Aide:Cartographie/Ressources cartographiques géoréférencées

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Cette page répertorie de façon non-exhaustive les outils, ressources et liens externes pour la création cartographique au sein de Wikipédia en utilisant des modèles numériques de terrain et plus généralement des données numériques géoréférencées.

Ne sont donc pas mentionnés ici par exemple les sites proposant des cartes libres prêtes à l'emploi ou autres ressources permettant de tracer des cartes à main levée qui sont traités par d'autres pages d'aides cartographiques complémentaires à celle-ci.

Voir aussi :

Remarque importante :

Toutes les données accessibles au travers des liens indiqués sur cette page sont librement réutilisables à l'exception de ceux marqués de l'icône dont tout ou partie du contenu est soumis à droits d'auteur. Cette remarque ne s'applique pas à la section « Liens externes utiles » dont les sites sont en général protégés et non-libres.

Logiciels SIG[modifier | modifier le code]

Logiciel très puissant mais assez délicat à installer (voir le didacticiel pour Windows : l'installation sous Ubuntu est très simple) et à utiliser. Fonctionne par projet (= carte) entièrement défini dès sa création (limites géographiques, projection, résolution, etc.) et par module indépendant pour chaque action entreprise sur les fichiers. Chaque module possède sa page d'aide (en anglais) mais les explications sont parfois très succinctes. Son forum de discussion est très réactif et la consultation de ses archives permet de résoudre de nombreux problèmes. Possibilité d'exporter les cartes vectorielles au format SVG et d'extraire des bassins versants de cours d'eau.
Très simple d'utilisation et de prise en main, mais souffre de plusieurs défauts :
– n'édite que les MNT bitmap (aucun fichier vectoriel comme par exemple les SWBD) ;
– ne permet pas la re-projection en UTM si la carte couvre plus d'une zone UTM ;
– engendre des erreurs assez importantes dans les altitudes lors de la re-projection en UTM ce qui le rend impropre à l'extraction de tranches d'altitudes.
Logo de GMT
Logo de GMT
  • GMT (site) : libre, multiplate-forme.
Logiciel puissant mais peu convivial car fonctionnant tout en lignes de commandes. Possibilité d'extraire des bassins versants de cours d'eau.
  • MICRODEM : gratuit, uniquement MS Windows 32 bits.
Logiciel puissant et très régulièrement mis à jour, mais aux possibilités de re-projections limitées (en 2007). Forum de discussion actif.
  • Global Mapper : propriétaire (payant), MS Windows 32 ou 64 bits, Apple Mac OS (en utilisant VirtualPC), Linux (en utilisant Wine).
Logiciel puissant et simple d'utilisation. Très nombreux formats bitmap ou vectoriels d'importation (dont le MrSID utilisé par les images ETM+ et le shapefile, créé par ESRI et utilisé par les SWBD), d'exportation (dont le SVG) et de projections. Possibilité de géo-référencer des images (scans de cartes papier ou captures d'écran).
Conçu comme un visualiseur de MNT : la majeure partie des fonctionnalités de Global Mapper sont présentes, mais est limité entre autres à l'ouverture de quatre fichiers à la fois et impossibilité de sauvegarder la carte (nécessité de procéder à des captures d'écran).
Souvent utilisé comme interface graphique en association avec GRASS GIS. Manuel.
Visualiseur gratuit pour l'affichage des images satellite Landsat ETM+ au format MrSID. Permet de sauvegarder des zones de la carte au format Tiff. Plug-in pour Netscape, Internet Explorer et Safari. MS Windows et Apple Mac OS X.
Tutoriel.

Logiciels d'édition graphique[modifier | modifier le code]

Logo de GIMP
Logo de GIMP
  • GIMP (site) : éditeur bitmap libre qui va permettre d'optimiser la carte des ombres du relief ;
Logo d'Inkscape
Logo d'Inkscape
  • Inkscape (site) : logiciel d'édition vectoriel libre grâce auquel seront vectorisées les données des MNT et manipulés les SWBD.

Outils additionnels[modifier | modifier le code]

Logiciel libre d'exploration de planètes. Utilisé pour servir de référence lors de la réalisation de cartes (confirmation de la position d'une agglomération, de la toponymie, mesures de distances, etc.) ainsi que pour prendre en charge la couche du greffon de Demis.
Logiciel propriétaire gratuit d'exploration de planètes. Profitant de l'imagerie du satellite QuickBird de Digital Globe, Google Earth affiche très souvent des vues d'une résolution bien supérieure à celles de World Wind mais qui ne sont malheureusement pas librement utilisables. On ne pourra donc pas se servir de ces images comme calque pour les tracés mais elles pourront confirmer ceux-ci dans leurs positionnement car les routes, cours d'eau et limites d'agglomérations sont clairement visibles.
Portail du gouvernement présenté sous forme de carte interactive affichant des images satellites et cartes routières et topographiques de l'IGN couvrant l'ensemble du territoire (métropole et outre-mer). L'accès est libre mais les données affichées ne sont pas librement réutilisables. Peut servir de référence lors de la création des cartes.
Carte interactive couvrant la France et plusieurs autres pays. Le niveau de détail des cartes routières est variable en fonction des pays. L'accès est libre mais les données affichées ne sont pas librement réutilisables. Emploi identique à celui de Géoportail pour les pays disponibles.

