Abus de confiance (film)

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Abus de confiance

Réalisation Henri Decoin
Scénario Jean Boyer
Henri Decoin
Pierre Wolff
Acteurs principaux
Sociétés de production Union des distributeurs indépendants français (UDIF)
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 95 minutes
Sortie 1937

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Abus de confiance est un film français réalisé par Henri Decoin, sorti en 1937.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Lydia, 22 ans, se retrouve sans un sou après le décès de sa grand-mère qui était sa seule famille. Elle doit abandonner ses études de droit et chercher un emploi. Elle préfère se laisser mourir de faim plutôt que de se vendre à des employeurs libidineux. Son amie Alice lui propose une combine pour s'en sortir : elle a trouvé dans un lot acheté par son oncle antiquaire, un album où des souvenirs écrits au jour le jour par une jeune comédienne inconnue, morte il y a vingt ans, relatent son amour pour l'homme qui l'a quittée pour se marier et qu’elle n’a jamais cherché à revoir, avant de suicider. Cet homme, Jacques Ferney, un historien connu et très riche, ignore qu'il lui a laissé une petite fille. Alice propose à Lydia de se faire passer auprès de Ferney pour sa fille.

Refusant catégoriquement cette proposition, Lydia cherche en vain du travail honnête et finit par se rendre à Versailles chez Jacques Ferney, lequel est bouleversé par cette rencontre qui ravive ses souvenirs de jeunesse et ses remords. Plus détendue, Lydia passe une soirée heureuse avec un camarade de faculté, jusqu'au moment où elle se rend compte qu'il veut l'emmener à l'hôtel. Choquée, elle part en courant et tombe dans un escalier, faisant une commotion cérébrale. Elle est admise à l’hôpital Beaujon. Jacques Ferney, sans nouvelles, demande à Pierre, son secrétaire, de faire des recherches. Il la retrouve effectivement et Ferney lui rend visite à l’Hôpital.

L'écrivain doit avouer la situation à Hélène, sa femme, qui s'inquiétait. Bien que blessée par les années de silence de son mari sur son passé, celle-ci lui enjoint de recueillir celle qu'il croit être sa fille. Pourtant, avec le temps et les commérages, Hélène se doute de l'imposture de Lydia, qu'elle fait avouer à Alice en la menaçant d'en parler à ses parents. Hélène promet à Alice, très émue, de garder le secret. Or, Lydia, à la fin de ses études de droit, doit prononcer sa première plaidoirie : elle défendra Renée qui, sans ressources, s'est fait passer pour la meilleure amie d'une jeune fille morte auprès de sa mère, abusant de sa confiance. Jacques et Hélène Ferney viennent assister au premier procès de "Maître" Lydia. Devant un auditoire retourné, Lydia gagne le procès en plaidant avec une sensibilité peu commune. Puis, se sentant coupable, elle est prête à fuir le domicile des Ferney mais, il est trop tard, parce qu’Hélène, comprenant le désarroi de la jeune avocate, lui pardonne sa supercherie passée et lui demande de se taire pour éviter à son mari une déception trop cruelle...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Lieux de tournage[modifier | modifier le code]

On reconnait la Faculté de droit de Paris, les quais de la gare de Versailles-Rive-Droite et la Place d'Armes à Versailles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le nom de l’acteur Marais (sans prénom) figure bien dans le générique des noms d’interprètes du film Abus de confiance. En 1937, Jean Marais, jeune acteur débutant au théâtre, fait aussi un peu de figuration au cinéma. Cependant rien ne prouve que ce soit lui dans le film de Decoin, car la lecture attentive de l’ensemble du film ne révèle pas du tout sa présence.

Liens externes[modifier | modifier le code]