route de Saint-Maurice (D 150)

H

  • la Hatonnière*, route de Châtillon (D 41)
  • la Grande Hatonnière, route de Châtillon (D 41)
  • la Petite Hatonnière, route de Châtillon (D 41)
  • La Hullerie, chemin de la Hullerie

L

M

  • les Mossets*, route du Charme (D 41)

P

  • les Pétriers*, route de Champcevrais (D 150)
  • les Piolets*, route de Fontainejean
  • les Potinières*, route de Rogny
  • la Pouletière, route de Saint-Maurice (D 150)

Q

  • les Quartiers*, route de Fontainejean

R

S

T

  • la Tuilerie*, route de Dammarie (D 350)
  • le Turbin, chemin de la Hullerie

Histoire[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Aillant-sur-Milleron

Les armes d’Aillant-sur-Milleron se blasonnent ainsi :

D'or à l'aigle de gueules surmontée d'une jumelle potencée et contre-potencée de sable ; à la champagne d'azur.

Adopté le 1er juillet 2010.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 734 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint Prive », sur la commune de Saint-Privé à 13 km à vol d'oiseau[20], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,7 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aillant-sur-Milleron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[24],[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3 %), forêts (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (1,8 %), prairies (0,9 %)[29].

Planification[modifier | modifier le code]

Carte communale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal prescrit l'élaboration d'une carte communale le . Après une enquête publique qui se déroule en , le document est approuvé le [30].

Documents supra-communaux[modifier | modifier le code]

La carte communale doit être compatible avec le SCoT du Montargois en Gâtinais arrêté le [31] qui lui-même doit être compatible avec différents documents de portée supérieure comme le SDAGE Seine-Normandie 2016-2021 adopté le [32], le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe de Beauce » approuvé le [33], le plan de gestion des risques d'inondation du bassin Seine-Normandie approuvé le [34], le schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT) de la région Centre–Val de Loire approuvé le [35], le schéma départemental des carrières du Loiret approuvé le [36], le plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) du Loiret approuvé le [37]. À terme, le SCoT devra aussi être compatible avec le schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires prévu par la loi NOTRe du [38].

Le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) est un document d’urbanisme qui permet la mise en œuvre d’une véritable stratégie de développement territoriale à l’échelle d’un bassin de vie. Il fixe les orientations fondamentales de l’organisation et de l’évolution d’un territoire sur une période de 15 à 20 ans. Le syndicat mixte de gestion du SCoT du Montargois en Gâtinais a été créé par arrêté préfectoral le et regroupe 85 communes dont Aillant-sur-Milleron. Après une phase d'élaboration du diagnostic territorial de à , puis du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) jusqu'en et du Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO) jusqu'en , le projet de SCoT a été arrêté le [31].

Logement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier principal de la commune de Aillant-sur-Milleron (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par deux routes départementales : la RD 40 (707 véhicules/jour en 2014), qui relie Châlette-sur-Loing à Préfontaines[39] et la RD 150 (177 véhicules/jour), qui relie la commune à Château-Renard[39]. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Aucune ligne régulière du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret, ne dessert la commune. Par contre la commune bénéficie du service Ulys Proximité qui emmène les usagers de la commune vers un arrêt desservi par la ligne régulière la plus proche[40]. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [41].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Carte de l'aléa retrait-gonflement des argiles concernant la commune d'Aillant-sur-Milleron

La commune d'Aillant-sur-Milleron est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité faible)[42]. Entre 1993 et 2019, quatre arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune d'Aillant-sur-Milleron : deux pour des inondations et coulées de boues intervenues en 1999 et 2016 et deux pour des mouvements de terrains en 1989 et 2003[43].

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[44].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[45]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[46].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[47]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque sismique très faible[43].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La paroisse et bourg d'Aillant-sur-Milleron acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[48] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[49]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[50].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[51].

Localisation de la commune d'Aillant-sur-Milleron dans la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais.

