Aesch (Bâle-Campagne)

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Aesch
Aesch (Bâle-Campagne)
Rue principale d'Aesch.
Blason de Aesch
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Bâle-Campagne Bâle-Campagne
District Arlesheim
Nom officiel Aesch (BL)
Maire Marianne Hollinger (PLR)
NPA 4147
No OFS 2761
Démographie
Population
permanente
10 607 hab. (31 décembre 2022)
Densité 1 435 hab./km2
Langue Allemand
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 10″ nord, 7° 35′ 39″ est
Altitude 315 m
Superficie 7,39 km2
Localisation
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Aesch
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Aesch
Géolocalisation sur la carte : canton de Bâle-Campagne
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Aesch
Liens
Site web www.aesch.bl.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Aesch est une commune suisse du canton de Bâle-Campagne, située dans le district d'Arlesheim.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de 500 m par Walter Mittelholzer (1922).

Aesch mesure 7,39 km2[2].

Aesch est situé à 10 km à vol d’oiseau au sud de Bâle, à une altitude de 315 mètres, le long du cours de la Birse. La commune d’Aesch couvre une superficie de 7,5 km2, dont 48 % de surfaces agricoles, 15 % de forêts, 36 % de surfaces bâties et 1 % de surfaces improductives.

Population[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Aesch compte 10 607 habitants au 31 décembre 2022[1]. Sa densité de population atteint 1435 hab./km².

Surnom[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont surnommés d' Chruselbeeri (les groseilles en suisse allemand)[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les restes de 47 personnes ont été retrouvés dans un dolmen, attestant une présence humaine au Néolithique[4]. Plus tard, trois châteaux médiévaux ont été construits, ils ont subi d’importants dégâts lors du tremblement de terre de Bâle de 1356.

De même que l'ensemble de la région, Aesch se convertit à la réforme protestante vers 1529, avant que le prince-évêque Jacques Christophe Blarer de Wartensee y impose la contre-réforme de 1582 à 1588. Pendant la guerre de Trente Ans, le village est à plusieurs reprises pillé. À cette époque, la viticulture jouait un grand rôle dans la commune.

Après avoir fait partie de la république rauracienne de 1792 Aesch est incluse dans la France, au sein du département du Mont-Terrible jusqu'en 1800, puis, jusqu'en 1815, du département du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible fut rattaché. Le traité de Vienne attribue Aesch à Bâle. En 1833, lors de la séparation de Bâle en Bâle-Ville et Bâle-Campagne, Aesch fait partie de ce dernier.

Économie[modifier | modifier le code]

Kostüm Kaiser est la plus grande entreprise de location et de confection de costumes historiques de Suisse. La commune d’Aesch est le plus grand producteur de vin du demi-canton de Bâle-Campagne.

Monuments et curiosités[modifier | modifier le code]

  • Le château d'Aesch, édifié entre 1604 et 1607 sur ordre de l'évêque de Bâle Jakob Christoph Blarer von Wartensee, est le domaine familial de la famille Blarer depuis 1607. Il subsiste d'importants éléments d'habitation, des parties du mur de la cour et des bâtiments utilitaires. La grange du château abrite aujourd'hui le musée régional (Heimatmuseum Aesch)[5].
  • Un collège moderne se trouve également dans le village, construit en béton armé sans revêtement entre 1958 et 1962. Il est l'œuvre des architectes Walter Maria Förderer[6], Rolf Georg Otto [7] et Hans Zwimpfer[8].
  • Une tombe-dolmen[4] du Néolithique se trouve à l'endroit le plus élevé du Gmeiniwald[9].

Transports[modifier | modifier le code]

La gare CFF de Aesch est située sur la ligne régionale Laufon-Bâle et a été aménagée en 1875 comme tronçon de la ligne Delémont-Bâle. En gare d'Aesch jusqu'en 1993, les convois du milieu pouvaient être sur le territoire de Bâle-Campagne, la locomotive dans le canton de Berne, et les derniers wagons dans le canton de Soleure. La ligne de tramway no 11 relie Aesch à la gare de Bâle CFF.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a et b « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 2
  4. a et b Le dolmen d’Aesch
  5. « Heimatmuseum Aesch - Herzlich Willkommen - 4147 Aesch, Baselland », sur www.heimatmuseum-aesch.ch (consulté le )
  6. « Förderer, Walter Maria », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  7. « Otto, Rolf Georg », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  8. « Zwimpfer, Hans », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
  9. Guide culturel de la Suisse, Zürich, Ex Libris, , 445 p., p. 31

Liens externes[modifier | modifier le code]

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