Abbaye Notre-Dame de Bœuil

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Abbaye Notre-Dame de Bœuil
image de l'abbaye
Vue générale de l'édifice
Diocèse Diocèse de Limoges
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CCCLXXVII (377)[1]
Fondation 1123
Début construction 1123
Dissolution 1790
Abbaye-mère Abbaye de Dalon
Lignée de Abbaye de Pontigny
Abbayes-filles Abbaye Saint-Léonard des Chaumes
Congrégation Ordre cistercien
Coordonnées 45° 54′ 09″ N, 1° 03′ 38″ E
Pays Drapeau de la France France
Province Comté de la Marche
Département Haute-Vienne
Commune Veyrac
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
(Voir situation sur carte : Haute-Vienne)
Abbaye Notre-Dame de Bœuil
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye Notre-Dame de Bœuil
Géolocalisation sur la carte : Limousin
(Voir situation sur carte : Limousin)
Abbaye Notre-Dame de Bœuil

L’abbaye de Bœuil, ou abbaye Notre-Dame de Bœuil, est une abbaye cistercienne détruite à la Révolution française, située à Veyrac, en Limousin.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

L'abbaye a probablement été fondée en 1123 par Ramnulphe de Nieul, doyen du chapitre de Dorat. L'abbaye fut érigée en fille de celle de Dalon. Cette dernière fit le choix en 1162 de la règle cistercienne, se plaçant dans la lignée de l'abbaye de Pontigny ; l'abbaye de Bœuil suivit[2].

L'essor[modifier | modifier le code]

À son tour, l'abbaye de Bœuil prospéra au point qu'elle fonda une abbaye-fille : celle de Saint-Léonard des Chaumes, en Aunis[2].

Les crises[modifier | modifier le code]

Comme de très nombreuses autres abbayes à cette époque, celle de Bœuil subit vers le XVe siècle le passage au régime de la commende qui plaçait le monastère et ses biens sous l'autorité d'un laïc pour qui le monastère était avant tout une source de revenus et non un lieu de prière. Malgré des tentatives de redressement, l'abbaye de Bœuil commença à décliner[2].

Destruction à la Révolution[modifier | modifier le code]

En 1790, alors qu'il ne restait qu'un seul moine à l'abbaye, les révolutionnaires le chassèrent et détruisirent le monastère. Cette destruction fut systématique : si l'abbaye est encore repérable sur le cadastre de 1808, il n'en reste plus rien aujourd'hui, le monastère ayant été utilisé comme carrière de pierre au XIXe siècle[3],[4]. Il est possible d'accéder au site historique de l'abbaye grâce à un circuit balisé de randonnée, le « circuit du pont Colombier »[5].

Les Archives départementales de la Haute-Vienne conservent un fonds relatif à l'histoire de l'abbaye (série 13H)[6].

Architecture et description[modifier | modifier le code]

Filiation et possessions[modifier | modifier le code]

Notre-Dame de Bœuil est fille de l'abbaye de Dalon et mère de Saint-Léonard des Chaumes

Liste des abbés[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Janauschek 1877, « CCCLXXVII : Bulium, Le Beuil », p. 241 & 242
  2. a b et c Bernadette Barrière 1998, « Bœuil », p. 145.
  3. Bernadette Barrière 1998, « Bœuil », p. 144.
  4. « Veyrac — Un peu d'histoire », sur veyrac.fr, Veyrac (consulté le ).
  5. Conseil départemental de la Haute-Vienne, « Circuit du pont Colombier », sur tourisme-limousin.net, (consulté le ).
  6. Florence Mirouse, « 13H. Abbaye cistercienne de Bœuil », sur archives.haute-vienne.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium Tomus I in quo praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, L.J. Vindobonae,