Abbaye Saint-André de Meymac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Abbaye Saint-André
Vue de l'ensemble du chevet de l'église avec vue partielle des deux ailes restantes de l'abbaye.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse de Meymac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Saint André et Saint Léger
Style
Religion
Ordre religieux
Occupant
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Site web
Localisation
Pays
Département
Commune
Aire protégée
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de la Corrèze
voir sur la carte de la Corrèze

L'abbaye Saint-André Saint-Léger de Meymac est une ancienne abbatiale bénédictine située sur la commune de Meymac dans le département français de la Corrèze et la région Nouvelle-Aquitaine.

L'église abbatiale Saint-André et Saint-Léger fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

L’abbaye au XVIIe siècle, planche gravée du Monasticon Gallicanum.

La légende veut qu'un ermite nommé Mamacus ait construit au VIe siècle une petite église dédiée à l'apôtre saint André. C'est en 546 que Rorice II, évêque de Limoges, vint consacrer la nouvelle église.

Le , Archambaud III, vicomte de Comborn, fonde le prieuré de Meymac, constitué de quelques moines bénédictins.

En 1146, grâce à la contribution d'Ebles II de Ventadour, le prieuré devient abbaye, autour de laquelle se développe l'un des quatre principaux duchés de Ventadour.

Le , les derniers moines quittent les lieux et l'abbaye est vendue par lots successifs.

Au XIXe siècle, elle devient caserne, grenier à foin, écurie.

Jusqu'en 1824, l'existence de l'abbaye est menacée mais, remarquée par Prosper Mérimée[réf. souhaitée], elle est placée sur la liste des monuments historiques de 1840[1], et sa rénovation commence en 1846.

Aujourd'hui l'abbaye abrite, dans l'aile qui jouxte l'église, le musée Marius-Vazeilles (musée d'archéologie et du patrimoine Marius-Vazeilles[2]) et, dans l'autre aile (parallèle à l'église), le centre d'art contemporain[3].

Architecture[modifier | modifier le code]

L'église abbatiale[modifier | modifier le code]

Le clocher-porche.

À l'entrée, le clocher-porche de style roman-limousin, polylobé, et dont les onze chapiteaux offrent des sculptures sur la foi, les rêves, les espérances, est la partie la plus ancienne de l'église, sans doute commencée en 1085.

Des pierres gravées attestent la date de 1119 pour la construction du transept et des absides.

L'orientation des absides (inclinées vers la droite par rapport à l'axe de la nef) prend pour axe le lever du soleil à l'aube de la fête du saint patron.

Les chapiteaux sculptés du narthex sont du XIe siècle.

La nef a été bâtie à la fin du XIIe siècle. La voûte, posée sur croisée d'ogives, est du XIIIe siècle (début du style gothique).

Dimensions intérieures de l'église[modifier | modifier le code]

  • longueur 49 m
  • largeur du transept 26 m
  • hauteur sous la voûte 14 m

Pièces remarquables[modifier | modifier le code]

  • Cloche[1]
  • Mesure à grain transformée en bénitier[1]
  • Chapiteau transformé en bénitier[1]
  • Statuette Vierge à l'Enfant dite « Vierge noire » du XIIe siècle[4],[1]
  • Statue et buste reliquaire de Saint Léger, saint patron de la paroisse de Meymac
  • Tableau Le Sommeil de l'Enfant Jésus ou Le Silence[1] Copie ancienne, de la fin du XVIIe siècle, partielle et inversée, d'une œuvre de Charles Le Brun d'après la gravure de Nicolas de Poilly[5].
  • Orgue baroque de création pure XVIIe siècle, mais de fabrication contemporaine par Bartolomeo Formentelli, inauguré le

Le tableau Hommage à la France meurtrie d'Alméry Lobel-Riche, initialement installé dans la salle d'accueil du pôle culturel après avoir été restauré, a été, fin 2019, accroché dans l'église sur le mur de gauche de la nef[6] avant d'être à nouveau déplacé, du fait de l'humidité des murs, et réinstallé à la mairie.

Le monastère[modifier | modifier le code]

Le chevet de l'église et une des ailes de l'abbaye.

Du monastère restent deux ailes de l'abbaye qui encadrent, avec l'église, ce qui est aujourd'hui la place du Bûcher.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Notice no PA00099804, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Site du musée Marius-Vazeilles.
  3. Site du CAC de Meymac.
  4. Fiche descriptive sur pop.culture.gouv.fr.
  5. Fiche descriptive sur pop.culture.gouv.fr.
  6. « Restauration d’un tableau de Lobel-Riche » sur lamontagne.fr du 16 octobre 2017.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Par ordre chronologique de publication :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]