Abbaye de La Colombe

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Abbaye de La Colombe
image de l'abbaye
Vue générale de l'édifice
Diocèse Archidiocèse de Bourges
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CCXVIII (218)[1]
Fondation 1129
Dissolution 1791
Abbaye-mère Preuilly
Lignée de Cîteaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
Coordonnées 46° 26′ 02″ N, 1° 13′ 19″ E[2]
Pays Drapeau de la France France
Province Berry
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Commune Tilly
Géolocalisation sur la carte : Indre
(Voir situation sur carte : Indre)
Abbaye de La Colombe
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Abbaye de La Colombe
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de La Colombe

L’abbaye de La Colombe est une ancienne abbaye cistercienne, qui était située sur le territoire de la commune de Tilly, dans l'Indre.

Fondée en 1129 par les moines de Preuilly, sur un potentiel ermitage préexistant, et grâce au soutien du vicomte de Brosse, elle se développe conséquemment jusqu'à la guerre de Cent Ans, servant en particulier de nécropole à la maison de La Trémoille.

Elle est fermée à la Révolution et peu à peu détruite.

Situation[modifier | modifier le code]

L'abbaye est située dans le petit vallon du Vavret, à la limite des départements actuels de l'Indre, de la Vienne et de la Haute-Vienne, limite qui correspond aux anciennes frontières des provinces de Berry, de Poitou et de Limousin[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Il semble qu'un ermitage pré-existait à l'emplacement de l'abbaye[4]. Sur la requête de l'archevêque de Bourges Pierre de La Châtre, les cisterciens de Preuilly acceptent de venir renforcer les moines présents et de les encadrer par l'adoption de la règle cistercienne[5]

L'abbaye est fondée notamment grâce à un don du vicomte de Brosse[6].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'abbaye de La Colombe, quoiqu'elle ne fonde pas d'abbaye-fille, connaît au Moyen Âge un important développement continu jusqu'au XIVe siècle, possédant jusqu'à douze granges dans les trois provinces contiguës. Par la suite, elle connaît des phases de repli, dues probablement à la guerre de Cent Ans et à la peste noire[4].

Comme en de nombreuses abbayes, à partir du XIIIe siècle, plusieurs nobles des environs demandent (en général contre rétribution) à être enterrés à l'abbaye. À La Colombe, c'est notamment le cas de nombreux membres de la maison de La Trémoille[7].

Inhumations dans l'abbaye :

Guy de La Trémoille décédé en 1360 et son épouse Alix de Vouhet décédée en 1361.

Les guerres de Religion[modifier | modifier le code]

La Révolution[modifier | modifier le code]

À la Révolution, alors qu'il ne reste que trois moines à l'abbaye[4], celle-ci est fermée et vendue comme bien national. En 1860, Élie de Beaufort atteste qu'il ne reste à peu près plus rien de l'abbaye[8].

L'abbaye[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Vindobonae, , 491 p. (lire en ligne), p. 88.
  2. Luigi Zanoni, « Colombe, la »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).
  3. Bernadette Barrière 1998, « La Colombe », p. 160.
  4. a b et c Bernadette Barrière 1998, « La Colombe », p. 161.
  5. « H 523 - Abbaye de la Colombe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur archives.creuse.fr, Archives départementales de la Creuse, (consulté le ).
  6. « Abbaye Notre-Dame de la Colombe. Tilly, Indre », sur data.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
  7. Anselme de Sainte-Marie, Honoré Caille du Fourny, Ange de Sainte-Rosalie et (Père) Simplicien, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France : des pairs, grands officiers de la couronne & de la maison du Roy, & des anciens barons du royaume, t. IV, Paris, Compagnie des libraires, , 957 p. (lire en ligne), p. 161.
  8. Bernadette Barrière 1998, « La Colombe », p. 162

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]