Sources des données[modifier | modifier le code]

Les données géoréférencées peuvent s'obtenir de deux façons :

  • par téléchargement brut. On télécharge un fichier vectoriel shapefile ou bitmap qu'on importe dans le logiciel SIG. C'est le cas de la plupart des sources listées ci-dessous. L'inconvénient, c'est que les fichiers sont parfois très lourds à télécharger et à ouvrir dans le SIG.
  • par connexion à un serveur WMS, WFS, etc. Votre logiciel SIG se connecte directement à une base de données qui s'affichent dans le SIG comme si vous les aviez téléchargées. Cela évite de tout télécharger. Il faut trouver sur internet le lien de la base de données et l'entrer dans le formulaire idoine de votre SIG (dans QGIS, Ajouter une couche WMS (ou WFS, etc.) > Nouveau > Connexion. Si le lien est périmé, la connexion ne se fait pas.

Souvent les bases de données WMS sont locales et/ou réduites, et surtout plus ou moins temporaires. Beaucoup sont privées et utiles pour partager des fichiers géoréférencés très lourds au sein d'une entreprise. Voici des pages répertoriant quelques liens pérennes :

Topographie et bathymétrie (données bitmap)[modifier | modifier le code]

Monde[modifier | modifier le code]

Vue d'ensemble[modifier | modifier le code]

Les données sont classées des plus précises aux moins précises.

