Abbaye de Foucarmont

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Abbaye de Foucarmont
image de l'abbaye
Vue générale de l'édifice
Diocèse Archidiocèse de Rouen
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CCXLIII (243)[1]
Fondation 1130
Début construction 1149
Fin construction 1231
Cistercien depuis 17 septembre 1147
Dissolution 1791
Abbaye-mère Savigny
Lignée de Clairvaux
Abbayes-filles 497 - Lieu-Dieu (1191-1791)
Congrégation Savigniens (1130-1147)
Cisterciens (1149-1791)
Protection IGPC Notice no IA00057423
Coordonnées 49° 50′ 59″ N, 1° 33′ 57″ E[2]
Pays Drapeau de la France France
Province Duché de Normandie
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Commune Foucarmont
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
(Voir situation sur carte : Seine-Maritime)
Abbaye de Foucarmont
Géolocalisation sur la carte : Normandie
(Voir situation sur carte : Normandie)
Abbaye de Foucarmont
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de Foucarmont

L’abbaye de Foucarmont est une ancienne abbaye savignienne puis cistercienne située sur la commune de Foucarmont, en Seine-Maritime [3]. Elle fut fondée au XIIe siècle par les moines de l’abbaye de Savigny et détruite après la Révolution.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

L'abbaye est fondée en 1130 par Henri Ier, comte d'Eu, qui propose à la florissante congrégation de Savigny des terres pour bâtir une abbaye. L'abbaye de Savigny envoie donc des moines pour bâtir une abbaye. Le comte Henri, à la fin de sa vie, se fit lui-même moine et mourut à l'abbaye en 1140[4]. En 1147, Savigny se rattache à l'ordre cistercien et à la filiation de Clairvaux. Avec elle, tout l'ordre savignien rejoint l'ordre de Cîteaux.

La prospérité[modifier | modifier le code]

L'abbaye se développe rapidement et fonde dès 1189 une abbaye-fille, le Lieu-Dieu, dans la Somme[4].

Le déclin[modifier | modifier le code]

L'abbaye est sévèrement touchée par les ravages de la guerre de Cent Ans, puis par les guerres de Religion. À la fin de ces dernières, elle est quasiment entièrement détruite. L'abbé la fait reconstruire à partir de 1625 et elle redevient prospère[4].

Architecture et description[modifier | modifier le code]

L'abbaye vendue à la Révolution est démolie, notamment pour construire l’imposante auberge en bordure de la grand’route, surnommée le château des Hirondelles, elle-même détruite en [5].

La nécropole[modifier | modifier le code]

Foucarmont est le lieu d'inhumation des comtes d'Eu. Y sont notamment enterrés Henri Ier, son fils Jean, son petit-fils Henri, ainsi que Jean Ier de Brienne, empereur latin de Constantinople[4]. Les comtes d'Eu continuent de choisir l'abbaye comme nécropole jusqu'au milieu du XIVe siècle[6].

Filiation et dépendances[modifier | modifier le code]

Foucarmont est fille de l'abbaye de Savigny et fonde dès 1189 une abbaye-fille, le Lieu-Dieu.

Juste avant la Révolution, l'abbaye possède directement ou indirectement environ 2 000 hectares.

Liste des abbés[modifier | modifier le code]

Abbés réguliers[modifier | modifier le code]

Abbés comandataires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 190-191.
  2. « Foucarmont », sur cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
  3. « Abbaye de cisterciens Notre-Dame, Saint-Jean », notice no IA00057423.
  4. a b c et d François Vallée, « L'abbaye », sur foucarmont.com, Commune de Foucarmont-Vallée de l'Yères, (consulté le ).
  5. François Vallée, « Actualités 2004 », sur foucarmont.com, Commune de Foucarmont-Vallée de l'Yères, (consulté le ).
  6. « Trésors d'archives », sur archivesdepartementales76.net, Conseil général de la Seine-Maritime (consulté le ).
  7. Auteur de Du Premier esprit de l'Ordre de Cîteaux en 1653.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Genesis cum glossa ordinaria, pars, manuscrit des années 1175-1300 de la bibliothèque de l'abbaye, [(la) lire en ligne], lire en ligne sur Gallica.
  • Aelredus, Rievallis abbas et Arnulfus Lexoviensis, manuscrit des années 1201-1300 de la bibliothèque de l'abbaye, [(la) lire en ligne], lire en ligne sur Gallica
  • Frédéric Barberousse et Beda, Exodus cum glossa ordinaria , manuscrit des années 1201-1300 de la bibliothèque de l'abbaye, [(la) lire en ligne], lire en ligne sur Gallica.
  • Copie faite par le docteur de Bouis du cartulaire conservé à la bibliothèque de Rouen, manuscrit, [(la) lire en ligne], lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]