Abbaye Saint-Pierre-Saint-Paul de Solignac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Abbaye de Solignac)

Abbaye Saint-Pierre-Saint-Paul de Solignac
Image illustrative de l’article Abbaye Saint-Pierre-Saint-Paul de Solignac
Église abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul devenue depuis la Révolution église paroissiale sous le vocable de Saint-Michel.
Présentation
Culte catholique romain
Dédicataire Saint Pierre et Saint Paul ; Saint Michel
Type ancienne abbaye
Rattachement Bénédictins
Début de la construction VIIe siècle
Fin des travaux XIIIe siècle
Style dominant Romane
Protection Logo monument historique Classé MH (1862)
Logo monument historique Inscrit MH (1944, Porte)
Site web https://benedictins-solignac.com/
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Ville Solignac
Coordonnées 45° 45′ 17″ nord, 1° 16′ 31″ est[1]
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
(Voir situation sur carte : Haute-Vienne)
Abbaye Saint-Pierre-Saint-Paul de Solignac
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye Saint-Pierre-Saint-Paul de Solignac

L'abbaye de Solignac est une abbaye fondée à Salignac, devenu Solignac, près de Limoges, en Haute-Vienne par saint Éloi.

Histoire de l'abbaye[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Nef sur file de coupoles.
Chevet et bras sud du transept.

L'abbaye de Solignac[2] a été fondée par saint Éloi, futur évêque de Noyon qui demande au roi Dagobert Ier le village de Solemniacum, (la terre de Solignac) pour y fonder un monastère.

« Mon roi et maître, que ta bonté veuille m’accorder pour que je puisse y construire une échelle pour toi et pour moi, par laquelle nous mériterons de monter tous deux dans le royaume céleste ». La charte de cession de l'abbaye faite par Eloi à la communauté monastique qui l'occupe date du de la dixième année du roi Dagobert, soit la dixième année après la mort du roi Clotaire II, le 22 novembre 638, ce qui permet de situer la fondation du monastère quelques mois, voire une ou deux années auparavant. L'acte est fait « en l'honneur des saints Pierre et Paul Apôtres, Pancrace et Denys Martyrs et leurs compagnons, des saints Martin, Médard, Rémi et Germain Confesseurs. »

La charte de cession est contre-signée par les évêques Adeodatus de Mâcon, Madegilosus de Tours, Chanoaldus de Laon, Maurin de Beauvais, Salapius de Nantes, Hildegarius de Sens et Loup de Limoges[3],[4].

Cette abbaye échappait à la juridiction de l'évêque, mais était soumise au roi. L'acte donne aux religieux la propriété perpétuelle de l'abbaye s'ils suivent les règles de saint Benoît et saint Colomban (regulam Beatissimorum Patrum Benedicti et Columbani).

Selon la légende, saint Éloi serait monté sur un rocher sur les « hauteurs » de Solignac (ce rocher se nomme d'ailleurs le rocher Saint Éloi). De ce rocher, il aurait lancé un marteau. À l'endroit où le marteau serait tombé, il aurait fondé l'abbaye[5].

Évolution du statut[modifier | modifier le code]

Éloi admirait l'abbaye de Luxeuil fondée par saint Colomban. Il en fait venir des moines, avec le premier abbé, saint Remacle.

La règle primitive était celle de Luxeuil, car la communauté arrivait de l'abbaye de Luxeuil en Haute-Saône. La règle était inspirée des prescriptions de saint Colomban et de saint Benoît. Le premier abbé fut saint Remacle qui quelques années plus tard fut nommé évêque de Maastricht.

Saint Ouen écrit que cette abbaye a eu rapidement de l'importance. L'abbaye compte rapidement cent cinquante moines. Saint Ouen, ami de saint Éloi, dans le récit de sa Vie qu'il a composé, décrit un lieu « fertile et plaisant », « des vergers copieux et bien arrosés », « la proximité d'une belle rivière ». Il déclare pour le monastère : « j'y ai vu une si belle observance de la sainte Règle que la vie de ses moines est presque unique en son genre lorsqu'on la compare à celle des autres monastères de la Gaule ». Il précise que « là se trouvent de nombreux ouvriers habiles aux différents arts et métiers, et tous se sont élevés à la plus haute perfection par la crainte du Christ et la pratique d'une prompte obéissance ». L'abbaye de Solignac est alors un grand atelier d'orfèvrerie[6].