Certaines données ne sont disponibles que sur l'un ou l'autre des sites ; tous les deux nécessitent un enregistrement (gratuit).
Topographie uniquement[modifier | modifier le code]
Artefact (entouré en rouge) dans les données Aster : un cratère qui n'existe pas dans la réalité, sans doute causé par la présence d'un nuage. Voir la carte correcte.
Comparaison de la précision des données SRTM3 et ASTER.
Ce sont les données bitmap de couverture quasi mondiale, avec les SRTM1, les plus précises possibles (31m à l'équateur - 3 601 x 3 601 pixels pour 1°). Elles comportent cependant des irrégularités (sur le rendu ci-contre de l'ïle d'Yeu, les altitudes sont trop basses d'environ 5 mètres), voire des erreurs importantes dues à la couverture nuageuse lors de la collecte des données. Elles peuvent être utilisées avec profit pour les ombrages très précis (non pixélisés) des cartes couvrant de très petites zones (elles sont inutiles pour des zones de plus d'un quart de degré de côté). Zone couverte : de 83° Nord à 83° Sud (donc très large). Le fichier est au format Geotiff. Mention obligatoire : ASTER GDEM is a product of METI and NASA. Attention ! d'après les conditions de réutilisation, les données brutes ne sont pas redistribuables, non plus que les données pouvant être re-transformées en données brutes (reversible data). Seules les unreversible data sont redistribuables sur Commons. Cela inclut tout fichier habituel bitmap ou vectoriel non géoréférencé tels que les .jpg, .png, .svg (pas de .tif ni de .shp, de toute façon non pris en charge par Commons).
Ce sont des fichiers bitmap qui contiennent les données topographiques numérisées de la région considérée. Données recueillies lors d'une mission de la navette spatiale en février 2000. La zone couverte par les MNT issus de la SRTM, quasi mondiale, s'étend de 56° de latitude Sud à 60° de latitude Nord, donc un peu moins que les données ASTER, suivant une projection cylindrique équidistante (Lat/Lon) et le système géodésique WGS84. Il y a trois types de fichiers SRTM :
  • SRTM1 : avec les données ASTER ce sont les données les plus précises avec une résolution d'une seconde d'arc (31 m à l'équateur - 3 601 x 3 601 pixels pour 1°). Chaque fichier au format .hgt représente un carré d'un degré d'arc de côté référencé suivant les coordonnées du coin inférieur gauche[1].
  • SRTMGL3 (pour SRTM Global 3, anciennement dénommées SRTM3) : précision de trois secondes d'arc (93 m à l'équateur – 1 201 x 1 201 pixels pour 1°) qui couvrent toutes les terres émergées comprises entre les latitudes indiquées plus haut. Type de fichiers et références identiques aux SRTM1. Ce sont ces données qui seront le plus souvent utilisées car couvrant la majorité des besoins au sein de Wikipédia.
  • SRTMGL30 : (pour SRTM Global 30, anciennement dénommées SRTM30) précision de 30 secondes d'arc (926 m à l'équateur), adaptés pour les cartes couvrant plusieurs pays ou un continent.
Chaque carte couvre une région de 50° en latitude sur 40° en longitude (6 000 x 4 800 pixels) référencée suivant les coordonnées du coin supérieur gauche. Chacune d'elle est contenue dans un répertoire spécifique qui regroupe un ensemble de 12 fichiers. Seuls 10 d'entre eux nous sont utiles, à l'exception des fichiers *.jpg.zip et *.gif.zip qui ne sont que des images de prévisualisation. Dans 3DEM, après avoir décompressé ces 10 fichiers, sélectionner l'option GTOPO30 Tile puis dans la nouvelle fenêtre représentant la carte du monde, centrer le cadre sur la région d'intérêt et spécifier comme projection Lat/Lon. Naviguer dans l'arborescence et sélectionner le fichier .DEM.
  • SWBD (SRTM Water Body Data) : fichiers vectoriels complémentaires aux SRTM comportant le tracé précis (résolution 1 sec. d'arc – 31 m à l'équateur) des côtes, les lacs et cours d'eau d'une certaine importance destinés à corriger les SRTM dont le tracé des côtes est très imprécis. Référence des côtes : niveau moyen des mers.
Ce sont les données réellement globales, couvrant toutes les terres émergées, les plus précises disponibles à une résolution de 15 sec. d'arc (464 m à l'équateur). Voir la section suivante : Bathymétrie et topographie.
Carte topographique mondiale réalisée en 1996 à partir de huit sources différentes. Alternative aux SRTM30 pour les régions non couvertes par ces fichiers. Carte découpée en 33 zones géographiques / fichiers compressés. Projection Lat/Lon ; système géodésique WGS84. Résolution de 30 sec. d'arc. Résolution par pixel : à l'équateur 928 m (Est-Ouest) – 921 m (Nord-Sud) ; à 82° de latitude 130 m (E-O) – 931 m (N-S). Précision verticale : très variable en fonction de la source utilisée, 9 m RMSE (Nouvelle-Zélande, 0,2% des donnés, précision la meilleure) ; 18 m RMSE (50% des données) ; 304 m RMSE (Pérou, 0,1% des données, précision la plus mauvaise).
Carte topographique mondiale à une résolution de 30 sec. d'arc (926 m à l'équateur) développée à partir de deux sources, dont la GTOPO30 qui devrait donc être de meilleure qualité que cette dernière. Découpée en 16 fichiers compressés.
Bathymétrie et topographie[modifier | modifier le code]
Désormais désignée GEBCO's Gridded Bathymetry Data, aussi appelée GEBCO_2021 Grid dans sa version de 2021, les données sont à présent dans le domaine public et à une résolution de 15 secondes d'arc, ce qui n'était pas le cas des versions précédentes[2]. La source des données doit cependant être citée sous la forme « The GEBCO Grid ».
Compilation de données topographiques et bathymétriques mondiales réalisée en collaboration avec la Nippon Foundation dans le cadre du Seabed 2030 Project. Résolution de 15 sec. d'arc (464 m à l'équateur - 2 400 x 2 400 pixels pour 10°), que ce soit pour la topographie comme pour la bathymétrie (mais pour cette dernière de nombreuses zones n'ont pas une résolution meilleure que l'ETOPO1). Possibilité de télécharger les données en un seul fichier (11 Gb) au format netCDF ou par zone de 45° d'extension au maximum aux formats netCDF, GeoTiff ou ESRI ASCII. À noter que les fonds sous-marins présentent encore des artéfacts dans certaines zones dus aux passages des navires de mesures.
Ce sont actuellement (en ) les données topographiques et bathymétriques globales libres les plus précises et une bonne option au niveau topographique pour qui recherche une résolution intermédiaire entre les SRTMGL3 et les SRTMGL30.
Différence de précision entre les données srtm3 et les données etopo1.
Version modifiée des données de la SRTM30 Plus dont la bathymétrie de la Global Seafloor Topography a été nettoyée de la majeure partie de ses artefacts. Résolution de 2 min. d'arc (3,7 km — la même que celle de l'ETOPO2 —).
  • National Geophysical Data Center (NGDC) ETOPO1
Topographie et bathymétrie de la Terre entière à une résolution d'une minute d'arc (1,86 km). Destinée à remplacer l'ETOPO2v2. Parmi les nombreuses sources utilisées, les principales sont la General Bathymetric Chart of the Ocean (GEBCO) et les données SRTM30. Limite des côtes issue de la GSHHS et de l'Antarctic Digital Database. Carte disponible en un seul fichier ou par sélection de coordonnées géographiques (en bas de la page, Custom grid > Grid Translator, entrer les coordonnées (attention à W/E et N/S) ; le fichier .flt est reconnu par Global Mapper) et en deux versions (topographie au niveau de la surface rocheuse ou de la glace). Projection Lat/Lon ; système géodésique WGS84 ; référence des côtes : niveau moyen des mers.
Topographie et bathymétrie de la Terre entière. Topographie tirée du Globe Project (1999), bathymétrie basée sur la Global Seafloor Topography réalisée en 1997 par Smith & Sandwell[3], améliorée et complétée pour certaines zones par d'autres sources. La précision varie de 2 minutes d'arc (3,7 km) pour le Pacifique, l'Atlantique, l'océan Indien et les terres émergées à 5 minutes d'arc (9,26 km) pour l'océan Arctique. Projection Lat/Lon ; système géodésique WGS84 ; précision verticale : 1 m ; taille des pixels : 2 min. d'arc ; référence des côtes : niveau moyen des mers.
Attention : Ces données ne sont plus libres et ne peuvent plus être utilisées sur Wikimedia.
Compilation de données topographiques et bathymétriques mondiales à une résolution de 15 sec. d'arc qui ont remplacé les SRTM30 Plus à 30 sec. d'arc en novembre 2014. Les SRTM30 Plus étaient, au-moins jusqu'à la version 6 de 2009, librement utilisables pour un usage commercial, mais ce n'est plus le cas, de même que pour les SRTM15 Plus.
Les SRTM15 Plus sont aussi distribuées par le NOAA sur le site du gouvernement américain Data.Gov sous une licence U.S. Government Work qui devrait permettre un usage commercial, mais certains fichiers livrés avec les données indiquent le contraire. Il vaut donc mieux éviter ces données et utiliser le GEBCO gridded bathymetry data qui a la même résolution et est à présent dans le domaine public.

