Académie d'éducation et d'études sociales

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Académie d’éducation et d’études sociales
Histoire
Fondation
Origine
Cadre
Sigle
AESVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Objectif
Approfondir le christianisme social.
Siège
Paris (5, rue Las Cases, 75007, Paris)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Organisation
Membres
40
Fondateur
Edmond Bruwaert (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
SIRET

L’Académie d’éducation et d’études sociales (AES), fondée en 1922 en France, regroupe des personnalités qui étudient les questions de société dans l'esprit de l’enseignement social chrétien. Les discussions organisées chaque année sur un thème différent sont publiées dans des annales. Par ailleurs, en association avec l'association d’éducation et d’entraide sociales en Suisse, l'académie décerne le prix « Humanisme chrétien ».

Objet[modifier | modifier le code]

Créée en 1922 par le diplomate Edmond Bruwaert[1], sous forme d'association loi de 1901, l’AES vise à diffuser l'enseignement chrétien en matière sociale[2].

Elle se définit comme « un cercle de réflexion et d’études des questions sociales et éducatives, qui s’attache aux applications de l’enseignement social chrétien et communique ses travaux à un public de responsables dans la cité »[3].

L'AES a pour but d'étudier les questions de société dans un esprit conforme à la tradition chrétienne et humaniste, de rechercher les applications possibles des principes posés et de communiquer ses travaux à un public de responsables dans les Églises et la société[4].

Membres[modifier | modifier le code]

L'association regroupe des membres titulaires, associés ou correspondants, en France et dans les pays francophones, qui veulent contribuer à approfondir le christianisme social.

Depuis 2017, le président est la journaliste et écrivain Marie-Joëlle Guillaume[5]. Les anciens présidents ont été successivement le cardinal Alfred Baudrillart[6], Georges Goyau, Jean Lerolle[7], Joseph Zamanski[8], Robert Garric[9], Henri Guitton[10], André Aumonier[11], Jean-Didier Lecaillon[12] et Ghislain Lafont[13].

De nombreuses personnalités en sont ou ont été membres : Jacques Arsac[14], Francis Jacques[15],[16], Philippe Laburthe-Tolra[17], Chantal Delsol[2], Pierre de Lauzun[2].

Annales[modifier | modifier le code]

Depuis l'année 1997-1998, les travaux sont publiés annuellement dans des annales[18]. Quelques parutions :

recension d’Édouard Boné en ligne[4].
recension de P. Detienne[19].
recension de Benoît Bourgine[20].
recension de Philibert Secrétain[22].
recension de François Odinet[23].
recension d'Anna Spillmann[24].
Recension de Bruno Saintôt[25].

Prix[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2003, l'AES a remis le « Prix de l'Académie »[27]. Ont été notamment primés :

Depuis 2004, un comité franco-suisse réunissant l’Académie d’éducation et d’études sociales à Paris et l’Association d’éducation et d’entraide sociales en Suisse décerne le prix Humanisme chrétien. Ce comité cherche à promouvoir toutes formes d’action touchant « l’éducation et les applications de l’enseignement social chrétien », ainsi que d’encourager la diffusion « d’œuvres dessinant les contours d’un humanisme chrétien »[33]. Ce prix récompense un ouvrage « novateur et formateur, accessible à un large public et s’inspirant des principes de l’humanisme social chrétien »[34]. Il a été remis en 2016 à Grégor Puppinck, pour son étude La Famille, les droits de l’homme et la vie éternelle[35], en 2018, à Thierry Magnin, recteur de l'université catholique de Lyon, pour son ouvrage Penser l’humain au temps de l'homme augmenté[36], en 2021, à Thomas Ailleret pour son ouvrage Vivre en chrétien, quésaco ? La doctrine sociale de l’Église en action[37].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Droulers, Le père Desbuquois et l'Action Populaire, 1981, p. 72, [lire en ligne].
  2. a b et c « Les réseaux classiques pour séduire la Macronie », sur le site de la revue Challenges, (consulté le ).
  3. « Académie d’Éducation et d’Études sociales | AES », sur le site de l'AES (consulté le ).
  4. a et b Recension d’Édouard Boné en ligne
  5. « Conseil d'administration », sur le site de l'AES (consulté le ).
  6. Robert Frank, Les relations culturelles internationales au XXe siècle : de la diplomatie culturelle à l'acculturation, p. 44, [lire en ligne].
  7. Biographie de Jean Lerolle sur le site de l'Assemblée nationale.
  8. Le portail national des archives.
  9. Notice consacrée à Robert Garric dans Le Maitron.
  10. Le site de l'Académie des sciences morales et politique.
  11. Notice consacrée à André Aumonier dans le Who's Who.
  12. Le site de l'ONG ECLJ destinée à la promotion et la protection des droits de l’homme en Europe et dans le monde.
  13. Notice consacrée à Ghislain Lafont sur le site lesbiographies.com.
  14. « Notice biographique de Jacques Arsac », sur le site de l'Académie des sciences (consulté le ).
  15. « Professeur Francis Jacques », sur Le site de l'Académie catholique de France (consulté le ).
  16. Francis Jacques, Dictionnaire de la demeurance.
  17. « Philippe Laburthe-Tolra », sur Le site des cultures africaines (consulté le ).
  18. Site de La Procure.
  19. Commentaire de P. Detienne.
  20. Commentaire de Benoît Bourgine.
  21. « Créationnisme et homophobie s'invitent au lycée », sur le site du magazine L'Obs, (consulté le ).
  22. Recension de Philibert Secrétain.
  23. Recension de François Odinet.
  24. Recension d'Anna Spillmann.
  25. Recension de Bruno Saintôt.
  26. Le site de la CFTC.
  27. des prix sur le site de l'association.
  28. Article paru dans Le Figaro, 22 janvier 2016.
  29. (en) The Pontifical Academy of Social Sciences.
  30. Site des éditions de Paris.
  31. Présentation de l'éditeur.
  32. Site de l'association internationale Foi et Lumière.
  33. « Grégor Puppinck, lauréat du prix de l’Humanisme chrétien 2016 », sur le site du quotidien La Croix, (consulté le ).
  34. « Europe: le Prix Humanisme chrétien 2016 attribué à Grégor Puppinck », sur le site de l'agence de presse ZENIT, (consulté le ).
  35. Pierre Erceau, « Grégor Puppinck lauréat du Prix Humanisme Chrétien 2016 », sur le site du magazine Famille chrétienne, (consulté le ).
  36. Claire Lesegretain, « Le père Thierry Magnin se voit décerner le prix Humanisme Chrétien 2018 », sur le site du quotidien La Croix, (consulté le ).
  37. « Septembre 2021 : le livre de Thomas Ailleret (2004) primé », sur le site de l'association La Jaune et la Rouge (consulté le ).