Après Éloi[modifier | modifier le code]

Quand Remacle quitte l'abbaye pour devenir évêque de Maastricht, il amène avec lui saint Hadelin, originaire d'Aquitaine, où il a été abbé de Celles puis de Visé. Un jeune esclave Saxon racheté par saint Éloi, est entré dans l'abbaye. Thillo (connu sous le nom de saint Tillo ou saint Théau) est le successeur d'Éloi à la direction de la fabrication de pièces d’orfèvrerie[6]. Il va devenir ermite à Brageac près de Mauriac, puis revient pour mourir, en 702, près de Solignac sur le lieu de l'église du Vigen.

Entre le VIIIe siècle et le XIe siècle vont se succéder des troubles et des périodes de relèvement. Des invasions sarrasines vers 732-735, une incursion en 793 d'origine non précisée causant des dégâts nécessitant que Pépin le Bref, puis Charlemagne, accordent des privilèges. En 817, c'est Louis le Pieux qui accorde des privilèges pour reconstruire l'abbaye.

En 820, l’abbé Aigulf impose la règle bénédictine réformée par saint Benoît d'Aniane.

En 823, Raoul de Turenne devint probablement clerc à l'abbaye de Solignac. C'est l'explication de l'aide qu'il a demandé à l'abbaye de Solignac quand il a fondé plusieurs abbayes sur les terres de ses villas comme Végennes et Beaulieu.

Vers 855, Cunibert, abbé de Solignac successeur d'Aigulf, fournit des moines pour la fondation de l'abbaye de Beaulieu.

Les incursions vikings vont provoquer la venue des reliques de saint Martial de Limoges à Solignac. Puis, vers 860 ou 864, c'est l'abbaye de Solignac qui est pillée et incendiée. Des religieux qui se sont réfugiés à Vic-Fezensac ramènent les reliques de sainte Fauste.

En 866, on note la présence de l'abbé Bernard au concile de Soissons présidé par Charles le Chauve.

Le , le pape Martin II accorde une charte et prend sous son patronage de l’abbaye de Solignac et confirme les biens de l’abbaye.

Le , charte donnée de l’abbaye Saint-Mesmin de Micy par le roi Eudes.

Charles le Simple donne avec l'accord de l'évêque de Limoges Turpion, le , seize églises à Solignac pour l'aider à se relever des destructions dues à la période d'anarchie. On ne sait rien des constructions de cette période.

En 942 l'abbé Géraud II fonde avec l'abbaye de Fleury-Saint-Benoît une « fraternité » de prière. Il y a eu des échanges entre les deux abbayes. Par exemple, Bernard II, abbé de Solignac en 983, puis de Beaulieu, enfin évêque de Cahors, a été l'élève d'Abbon de Fleury. Son successeur, Amblard, rappelle dans une lettre à Hervé, trésorier et bâtisseur de la basilique Saint-Martin-de-Tours, qu'il a été son condisciple à Fleury.

L'abbaye Saint-Pierre du Vigeois, fondée par Saint Yrieix avant 572, s'affilie à Solignac au début du XIe siècle. Sa communauté était très importante, une centaine de moines.

En 1031, Géraud III participe au concile de Limoges au cours duquel Dieudonné, évêque de Cahors, prêche la trêve de Dieu.

Reconstruction de l'abbatiale, révoltes et guerres[modifier | modifier le code]

De nombreux dons sont faits à l'abbaye aux XIe et XIIe siècles. Ils vont permettre la reconstruction de l'abbatiale. Les papes Eugène III, en 1147, et Adrien IV accordent des bulles confirmant les titres et droits de l'abbaye. L’empereur Frédéric Barberousse écrit en 1157 une lettre au roi d’Angleterre, lui recommandant l’abbaye.

La première moitié du XIIIe siècle marque une insurrection des habitants car la bourgeoisie marchande ne voulait plus rendre de compte à l'abbé. La tour-porche est saisie par les habitants du village pendant les troubles de 1240-1246.

Le vicomte de Limoges dut intervenir en pour rendre l'abbaye aux religieux. Les moines ont eu des litiges avec les seigneurs du château de Chalucet au XIIIe siècle.