États-Unis[modifier | modifier le code]

Topographie et bathymétrie des côtes des États-Unis à 3 sec. d'arc de résolution.
Topographie très précise (précision : 2m) de certaines zones des É-U.
Listes des sites de téléchargement de diverses données de la NOAA.

Canada[modifier | modifier le code]

Importante collection de données matricielles et vectorielles de toutes sortes sur le Canada mais aussi l'Amérique du Nord en général. Données disponibles à différentes échelles. Certaines données se retrouvent sur GéoBase et l'Atlas des États-Unis.
Remarque : GéoGratis doit impérativement être citée comme source des données, les cartes créées en utilisant ce site ne peuvent donc pas être placées dans le domaine public.
Topographie du Canada disponible à deux résolutions : 3 sec. d'arc (1:250 000, précision 93 m — équivalente aux SRTM3, mais sans trous —) et 0,75 sec. d'arc (1:50 000, précision 23,2 m). Certaines zones septentrionales à l'échelle 1:50 000 ne sont pas encore disponibles. Projection Lat/Lon ; système géodésique NAD83. La base de données propose d'autres produits comme des images satellite et des données vectorielles : limites géopolitiques, réseau géodésique, réseau hydrologique, réseau routier, toponymes du Canada. Il est nécessaire d'ouvrir un compte (gratuit) avant de pouvoir télécharger des données.
Remarque : GéoBase doit impérativement être citée comme source des données, les cartes créées en utilisant ce site ne peuvent donc pas être placées dans le domaine public.

Mars[modifier | modifier le code]

Topographie de la planète Mars, disponible en différentes résolutions, MEG128 étant la plus précise pour les zones centrales (de 88°N à 88°S), et 512 pour les pôles.
Pour citer ces données comme source de vos cartes, vous pouvez indiquer : « Smith, D., G. Neumann, R. E. Arvidson, E. A. Guinness, and S. Slavney, "Mars Global Surveyor Laser Altimeter Mission Experiment Gridded Data Record", NASA Planetary Data System, MGS-M-MOLA-5-MEGDR-L3-V1.0, 2003. ».

Côtes, lacs et cours d'eau (données vectorielles)[modifier | modifier le code]