La communauté des Quatre-Rivières ou district urbain de Châtillon-Coligny, créé le , est transformée en Communauté de Communes de Châtillon-Coligny par arrêté préfectoral du . Aillant-sur-Milleron fait alors partie des douze communes qui composent cette nouvelle intercommunalité[52]. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 3].

Afin de renforcer et réduire le nombre d'intercommunalités en France, la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) fait passer le seuil démographique minimal de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions. Le schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret est arrêté sur ces bases le et le nombre d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre passe dans le département du Loiret de 28 (2 communautés d'agglomération et 26 communautés de communes) à 16 (deux communautés d'agglomération et 14 communautés de communes dont une interdépartementale)[53]. Les communautés de communes du canton de Lorris et canton de Châtillon-Coligny et du Bellegardois fusionnent ainsi à compter du en une seule entité : la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais, dont le siège est à Lorris. Cette nouvelle intercommunalité comprend 38 communes dont Aillant-sur-Milleron[54].

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse d'Aillant-sur-Milleron était rattachée sur le plan ecclésiastique de l'ancien diocèse de Sens[55] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[56].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Aillant-sur-Milleron est alors incluse dans le canton de Chatillon, le district de Montargis et le département du Loiret[57].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[58]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[59]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[60]. L'acte II intervient en 2003-2006[61], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Aillant-sur-Milleron aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Montargis 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[51],[57]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[62].
Canton Chatillon (Coligny) 1790-1801 Administrative et électorale Le , la municipalité d'Aillant-sur-Milleron est rattachée au canton de Chatillon (Coligny)[63]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Châtillon-sur-Loing 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[64]. Aillant-sur-Milleron est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Châtillon-sur-Loing[65],[51].
Lorris 2015- Électorale La loi du [66] et ses décrets d'application publiés en février et [67] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris[67]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[68].
Arrondissement Montargis 1801- Administrative Aillant-sur-Milleron est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[51],[65].
Circonscription législative 4e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[69],[70]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[71]. La réforme n'affecte pas Aillant-sur-Milleron qui reste rattachée à la quatrième circonscription[72].

Collectivités de rattachement[modifier | modifier le code]

La commune d'Aillant-sur-Milleron est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[73], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal d'Aillant-sur-Milleron, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[74], pour un mandat de six ans renouvelable[75]. Il est composé de 11 membres[76]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
16 juin 1995[77] mars 2008 Joël Marcilly Sans Instituteur (décédé)
mars 2008 En cours Lysiane Chapuis[78],[79]   ancienne cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Finances[modifier | modifier le code]

En 2011, la commune disposait d’un budget de 288 000  dont 209 000  de fonctionnement et 79 000  d'investissement[80], en augmentation de 37 % par rapport à 2005[81].

Le budget de fonctionnement était financé à hauteur de 44,5 % par les impôts locaux, 12,1 % par d'autres impôts et taxes et 15,5 % par la dotation globale de fonctionnement. Ces indicateurs étaient cette même année pour les communes de la même strate, de 250 à 500 habitants, respectivement de 33,2 %, 6,6 % et 25,9 %. Les taux d’imposition fixés par la commune étaient de 8,4 % pour la taxe d'habitation, de 11,4 % pour la taxe foncière sur le bâti et 44 % pour la taxe foncière sur le non-bâti. Les taux de la strate des communes de 250 à 500 habitants étaient respectivement de 9,8 %, 14,6 % et 40,7 %[80]. Le taux de la cotisation foncière des entreprises, qui a remplacé la taxe professionnelle en 2010, fixé par l’intercommunalité, était de 18,4 %[82].

La dette cumulée de la commune s’élevait au à 100 000 , soit 258  par habitant, en augmentation de 103 % par rapport à 2005. La dette moyenne par habitant de la strate des communes de 250 à 500 habitants s'élevait quant à elle en 2011 à 493 [80].