En 1388, des bandes anglaises incendient le chœur de l’église. Le pape d'Avignon Clément VII accorde des indulgences pour permettre sa restauration.

En mars 1422, les Anglais sont à Solignac. En 1460, l'abbé Martial Bony de Lavergne fait poser des vitraux et installe des stalles. C'est probablement sous son abbatiat qu'est démoli un clocher qui existait sur le croisillon Nord.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

L’abbaye est mise en commende en 1503. Les troupes protestantes, après leur victoire à la Roche-l'Abeille, pillent l'abbaye en 1569. Les châsses sont brisées et les reliques brûlées. Mais les archives ont pu être conservées. En 1574, André, vicomte de Bourdeilles, sénéchal de Périgord, après s’être emparé de l’abbaye avec le seigneur de Pierre-Buffière, obtient du roi le don de l’abbaye.

Ruinée par les guerres de Religion et les révoltes paysannes, l'abbaye se releva pendant la Contre-Réforme catholique, lorsque le , l'abbé commendataire Jean Jaubert de Barrault, évêque de Bazas, suivant l'exemple de l'abbaye de Saint-Augustin à Limoges, fit appel à six moines de la Congrégation de Saint-Maur qui restaurèrent la règle bénédictine. Ils se heurtèrent à l'hostilité des moines en place aussi l'abbaye fut partagée et les Mauristes se contentèrent d'une petite chapelle jusqu'à ce que la mort emporte les opposants, en 1635.

L'abbatiale est alors séparée par un mur pour permettre d'installer l'église paroissiale dans la nef. Au début du XVIIIe siècle, après un incendie qui détruisit une partie du bâtiment principal on reconstruisit la partie Ouest dans le style de l'époque.

Révolution française[modifier | modifier le code]

En 1790, les quatorze moines que comptait encore l'abbaye furent jetés dehors par la Révolution française. L’abbatiale devint alors église paroissiale, l’église Saint-Michel ayant été vendue aux enchères puis exploitée comme carrière de pierres. Les bâtiments de l'abbaye servirent de prison, notamment pour des prêtres réfractaires (lesquels furent ensuite envoyés aux pontons de Rochefort) et des religieuses[7],[8],[9].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Sous l'Empire, l'abbaye devint un pensionnat de jeunes filles, puis elle abrita une fabrique de porcelaine jusqu'en 1930. De 1939 à 1945, les normaliens d'Obernai (Bas-Rhin) y trouvèrent refuge. Les oblats de Marie prirent possession des lieux en 1946, et les bâtiments devinrent séminaire, puis lieu de retraite.

« C'était en 1945. les Oblats cherchaient alors un lieu suffisamment grand pour accueillir les nombreuses entrées dans la congrégation. Ils jetèrent leur dévolu sur l'abbaye de Solignac, qu'ils connaissaient pour avoir prêché des missions paroissiales dans le secteur avant-guerre… L'aventure dura jusqu'au début des années 70[10]. »

La porte d'entrée de l'ancienne abbaye est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 24 janvier 1944[11].

L'abbaye a ensuite été occupée par la communauté du Verbe de Vie, locataire des oblats de Marie. En 2011, le diocèse de Limoges se porte acquéreur de l'abbaye auprès des oblats de Marie[12].

Une nouvelle fondation de l'abbaye Saint Joseph de Clairval[modifier | modifier le code]

La reprise de la vie contemplative[modifier | modifier le code]

À partir de novembre 2021, l'abbaye abrite à nouveau une vie monastique contemplative, avec l'installation à partir d'août du prieuré Saint-Joseph fondé par les moines bénédictins de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval de Flavigny-sur-Ozerain (Côte-d'Or)[13],[14].

« L'abbaye et son abbatiale vont ainsi renouer avec ce pour quoi elles ont été érigées et reprendre le fil de 1 150 ans de présence bénédictine[15]. »

Travaux et projets envisagés[modifier | modifier le code]

Après 20 ans d'inoccupation, l'ampleur des travaux à réaliser, pour les bénédictins, est importante: 10 000 m2 de surface développée, 6 hectares d'emprise foncière, 4 000 m2 de toiture, 250 fenêtres et des kilomètres de réseaux. Après les travaux nécessaires à l'installation des moines, le chantier le plus urgent est celui du porche Saint-Jean qui menaçait ruine et a été sécurisé dans l'hiver 2020-2021[16].

