Aglaé Auguié

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Aglaé Auguié
Portrait d'Aglaé Ney par François Gérard, années 1810
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Père
Pierre César Auguié (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Adélaïde Henriette Genêt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Adèle Auguié (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Michel Ney (de à )
Marie Jules Louis d'Y de Résigny (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Archives conservées par

Aglaé-Louise Ney, née Auguié (ou Auguier) de Lascans le à Paris où elle est morte le , est une dame française qui fut dame de compagnie de la première et de la seconde impératrice des Français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille de Pierre-César Auguié, écuyer[1],[2], successivement munitionnaire général aux vivres de l'armée, receveur général des finances et administrateur général des postes et d'Adélaïde-Henriette Genet, femme de chambre de la reine Marie-Antoinette, elle est recueillie par sa tante maternelle Henriette Campan lorsque sa mère, sur le point d’être arrêtée et envoyée à l’échafaud en 1794, préfère se suicider.

Elle épouse le maréchal Ney en et est, de 1804 à 1810, dame du palais de l’impératrice Joséphine, dont elle est devenue l’amie depuis leur séjour à la pension de sa tante, puis de l’impératrice Marie-Louise, de à .

Apres la chute de l'Empire et l'exécution du maréchal Ney, elle s'éloigne, attentivement surveillée par la police de la Restauration. Passant par Genève, elle se rend en Italie et s'installe à Florence. Elle séjourne aussi à Lucques. Elle supporte mal la solitude du veuvage et épouse secrètement en Italie le futur maréchal de camp, Louis d'Y de Résigny, officier d'ordonnance de l'empereur en 1815. Elle regagne la France en 1819. Elle vend l'hôtel de la rue de Bourbon, en loue un autre 56-62 rue Chantereine, aujourd'hui rue de la Victoire. Elle partage son temps entre Paris, et sa propriété des Coudreaux en Eure-et-Loir. Elle voyage aussi, fait des séjours à Arenenberg et Augsbourg chez la reine Hortense. Elle prend les eaux, ses stations préférées sont Baden et Saint-Sauveur. La Monarchie de Juillet prend à cœur d'atténuer les préjudices causés à la famille Ney par la rigueur légitimiste. La pension de la maréchale est rétablie. Ses deux fils aînés quittent le service de la Suède[3].

Elle meurt au 8 de la rue de l'Isly.

Descendance[modifier | modifier le code]

Iconographie[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Arnaud Chaffanjon, Napoléon et l’univers impérial, Paris, Serg, 1969, p. 197, 406 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Messire Pierre César Auguié, Écuyer, Conseiller Receveur Général des finances des Duchés de Lorraine et de Bar, Demeurant présentement à Paris, Rue neuve du Luxembourg, Paroisse St Roch.
  2. Edouard Harlé, Livret de Famille, Seconde Partie, Tome II, Bordeaux Imprimerie Wetterwald Frères, 1918 (numérisé de The Library of The University of North Carolina at Chapel Hill).
  3. Fonds du maréchal Ney et de sa famille (1753-1923)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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