Année Population Fonctionnement Investissements Autofinancement Endettement Fiscalité
Produits
(en k€)
Charges
(en k€)
Résultat
(en k€)
Ressources
(en k€)
Emplois
(en k€)
CAF
(en k€)
encours
au 31/12
(en k€)
encours
par habitant
(en € par habitant)
TH
TFb TFnb Tpfa Potentiel fiscal
par habitant
Produits
impôts locaux
commune strate
2005[81] 365 205 188 17 5 22 17 47 127 8,4 % 11,4 % 44 % 0 % 372 361 97
2006[83] 365 299 266 32 95 27 34 30 83 8,4 % 11,4 % 44 % 0 % 385 371 95
2007[84] 365 207 175 32 11 50 34 13 36 8,4 % 11,4 % 44 % 0 % 375 389 100
2008[85] 365 215 163 52 4 26 53 1 3 8,4 % 11,4 % 44 % 0 % 391 390 102
2009[86] 377 215 198 17 26 136 19 1 2 8,4 % 11,4 % 44 % 0 % 426 420 106
2010[87] 381 229 221 8 275 193 10 101 265 8,4 % 11,4 % 44 % 0 % 436 428 108
2011[80] 387 209 154 55 79 96 55 100 258 8,4 % 11,4 % 44 % 0 % 0 0 112
Notes : CAF = Capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts, TH = Taux de la taxe d'habitation, TFb = taux de la taxe sur le foncier bâti, TFnb = taux de la taxe sur le foncier non bâti, Tpfa = Taxe professionnelle (fiscalité additionnelle)

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[88]. Un réseau de sept déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois[89],[90]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[91]

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais en application de la loi NOTRe du [92].

Production et distribution d'eau[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[93]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Saint-Maurice-sur-Aveyron, un syndicat créé en 1959 desservant quatre communes : Aillant-sur-Milleron, Le Charme, Dammarie-sur-Loing et Saint-Maurice-sur-Aveyron[94],[95],[96]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[97],[98].

Assainissement[modifier | modifier le code]

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[99]. La communauté de communes de Châtillon-Coligny a créé, par délégation de ses communes adhérentes, le le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de contrôler les installations neuves et existantes, la mise en place d’un service de vidange et la réhabilitation des installations[100],[101]. Depuis le , c'est la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Lorris, de la communauté de communes de Châtillon-Coligny et de la communauté de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[102]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[103].

En 2021, la commune comptait 370 habitants[Note 5], en diminution de 8,42 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
442420418496477444451532585
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
618615587631608595607650618
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
639573528504528441442416409
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
327305314286302357368367389
2015 2020 2021 - - - - - -
404376370------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[104] puis Insee à partir de 2006[105].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

25 établissements[Note 6] sont implantés à Aillant-sur-Milleron au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 1].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 25
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
2 8 % (6,9 %)
Construction 4 16 % (13,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
3 12 % (30,2 %)
Activités immobilières 2 8 % (3,7 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 28 % (16,7 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 4 % (12,4 %)
Autres activités de services 6 24 % (9,6 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 25 entreprises implantées à Aillant-sur-Milleron), contre 16,7 % au niveau départemental[I 2].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Puisaye »[106]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la production de céréales et oléoprotéagineux[107].

1988 2000 2010
Exploitations 22 18 11
Superficie agricole utilisée (ha) 1 440 1418 1300

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 53 en 1988 à 18 en 2000 puis à 11 en 2010[108], soit une baisse de50 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[109]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 440 ha en 1988 à 1 300 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 65 à 118 ha[108].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin, Aillant-sur-Milleron.
Le lavoir.
  • L'église Saint-Martin du XIIe siècle : la nef date de 1680, la construction d'une sacristie au sud du clocher et le remaniement de la façade ouest ont été effectués entre 1877 et 1891[110]. La dernière restauration a été effectuée en 1981 ;
  • Le château les Piolets ou Val Saint-Jean du début du XXe siècle[111] ;
  • Plusieurs fermes : au lieu-dit le Grand Hôtel du XIXe siècle[112] ; au lieu-dit les Aubrys des XVIIIe et XIXe siècles[113] ; au lieu-dit les Gojards de 1893[114] ; au lieu-dit les Piolets des XVIIIe, XIXe et XXe siècles[115].
  • Le lavoir, datant de 1892, a été restauré puis inauguré le  ; il possède une enceinte close.

