Achille Paysant

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Achille Paysant
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Achille Charles Parfait PaysantVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
signature d'Achille Paysant
Signature d’Achille Paysant dans son dossier de Légion d’honneur.

Achille Paysant[1] (Villepail, [2] - Paris, ) est un poète français.

Homme de lettres[modifier | modifier le code]

Fils d'un notaire de Bais, il étudie au lycée Charlemagne[3]. Il obtient en 1858 un accessit en discours français au Concours général.

Membre de l'Université, il est reçu en 1865 à l'agrégation de grammaire[4], sans passer par l'École normale. Il est professeur à Morlaix en 1865, à Juilly de 1866 à 1869, au Lycée Stanislas de 1868 à 1877, puis il exerce sa carrière d'enseignant au lycée Henri-IV de 1877 à 1904 auprès des petites classes. Il est chevalier de la Légion d'honneur en 1898. Avec Marguerite Duportal, Émile Trolliet, Lya Berger, Gustave Zidler, Henri Allorge, Pierre Billaud, il fait partie dès l’origine du groupe de la Revue des poètes fondée par Ernest Prévost. Il participa aussi à la Revue idéaliste d'Émile Trolliet. Il repose au cimetière de Gentilly (Paris 13e)

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Chêne, poème, Toulouse, impr. de Rouget frères et Delahaut, 1869, 11 p., académie des Jeux floraux 1869.
  • En famille : Petits poèmes ; Le Printemps et l'automne ; En famille ; Vers Dieu ; Menues rimes, Lemerre, 1888, V-217 p., in-16.
- Prix Archon-Despérouses 1890 de l’Académie française
  • Vers Dieu. La nature - l'amour - la douleur - la foi, Paris[5], Jouve, Éditions de la Revue des Poètes[6], 1912, 1 vol. in-12, 400 p.
- Prix François-Coppée 1913 de l’Académie française

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ou Paysan
  2. Né à Chattemoue, en Villepail, au domicile de son grand-père maternel Jacques Parfait Digeon, qui déclara la naissance en l'absence du père Charles Auguste Paysant. Celui-ci était notaire à Javron de 1836 à 1838, puis notaire à Bais de 1838 à 1853.
  3. Il obtient en seconde trois accessits en narration latine, en vers latins et en version latine.
  4. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1950 », sur Ressources numériques en histoire de l'éducation (consulté le ).
  5. Cet ouvrage fut prix François-Coppée de l'Académie française et Grand prix de littérature spiritualiste (poésie) en 1913.
  6. Ernest Prévost est le fondateur de la Revue des poètes.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lucien Viborel, Les Fleurs du bien : anthologie de poésie catholique des XIXe et XXe siècles, Paris, F. Lanore, , 238 p. (ISBN 978-2-85157-270-7, OCLC 301789601, lire en ligne), p. 94.
  • Marc Citoleux, Achille Paysant. — Un poète universitaire, compte-rendu in: Revue internationale de l'enseignement n⁰ 64 1912, p. 184-188 [lire en ligne].

Liens externes[modifier | modifier le code]