Différentes sources pour les cours d'eau et les étendues d'eau.
Différentes sources pour les côtes.
  • NGDC GSHHG (Global Self-consistent, Hierarchical, High-resolution Geography Database ; anciennement Global Self-consistent, Hierarchical, High-resolution Shoreline Database - GSHHS)
Carte mondiale en un seul fichier compressé au format shapefile comportant séparément les tracés des terres (côtes et îles maritimes, code L1 dans le fichier), lacs (code L2), îles sur les lacs (code L3), étangs sur ces îles (code L4), côte au niveau de la calotte glaciaire de l'Antarctique (code L5) et côte au niveau des terres de l'Antarctique (code L6) et dont les polygones (continents, îles, lacs) sont fermés. Un second fichier comprend les frontières (3 niveaux) et cours d'eau (9 niveaux : 3 pour les cours d'eau permanents, 3 pour les intermittents et 3 pour les canaux). Distribuée sous licence GPL. Données dérivées du WVS pour les côtes et de la WDBII pour les lacs, frontières et cours d'eau. Projection Lat/Lon ; précision : 100 m pour les côtes (identifié par la lettre f (full) dans le fichier), 400 m pour les lacs, frontières et cours d'eau[4],[5]. Quatre autres résolutions dérivées de la première sont aussi disponibles : 200 m (lettre h (high)), 1 km (lettre i (intermediate)), 5 km (lettre l (low)), 25 km (lettre c (crude)).
Seule une partie des cours d'eau ont été repris de la WDBII, sans modification mais ont été hiérarchisés en trois degrés d'importance. Leur tracé n'a donc pas été amélioré et ne rejoindra généralement pas le trait de côte au niveau des estuaires. Les frontières ont été actualisées mais seule une partie des limites de provinces/d'état du fichier original de la WDBII est présente.
Avec les SWBD c'est la source de données globales la plus précise mais aussi la plus polyvalente grâce à ses cinq résolutions différentes, homogènes entre elles, qui s'adaptera à tous les types de cartes, du niveau régional aussi bien que mondial.
Note : Une version en tant que supplément au logiciel GMT (et dans son format de fichier) est disponible sur le site de la SOEST de Hawaii.
  • NASA SWBD (SRTM Water Body Data)
Fichiers au format shapefile comportant le tracé précis (résolution 1 sec. d'arc – 31 m à l'équateur) des côtes, lacs et cours d'eau d'une certaine importance (c'est-à-dire ceux qui sont assez larges pour être assimilés à une étendue d'eau comme celle des lacs : par exemple, une partie de la Loire seulement). Chaque fichier couvre un degré en latitude et longitude, référencé suivant son coin inférieur gauche ; projection Lat/Lon ; référence des côtes : niveau moyen des mers ; couverture identique aux SRTM3.
Ensemble de huit cartes thématiques bitmap ou vectorielles dérivées du GTOPO30 et recoupées en six régions géographiques (sensiblement une par continent – le Groenland et l'Antarctique ne sont pas concernés) se concentrant principalement sur le domaine hydrologique : bassins versants, cours d'eau, direction d'écoulement, volume d'accumulation hydrométrique, etc. Résolution de 30 sec. d'arc. Projection azimutale équivalente de Lambert, avec un centre différent pour chaque carte (pour chaque continent).
  • USGS National Hydrography Dataset (NHD) sur le site de Horizon Systems (USA uniquement)
Littoral, plans d'eau, cours d'eau, aqueducs et barrages des États-Unis issus de la National Map de l'USGS au format Shapefile (ce format n'est plus disponible sur le site de l'USGS). Créées à l'origine par l'EPA et l'USGS en 2005, ces données ont été améliorées par l'équipe de Horizon Systems et sont désignées « NHDPlus ». Données à l'échelle 1:100 000, précision de position spatiale : 51 m, projection Lat/Lon, datum NAD83, découpées par bassins hydrographiques.
Littoral mondial avec la même précision que dans la carte d'Openstreetmap : avec deux fichiers shapefiles disponibles (≈300Mo). Le premier possède un trait de côte presque continu, qui couvre parfois jusqu'à plus de la moitié d'un pays, c'est donc un fichier lourd, mais l'avantage est que le trait n'est pas segmenté. L'autre fichier contient un trait de côte très fragmenté, plus facilement manipulable, pour les cartes à grande échelle, pour le plan d'une ville côtière par exemple.
  • Ecrins : European catchments and rivers network system
Emprise des données ECRINS
Données vectorielles précises au niveau européen de l'agence européenne pour l'environnement : [4] > GIS data > River ou Lakes > SpatiaLite file. Ce n'est pas un fichier shapefile mais une base de données SpatiaLite (QGIS reconnaît ce type de base de données), qui regroupe en un seul fichier l'équivalent des fichiers .shp, .dbf, .shx et .proj[6]. Emprise : Europe au sens large. Différents fichiers :
  • FEC : bassins versants élémentaires ;
  • Rivers : tous les cours d'eau ;
Les cours d’eau sont découpés en autant de tronçons qu’il y a d’affluents sur leur parcours et ne sont pas nommés. Pour récupérer l’ensemble d’un cours d’eau on peut utiliser l’attribut MAINDRAIN_ID dont la valeur numérique caractérise un cours d’eau spécifique. Il suffit alors de combiner ces tronçons pour recréer le trajet en un seul chemin vectoriel.
  • Lakes : tous les lacs ; télécharger pour cela le fichier Personal Geodatabase file (Access) (de format .mdb) et l'ouvrir dans QGIS comme un shapefile ordinaire (attention, pour ce type de fichier particulier des erreurs peuvent survenir en cas de chemins comportant des accents ou des caractères spéciaux) ;
  • Ancillary data : contient les emplacements des barrages ;
  • Autres fichiers : voir aussi la description officielle de cette source : [5] (p.16).
Données vectorielles précises sous licence ouverte issues de la DCE (directive cadre sur l’eau) contenant des fichiers shapefiles : cours d'eau + plans d'eau + eaux de transition + eaux côtières. À peu près la même précision que la base précédente ECRINS, avec des lacunes des deux côtés : ECRINS contient plus de plans d'eau et en général plus de petits ruisseaux mais pas les canaux. Emprise : France.

Données complémentaires (vectorielles)[modifier | modifier le code]

Le fichier vectoriel géoréférencé, en général au format propriétaire shapefile, est accompagné de fichiers sans lesquels il ne peut généralement pas être correctement utilisé (fichiers .dbf (table d'attributs)et .shx : à quoi correspondent les diverses extensions des shapefiles).

Monde[modifier | modifier le code]

