Abbaye de Pipewell

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Abbaye de Pipewell
image de l'abbaye
Le site actuel de l'abbaye, dont il ne reste rien
Nom local St. Mary de Divisis
Diocèse Diocèse de Lincoln
Patronage Sainte Vierge
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CLXXXVIII (188)[1]
Fondation 13 septembre 1143[2]
Début construction 1143 / 1300
Fin construction 1312
Dissolution 1538
Abbaye-mère Abbaye de Newminster
Lignée de Abbaye de Clairvaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
Protection Monument classé grade II (le 14 décembre 1999 sous le numéro 1017189)[3]
Coordonnées 52° 27′ 45″ N, 0° 45′ 40″ O[4]
Pays Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Comté Northamptonshire
Autorité unitaire North Northamptonshire
Ville Pipewell (en)
Géolocalisation sur la carte : Northamptonshire
(Voir situation sur carte : Northamptonshire)
Abbaye de Pipewell
Géolocalisation sur la carte : Angleterre
(Voir situation sur carte : Angleterre)
Abbaye de Pipewell

L’abbaye de Pipewell (appelée anciennement St. Mary de Divisis) est une ancienne abbaye cistercienne située dans la ville de Pipewell (en) (dans le comté du Northamptonshire), en Angleterre. Comme la plupart des abbayes britanniques, elle a été fermée par Henry VIII durant la campagne de dissolution des monastères.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

L'abbaye est fondée en 1143 par William Batevileyn[3] (ou Butevilain[5]), qui fait venir des moines de l'abbaye de Newminster après avoir demandé également aux moines de Garendon s'ils pouvaient assumer cette fondation[5],[6].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'abbaye de Pipewell n'atteint jamais une importance considérable[5]. Cependant, elle reçoit de nombreux dons, en particulier dans le Warwickshire, à commencer par ceux d'un certain William de Causton, qui se fait moine par la suite. À partir de 1286, le déclin de l'abbaye commence, la gestion étant beaucoup plus défaillante[7]. En 1365, il ne reste plus que vingt moines environ à l'abbaye[5].

Liste des abbés de Pipewell[modifier | modifier le code]

  • Geoffrey 1143
  • Robert
  • William
  • Roger
  • Robert
  • Roger
  • William
  • Robert of Pateshull
  • William of Lynton
  • Robert of Newbold
  • Gerard de Lega
  • Reginald
  • Thomas of Grafton, élu en 1265, quitte sa charge en 1279
  • John de Hillum, élu en 1280, quitte sa charge en 1294
  • Richard of Heyham, élu en 1294
  • Andrew of Royewell, élu en 1298
  • Thomas of Thokerington, élu en 1308, quitte sa charge en 1320
  • William of Lalleford, élu en 1320, quitte sa charge en 1322
  • Nicholas, élu en 1322
  • Thomas
  • William of Lalleford
  • Nicholas, attesté en 1334 et en 1344
  • John, attesté en 1367
  • John of Coventry, attesté en 1405
  • Stephen of Rushton, mort en 1435 ou 1436
  • John Greyne, élu en 1435 ou 1436
  • Thomas Weston attesté en 1483
  • Robert Stamford, attesté en 1504 et en 1510
  • Thomas Lenton, attesté en 1529 et en 1535
  • Thomas Gyllam, attesté en 1538[7].

Dissolution du monastère[modifier | modifier le code]

En 1538, comme l'immense majorité des monastères britanniques, à la suite de la rupture entre Henry VIII et l'Église catholique, l'abbaye de Pipewell est fermée lors de la campagne de dissolution des monastères. Il ne reste alors que quatorze moines à l'abbaye[5]. À partir de 1548, les bâtiments servent de carrière de pierre et sont systématiquement détruits[3]. En 1720, aucune trace de maçonnerie n'est plus visible[5].

En 1909, des investigations archéologiques sont menées par Harold Brakespear et révèlent que les infrastructures sont restées intactes[3].

L'abbaye[modifier | modifier le code]

L'abbaye est située le long du Harpers Brook (en), une petite rivière tributaire de la Nene. Le monastère respectait le plan cistercien traditionnel[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 148.
  2. Edmond Régnier 1913, « The fondation of Pipewell Abbey, Northamptonshire », p. 167.
  3. a b c d et e (en) « Cistercian abbey and medieval settlement at Pipewell », sur list.english-heritage.org.uk, English Heritage (consulté le ).
  4. « Pipewell », sur cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
  5. a b c d e et f (en) « Cistercian Abbeys: Pipewell », sur cistercians.shef.ac.uk, Ordre cistercien en Angleterre (consulté le ).
  6. (en) J. Patrick Greene, Medieval Monasteries, Continuum, , 255 p. (ISBN 9780826478856, lire en ligne), p. 58.
  7. a et b « Houses of Cistercian monks — 8. The abbey of Pipewell », sur british-history.ac.uk, British History (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Edmund King 2003] (en) Robert Patterson (dir.) et Edmund King, The Haskins Society Journal Studies in Medieval History, Continuum, , 258 p. (ISBN 9781852850593, lire en ligne), chap. 13 (« The fondation of Pipewell Abbey, Northamptonshire »), p. 167-177
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article [Edmond Régnier 1913] Edmond Régnier, « Histoire de l’abbaye des Écharlis », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne, no 67,‎ , p. 221-346 (ISSN 0181-0588, lire en ligne) ;