L'abbaye entre en chantier pour de longues années.

Construction de l'église abbatiale Saint-Pierre-Saint-Paul[modifier | modifier le code]

On ne possède pas d'informations sur les églises précédant l'église actuelle[17] et la consécration de l'église actuelle est sujette à discussion :

  • Félix de Verneilh fait remonter la consécration à 1143. Mais le document sur lequel un secrétaire de l'Hôtel de ville de Limoges aurait lu cette date a disparu.
  • En 1178 est une date donnée dans plusieurs textes d'un incendie qui a détruit la toiture et le mobilier de l'abbatiale et des bâtiments monastiques.
  • En 1195, d'après l'abbé Nadaud, une nouvelle consécration aurait eu lieu à la suite de la reconstruction. Mais cette date est considérée par certains historiens comme douteuse.
  • Le est la date de consécration par l'évêque Jean de Veyrac donnée par le moine Bernard Ithier contemporain à l'évènement. C'est la date qui a été retenue par les Mauristes.

Un essai de chronologie de la construction a été proposé en recoupant les dates données ci-dessus avec d'autres églises à file de coupoles de la région :

Les rapprochements de style rendent probable la construction des deux travées de la nef avec coupoles avant 1143. Il en est probablement de même pour la coupole de la croisée du transept.

Il est probable que l'incendie de 1178 a dû nécessiter de restaurer le chœur de l'abbatiale qui a dû être le plus touché, mais en conservant le plan initial car il rappelle ceux de Cahors, de Souillac et du Vigeois construit vers 1130.

Fresque du XVe siècle représentant saint Christophe.

Certains ont fait remarquer que si les destructions ont été limitées, la date certaine de consécration de 1211 paraît tardive. Cette date serait due à la reconstruction partielle des croisillons et des absidioles, ce que traduirait la différence entre les deux croisillons.

La tour-porche date du début du XIIIe siècle. Il se peut que des éléments de la base du clocher plus ancien aient été réutilisés dans la tour-porche mais la voûte est gothique. Pendant l'administration de l'abbé Hugues de Maumont (1195-1228) ont été construits le troisième étage de la tour-porche, le cloître des religieux et celui de l'information (« fecit feri claustrum per integrum et claustrum de infirmatorio et tertiam partem clocherii superiorem »).

Le mur occidental du croisillon sud a dû être refait au XVIIe siècle.

La foudre détruit le le petit clocher en charpente surmontant la croisée du transept. Il a été reconstruit, mais n'existe plus.

Le dernier étage du clocher occidental était cantonné de tourelles semblables au clocher d'Eymoutiers. Il s'est effondré le . Il a été remplacé au début du XIXe siècle par un clocher-mur.

L'église abbatiale est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1862[18].

Pendant la restauration de 1951, il a été mis au jour une peinture du XVe siècle représentant saint Christophe sur un pilier de la croisée du transept.

Architecture de l'abbaye[modifier | modifier le code]

Des remparts ceinturaient le domaine abbatial.

L'ensemble des bâtiments datent des XIIe et XIIIe siècles mais ont été restaurés à plusieurs reprises. Ils s'inscrivent dans un quadrilatère dont la nef de l'église constitue un des côtés.

L’église abbatiale[modifier | modifier le code]

L'église abbatiale fut construite sur une longue période : la nef durant la première moitié du XIIe siècle, le chœur et le transept après l’incendie de 1178 et le clocher-porche au début du XIIIe siècle. C'est la seule abbatiale à file de coupoles du Limousin et un joyau de l'art roman.

C'est au XVIe siècle que l'intérieur fut restauré avec en particulier aménagement des stalles sculptées.

Les bâtiments monastiques[modifier | modifier le code]

Remise en état, l'abbatiale retrouva sa fonction en 1635. Cent ans plus tard, le cloître et les bâtiments conventuels furent entièrement reconstruits mais en respectant l'architecture romane.

Le cloître disparaît au début du XXe siècle quand les locaux abritent la fabrique de porcelaine.

Les bâtiments monastiques actuels sont du XVIIIe siècle. Il dessinent un E avec trois des côtés de l'ensemble monastique et une aile centrale. Tous sont de lignes sobres et couverts de toitures à deux pans.