OpenStreetMap (OSM) est un projet dédié aux cartes routières et plans de villes créés à partir de données GPS recueillies sur le terrain par les contributeurs.
Fichiers au format shapefile .shp ou au format XML d'OpenStreetMap .osm : ces deux formats vectoriels sont géocodés et peuvent être lus par un logiciel SIG. Ils contiennent un grand nombre de données vectorielles très précises mais parfois incomplètes ou erronées. Plus le temps avance, plus les données sont améliorées par les mappeurs (contributeurs d'OSM).
Téléchargement d'une petite zone : directement via la carte d'osm > Exporter si la zone n'est pas trop large et/ou ne contient pas trop de nœuds. Une ville peu étendue convient. >Données XML (pour obtenir un fichier vectoriel .osm) ou >Image de carte pour obtenir un bitmap ou un svg (toutes les données seront pêle-mêle dans le fichier).
Les différents sites proposant le téléchargement de données osm régulièrement mises à jour : planet.osm.
Téléchargement par continent et pour certains pays sur Mapcruzin (par pays). On y trouve notamment, en shapefiles séparés, les routes, les voies ferrées et les cours d'eau provenant d'OpenStreetMap (éléments souvent compliqués à obtenir séparément).
Téléchargement par zone personnalisable : intéressant lorsque les fichiers par pays ou par région sont trop lourds à gérer par le processeur. Par mail : bbbike
Carte mondiale réalisée par vectorisation de diverses sources imprimées au format Vector Product Format (VPF) (ou au format Shapefiles sur le site de gis-lab). Contient de nombreuses couches classées par thème, dont les côtes, lacs (permanents et temporaires), cours d'eau (permanents et temporaires), courbes bathymétriques et topographiques, frontières internationales et étatiques, agglomérations, routes, voies ferrées, nature des sols et de la végétation, sources et puits, toponymes, etc. Les données sont réparties géographiquement en quatre fichiers compressés (176 à 257 Mb chaque). La précision spatiale de toutes ces données est assez faible ce qui limite leur utilisation à des cartes à petite échelle. Précision horizontale absolue : 2 040 m (données issues des Operational Navigation Charts – échelle : 1:1 000 000), 4 270 m (données issues des Jet Navigation Charts) ; précision verticale : +/- 152,4 m pour les contours issus des ONC, +/- 30 m pour les altitudes issues des ONC ; datum horizontal : WGS84 ; datum vertical : niveau moyen des mers.
Remarque importante : Bien que VMap-0 soit dans le domaine public, la majeure partie des cartes (à l'exception de celle couvrant l'Amérique du Nord) contiennent quelques données issues d'ESRI qui ne sont pas libres. Ces données concernent principalement des frontières politiques, limites administratives et noms et peuvent être discriminés grâce au code de l'objet en question en visualisant dans le logiciel SIG ses propriétés. Voir pour plus de détail les termes du copyright.
Astuce : Les frontières de la VMap-0 étant généralement sous copyright d'ESRI et d'autre part issues de cartes imprimées depuis un certain temps, il sera avantageux de les remplacer par celles du World Data Bank II (WDBII)[8] qui sont plus précises et plus à jour[9] que celles de la VMap-0.
Suit le même principe que les VMap-0 mais réalisées à partir des Joint Operations Graphics (JOGs) de la National Imagery and Mapping Agency (NIMA) au 1:250 000e. Précision spatiale : 125 à 500 m ; précision verticale : 0,5 à 2 m. Du fait que de nombreux pays considèrent la cartographie comme un monopole national, seules certaines zones Vmap-1 sont disponibles en libre accès.
Limites administratives (nationales, régionales, etc. – le niveau dépend du pays –) des États d'Afrique. Domaine public[10], assez précis et relativement à jour[11].
Comparaison de la précision des cours d'eau de l'arrondissement de Strasbourg : Naturalearth (jaune et orange), SWBD (rose) et OpenStreetMap (rouge).
Site collaboratif. Données complètes, — moins précises que celles d'OpenStreetMap, convenant donc pour des cartes à petite échelle.
Site semi-collaboratif sur la protection environnementale. Un bouton gris « shp » (shapefile) est prévu pour télécharger les limites des aires protégées choisies. Pour télécharger une aire donnée : trouver l'aire sur la carte, double-cliquer dessus : le bouton « shp » est en bas de la fiche de l'aire choisie. Pour télécharger toute la base : taper un espace dans la barre de recherche et faire rechercher, puis utiliser le bouton « shp » après avoir éventuellement filtré les résultats à l'aide de la colonne de droite (filtre par niveau IUCN, par pays, etc.). Attention, les limites ne sont pas toutes à jour, et certaines sont représentées par un carré.

Amérique du nord[modifier | modifier le code]

Le portail officiel de l'atlas général des États-Unis. Données vectorielles et bitmap sur de nombreux sujets classés par thèmes.
Remarque importante : Les données issues de l'USGS sont du domaine public, mais d'après l'avertissement, quelques données disponibles sur le site proviennent d'autres sources et sont soumises à droit d'auteur. Vérifier sur la documentation fournie avec chaque fichier les termes du copyright.
Accès au National Elevation Dataset (NED) qui est l'ensemble de MNT de référence pour les États-Unis à une résolution de 2' d'arc (environ 60 m) pour l'Alaska, 1' d'arc (env. 30 m) et 1/3' d'arc (env. 10 m) pour les autres États et territoires, 1/9' d'arc (env. 3 m) dans certaines zones. Le NED est complet, sans trous, à la différence des SRTM. Accès aussi au National Hydrography Dataset (NHD - hydrographie), aux cartes topographiques digitalisées, à la couverture du sol et à des images aériennes ortho-rectifiées. Projection Lat/Lon, datum NAD83.
Astuce : Le NHD est publié au format propriétaire ESRI Geodatabase qui ne sera probablement pas lu par la majorité des SIG. Ces données étaient auparavant aussi éditées au format Shapefile mais ne sont plus disponibles sur le site de l'USGS. Elles restent cependant téléchargeables dans leur version 1.0 sur le site de Horizon Systems, découpées par bassins hydrographiques (voir ici).
Remarque importante : Les données issues de l'USGS sont du domaine public, mais d'après l'avertissement, quelques données disponibles sur le site proviennent d'autres sources et sont soumises à droit d'auteur. Vérifier sur la documentation fournie avec chaque fichier les termes du copyright.
Importante collection de données matricielles et vectorielles de toutes sortes sur le Canada mais aussi l'Amérique du Nord en général. Données disponibles à différentes échelles. Certaines données se retrouvent sur GéoBase et l'Atlas des États-Unis.
Remarque : GéoGratis doit impérativement être citée comme source des données, les cartes créées en utilisant ce site ne peuvent donc pas être placées dans le domaine public.
Site parallèle à celui de GéoGratis. La base de données propose de nombreux produits matriciels de terrain, des images satellite et des données vectorielles : limites géopolitiques, réseau géodésique, réseau hydrologique, réseau routier, toponymes du Canada. Il est nécessaire d'ouvrir un compte (gratuit) avant de pouvoir télécharger des données.
Remarque : GéoBase doit impérativement être citée comme source des données, les cartes créées en utilisant ce site ne peuvent donc pas être placées dans le domaine public.