Environnement[modifier | modifier le code]

Agrion de Mercure.

Le service Milieux aquatiques et agriculture (SMAA) de l'agence de l'eau Seine-Normandie, a entrepris en 2011 de restaurer une partie du Milleron dans son cours originel qu'il occupait avant les travaux d’hydrauliques agricoles en 1975. Les 450 m choisis pour cette opération Reméandrage du Milleron devant s'achever fin 2012, se trouvent sur le territoire de la commune. Le but est de retrouver la diversité de milieux et d'habitats d'un cours d'eau naturel. C'est aussi l'occasion de créer des zones humides et de reproduction pour les batraciens et les odonates - l’agrion de Mercure est présent sur le site - en n'effectuant qu'un comblement partiel du tracé actuel afin de créer des dépressions humides[116].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Chaque année au mois d'août, le village accueille l'un des concerts des Estivales en Puisaye, festival de musique classique qui se déroule à travers une quinzaine de communes de la Puisaye, dans l'Yonne, la Nièvre et le Loiret.
  • Fête communale : le premier dimanche de mars.
  • Fête patronale : le dimanche de la saint Hubert (messe avec trompes de chasse).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret - Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui - Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
  4. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  • Cartes

Références[modifier | modifier le code]

  • Site de l'Insee
  • Autres références
  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Milleron (F4107300) ».
  2. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Aillant-sur-Milleron" et "Orléans »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Aillant-sur-Milleron" et "Montargis" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Fiche communale », sur insee.fr (consulté le ).
  6. « Villes les plus proches d'Aillant-sur-Milleron »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  8. « Carte géologique d'Aillant-sur-Milleron » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2022)..
  9. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Aillant-sur-Milleron », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  10. « Notice associée à la feuille n°401 - Bléneau de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Aillant-sur-Milleron », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  15. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  16. « Fiche Sandre - le Milleron », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  17. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  20. « Orthodromie entre Aillant-sur-Milleron et Saint-Privé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Saint Prive », sur la commune de Saint-Privé - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Saint Prive », sur la commune de Saint-Privé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  26. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  30. « État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur loiret.gouv.fr, (consulté le ), p. 135.
  31. a et b « Schéma de Cohérence Territoriale du Montargois en Gâtinais - procédure », sur agglo-montargoise.fr (consulté le ).
  32. « SDAGE Seine-Normandie 2016-2021 », sur eau-seine-normandie.fr (consulté le ).
  33. « SCoT du Montargois en Gâtinais - Rapport de présentation - tome 1 », sur agglo-montargoise.fr (consulté le ), p. 19.
  34. « Le Plan de Gestion des Risques d'Inondation 2016-2021 (PGRI) approuvé »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Une vision de notre région de 10 à 20 ans », sur regioncentre-valdeloire.fr (consulté le ).
  36. « SCoT du Montargois en Gâtinais - Rapport de présentation - tome 1 », sur agglo-montargoise.fr (consulté le ), p. 26.
  37. « SCoT du Montargois en Gâtinais - Rapport de présentation - tome 1 », sur agglo-montargoise.fr (consulté le ), p. 27-28.
  38. « SCoT du Montargois en Gâtinais - Rapport de présentation - tome 1 », sur agglo-montargoise.fr (consulté le ), p. 15.
  39. a et b « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, (consulté le ).
  40. « Plan du réseau Ulys », sur ulys-loiret.com (consulté le ).
  41. Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur web.lexisnexis.fr, (consulté le ).
  42. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du LOiret- Liste des risques par commune », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  43. a et b « Risques recensés sur la commune d'Aillant-sur-Milleron »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr.
  44. « Aillant-sur-Milleron - Recensement des cavités souterraines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  45. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  46. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur d'Aillant-sur-Milleron »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  47. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
  48. Motte 2003, p. 24.
  49. Motte 2003, p. 23.
  50. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
  51. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Aillant-sur-Milleron », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  52. « Communautés de communes de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  53. « Schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur loiret.gouv.fr, (consulté le ).
  54. « Arrêté portant fusion de la Communauté de Communes Beauce et du Gâtinais, de la Communauté de Communes « Le cœur du Pithiverais » et de la Communauté de Communes du Plateau Beauceron et portant création de la Communauté de Communes du Pithiverais - Recueil des actes administratifs spécial n°45-2016-051 », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ).