Abbés[modifier | modifier le code]

Moines et personnalités célèbres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Géoportail, Services de géodésie et nivellement.
  2. Renaissance de Solignac-Le Vigen : Abbaye.
  3. Adolphe Napoléon Didron, Édouard Didron, Annales archéologiques, vol. 20, 1860, Libraire archéologiques de Victor Didron (Paris), [lire en ligne].
  4. Congrès scientifique de France. 16e sessions. Mémoires et procès-verbaux. Tome second, 1860, [lire en ligne].
  5. Un lancer de marteau fondateur.
  6. a et b Henry Havard, Histoire de l'orfèvrerie française, Paris, Librairies-imprimeries réunies, , 472 p. (lire en ligne), p. 69.
  7. Edmond Laubat, « Bref historique de l'Abbaye », Revue d'information municipale de Solignac,‎ , p. 8-9 (lire en ligne).
  8. Inconnu, « L’Abbaye de Solignac, son histoire, son avenir ! ».
  9. Sébastien Champagne, « Solignac », sur detours-en-limousin.com, (consulté le ).
  10. Investissement du lieu par les oblats de Marie.
  11. Notice no PA00100501, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  12. Un avenir pour l'abbaye de Solignac.
  13. « Communiqué », sur diocese-limoges.fr, (consulté le ).
  14. Frédéric Potet, « « Ils ont réussi le tour de force de diviser le village » : à Solignac, les moines de la discorde », lemonde.fr, (consulté le )
  15. Prieuré Saint-Joseph, diocese-limoges.fr.
  16. « Renaissance de l'abbaye de Solignac », interview exclusive de Dom Jean-Bernard Marie Bories, père abbé de Saint-Joseph de Clairval. Supplément au Sillon de juin 2021 p. 4.
  17. Renaissance de Solignac-Le Vigen : Abbatiale.
  18. Notice no PA00100503, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Par ordre chronologique de publication :

  • Dom Michel Germain, Matériaux du Monasticon Gallicanum, ms. Latin 11821 « Regalis S. Petri Solemniacensis abbatiæ delineatio »
  • Abbé Jacques Texier, Notice historique et descriptive de l'abbaye de Solignac, Librairie archéologique de Victor Didron, Paris, 1840 (lire en ligne)
  • Abbé Jean-Baptiste Louis Roy de Pierrefitte, « Abbaye de Solignac », dans Études historiques sur les monastères du Limousin et de la Marche, Veuve Betouille imprimeur-libraire, Guéret, 1857-1863, tome 1, XVIII, p. 1-44 (lire en ligne)
  • Vie de saint Éloi, évêque de Noyon et de Tournai, par saint Ouen, évêque de Rouen, traduite et annotée par l'abbé Parenty, Librairie de J. Lefort, Lile/Paris, 1870 (lire en ligne)
  • Dom Dumas, « Chronique du monastère de Saint-Pierre de Solignac » publiée par l'abbé A. Lecler, , dans Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1895, tome 43, p. 585-673 (lire en ligne)
  • René Fage, « L'église de Solignac (Haute-Vienne) », dans Bulletin Monumental, 1910, tome 74, p. 75-106 (lire en ligne)
  • René Fage, Solignac, dans Congrès archéologique de France. 84e session. Limoges. 1921, Société Française d'Archéologie, Paris, 1923, p. 237-259 (lire en ligne)
  • Jean Maury, Marie-Madeleine S. Gauthier, Jean Porcher - Limousin roman, p. 90-109, Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" no 11), La Pierre-qui-Vire, 1959
  • Laurent Bourdelas, Châlucet en Limousin, site historique, site romantique, Éditions Lucien Souny, 1993.
  • Edmond Laubat, L'Abbatiale de Solignac, Messages spirituels des bâtisseurs romans, Éditions Solilang-Salves d'Espoir, Limoges, 2015
  • Claude Andrault-Schmitt, Solignac, abbaye Saint-Pierre, dans Congrès archéologique de France, 172e session, Haute-Vienne romane et gothique. L'âge d'or de son architecture. 2014, Société française d'archéologie, 2016, p. 177-195 (ISBN 978-2-901837-61-9)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]