Europe et France[modifier | modifier le code]

L'AEE fournit un grand nombre de données shapefiles sur l'environnement, dont les zones Natura 2000 et les données Corine Land Cover (voir ci-dessous), parmi diverses autres données graphiques ou autres. Liste des données vectorielles. Conditions de réutilisations.
Quelques couches de Corine Land Cover
Fichiers vectoriels provenant du programme Corine Land Cover, concernant la surface des sols. La base de données est utilisée par OpenStreetMap : [9]. Les différentes zones sont décrites avec précision sur sia.eionet.europa.eu. Mentions obligatoires : Source : Union européenne – SOeS, CORINE Land Cover, année de datation des données : ....
Remarque : Corine Land Cover doit impérativement être citée comme source des données, les cartes créées en utilisant ce site ne peuvent donc pas être placées dans le domaine public.
Chaque fichier contient, pour une grande ville d'Europe et ses alentours (dont par exemple 31 villes de France), des données shapefiles similaires à celle de Corine Land Cover, mais beaucoup plus détaillées. Les données ne sont pas triées et doivent l'être dans le SIG pour être vraiment exploitables.
Site de l'IGN répertoriant les données SIG publiques. Attention, toutes ne sont pas librement réutilisables dans un cadre commercial (bien lire le descriptif des données). Parmi ces fichiers figure le fichier Geofla des limites de communes, de cantons, d'arrondissements et de départements de France. Attention, les cantons comprenant une partie de commune sont incorrects : ils sont amputés de cette partie de commune, et la commune elle-même (divisée donc entre plusieurs cantons) apparaît comme un canton à part entière.
Données de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) pour les limites de communes, les parcelles, etc. OpenStreetMap réutilise ces données ([10]) : attention, selon la DGFiP, « la rediffusion de ces données n'est autorisée que pour les produits composites, c'est à dire ceux constitués pour partie seulement du plan cadastral, et sous réserve que soient clairement indiqués l'origine et le millésime des données cadastrales utilisées (par exemple "source : Direction générales des finances publiques - année 2008"). » Il ne faut donc pas redistribuer les données brutes, ni utiliser les données du cadastres sans autres données complémentaires provenant d'autres sources.
Remarque : La DGFiP doit impérativement être citée comme source des données, les cartes créées en utilisant ce site ne peuvent donc pas être placées dans le domaine public.
Quelques fichiers vectoriels intéressants, sur l'occupation des sols principalement. Site encore embryonnaire.

Données historiques[modifier | modifier le code]

Données matricielles géoréférencées[modifier | modifier le code]

Données historiques calables dans un logiciel SIG.

Le fichier est assez lourd (554Mo) mais il peut être intégré dans un SIG (voir aussi forumSIG, 3e message). La carte est en noir et blanc.
  • Carte de Cassini (autre méthode permettant de sélectionner à loisir une partie seulement de la carte de Cassini, d'où un fichier moins lourd) : [12]. La carte est en couleurs.

Données matricielles non géoréférencées[modifier | modifier le code]

Les cartes sont dans ce cas de simples images, qu'il faut géoréférencer soi-même pour pouvoir les caler dans un SIG. Les sites proposant des cartes anciennes sont très nombreux, aussi on ne signalera ici que les plus remarquables.

  • université du Texas : nombreuses cartes anciennes. Certaines cartes sont copyrightées et clairement indiquées comme telles.
  • ...

Données vectorielles[modifier | modifier le code]

  • Forêts de la carte de Cassini : [13].
Le fichier compressé fait 18,4 Mo et il contient deux types de polygones fermés : les forêts (attribut « 1 ») et les zones sans forêt (attribut « 999 »). D'après le dépliant officiel du projet, cette couche SIG est disponible, à l'échelle régionale et nationale, libre de droit pour toute utilisation.
  • Landsat ETM+ (Orthorectified Landsat Enhanced Thematic Mapper Plus Imagery)
Meilleure qualité d'imagerie satellite (Landsat 7, année 2000) libre disponible qui peut par exemple être utilisée pour tracer les côtes pour les cartes à grande échelle quand les SWBD ne sont plus suffisamment précis. Images orthorectifiées et géo-référencées en fausses couleurs et au format MrSID des terres émergées comprises environ entre les latitudes de 60° S et 80° N. Chaque image couvre 5° en latitude sur toute la largeur d'un fuseau UTM (deux fuseaux – 12° – pour les latitudes supérieures à 60°). Projection UTM ; système géodésique WGS84 ; résolution par pixel : 14,25 m ; bande spectrale : composite des bandes 2, 4 et 7, chacune à la netteté augmentée grâce à la bande panchromatique ; précision de positionnement absolue : 50 m.
Dans la fenêtre de navigation représentant la carte mondiale, une fois déterminé le numéro de la carte souhaitée, cocher l'option Select Image puis cliquer dans le cadre de cette carte pour ouvrir une nouvelle fenêtre.
Remarque importante : Autoriser l'ouverture des fenêtres pop-up dans votre navigateur et/ou pare-feu pour pouvoir télécharger les fichiers.