  55. « Ancien diocèse de Sens », sur francegenweb.org (consulté le ).
  56. « Bailliages de la région Centre », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  57. a et b Prudhomme 1798, p. 162.
  58. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 3.
  59. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 41-46.
  60. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 61-72.
  61. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 118-138.
  62. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  63. Denis Jeanson, « Cantons de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ), p. 6.
  64. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  65. a et b « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 43 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  66. « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
  67. a et b « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  68. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur questions.assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  69. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  70. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
  71. « Carte du découpage législatif du Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur elections-legislatives.fr (consulté le ).
  72. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur politiquemania.com (consulté le ).
  73. « Rattachements administratifs de la commune d'Aillant-sur-Milleron », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  74. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  75. « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la DGCL (consulté le ).
  76. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  77. Association des maires du Loiret, L'officiel des élus et des collectivités - Répertoire de l'association des maires du Loiret, Saint-Nazaire, Editions de France, 2e trimestre 1999 (ISBN 2-9513908-0-7), p. 76.
  78. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  79. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  80. a b c et d Compte communal détaillé 2011 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 4 mars 2013
  81. a et b Compte communal détaillé 2005 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 4 mars 2013
  82. Taux des impôts locaux de la commune en 2010, sur http://www.taxe.com/, consulté le 4 mars 2013
  83. Compte communal détaillé 2006 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 4 mars 2013
  84. Compte communal détaillé 2007 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 4 mars 2013
  85. Compte communal détaillé 2008 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 4 mars 2013
  86. Compte communal détaillé 2009 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 4 mars 2013
  87. Compte communal détaillé 2010 sur la base Alize du ministère des Finances, consulté le 4 mars 2013
  88. « SMICTOM de Gien - Rapport annuel 2015 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur smictom-gien.com (consulté le ).
  89. « SMICTOM de Gien - déchèteries », sur smictom-gien.com (consulté le ).
  90. « SMICTOM de Gien - Carte interactive - déchèteries et points d'apports volontaire sur le territoire de la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur smictom-gien.com (consulté le ).
  91. « SICTOM de Châteauneuf-sur-Loire - missions et compétences », sur sictom-chateauneuf.fr (consulté le ).
  92. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ), p. 4.
  93. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  94. « SIAEP de Saint-Maurice-sur-Aveyron », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  95. « SIAEP de Saint-Maurice-sur-Aveyron », sur services.eaufrance.fr (consulté le ).
  96. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  97. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
  98. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur amf83.fr, (consulté le ).
  99. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  100. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  101. « CC Châtillon-Coligny - SPANC », sur comcomchatilloncoligny.fr (consulté le ).
  102. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  103. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  104. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  105. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  106. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  107. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la communed'Aillant-sur-Milleron - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  108. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Aillant-sur-Milleron », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  109. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Loiret » (consulté le ).
  110. « Église Saint-Martin », notice no IA00124330, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  111. « Château les Piolets ou Val Saint-Jean », notice no IA00124331, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  112. « Ferme du lieu-dit « Le grand hôtel » », notice no IA00124335, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  113. « Ferme du lieu-dit « Les Aubrys » », notice no IA00124334, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  114. « Ferme du lieu-dit « Les Gojards » », notice no IA00124333, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  115. « Ferme du lieu-dit « Les Piolets » », notice no IA00124332, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  116. Le Reméandrage du Milleron sur www.eau-seine-normandie.fr