Liens externes utiles[modifier | modifier le code]

Liste de listes similaires[modifier | modifier le code]

Projections cartographiques[modifier | modifier le code]

Site dédié aux projections cartographiques. Pour mieux comprendre ce domaine et savoir laquelle choisir en fonction de l'utilisation qui en est faite. Clair, complet, instructif et richement illustré.
Liste et caractéristiques des principales projections regroupées en une seule page. Utile pour une rapide vue d'ensemble.

Conseils à la création cartographique[modifier | modifier le code]

Site informatif sur la création de cartes avec ombres du relief. Présente un historique sur le sujet, les règles en matière de cartographie, donne des conseils techniques et esthétiques, compare les résultats de quelques logiciels SIG. Très instructif.
Site d'un cartographe du Service des Parcs Nationaux des États-Unis dont le sujet principal sont les cartes représentées avec les ombres du relief. Intéressants articles et didacticiels centrés sur la création cartographique.
Site consacré aux MNT et aux techniques de mapping, impressionnant par la richesse de son contenu, parfois relativement pointu. Organisé en une liste d'articles traitant chacun d'un sujet spécifique : logiciel SIG ou de rendu, détails sur une source de données, technique de digitalisation, etc. Quelques outils développés par le créateur du site. Très instructif.

Sites divers[modifier | modifier le code]

Site consacré à la modélisation de terrains en 3D. De nombreux liens intéressants vers des logiciels, des MNT de topographie et bathymétrie, etc.
Site d'un professeur passionné par la cartographie des îles. Approche originale puisqu'il n'utilise presque exclusivement que l'imagerie satellite pour tracer les contours lui permettant d'obtenir des cartes précises à grande échelle. Technique détaillée dans un didacticiel. Des heures de lecture (consulter les archives), de nombreux liens et d'intéressantes comparaisons entre les divers contours vectoriels de côtes disponibles sur les sites gouvernementaux.

Projets wiki[modifier | modifier le code]

Un wiki sur les systèmes d'information géographique (SIG). Bien que le projet ait démarré en février 2003, le site n'est pas très développé et semble peu actif.

Forums[modifier | modifier le code]

  1. Exemple : le fichier N48E001.hgt.zip (décompressé : N48E001.hgt) couvre la zone comprise entre les parallèles 48° N et 49° N et les méridiens 001° E et 002° E.
  2. Des versions dépréciées à une résolution de 30 sec. d'arc de 2015 et d'une minute d'arc de 2008 sont encore disponibles ici mais elles ne seront plus mises à jour.
  3. Le Global Seafloor Topography, aussi communément appelé Smith & Sandwell, est encore à l'heure actuelle la référence en matière de bathymétrie à l'échelle mondiale.
  4. La précision absolue officielle pour le WVS est de 500 m mais les éléments de dimensions inférieures à 100 m sont définis.
  5. Références : A. Turner et A. Nelson, Processing global selfconsistent hierarchical high-resolution shoreline (GSHHS) data version 1.2 into ESRI ARCGIS vector and raster data, novembre 2004 ; R. Feistel, New Shoreline Map-Drawing Data Available ; fichier README de la GSHHS.
  6. portailsig.org : SQLite - SpatiaLite: le pourquoi du comment
  7. Auparavant connu sous le nom « DCW » (Digital Chart of the World). Il existe actuellement un DCW qui est une mise à jour / amélioration de VMap-0 et est sous licence propriétaire d'ESRI. Ce qu'on appelle aujourd'hui « DCW » n'est donc pas librement réutilisable.
  8. Sélectionner l'option « All Political Boundaries from WDBII », « International Boundaries Only from WDBII » ou « Internal Boundaries Only from WDBII » suivant vos besoins.
  9. En comparant les tracés des frontières internationales de la VMap-0 et du WDBII avec ceux affichés par des cartes géopolitiques récentes d'organismes officiels, on peut noter des imprécisions dans la VMap-0 pouvant aller au-moins jusqu'à 30 km. Attention : même les tracés du WDBII ne sont pas à jour (voir par exemple les frontières du Yémen). Une source assez fiable pour corriger ces tracés est la section cartographique de l'ONU dont il faudra créer un PNG dans Inkscape à partir du PDF, puis l'importer dans le SIG et le géo-référencer pour que l'image se superpose correctement aux autres données.
  10. Tel qu'indiqué dans l'en-tête de la version anglophone du site.
  11. Certaines modifications récentes n'ont cependant pas encore été prises en compte, comme par exemple les nouvelles limites régionales en Algérie, au Maroc ou encore au Tchad (fin 2009).