Abbaye Notre-Dame de Marcilly
Nom local | Notre-Dame du Bon-Repos |
---|---|
Diocèse | Diocèse d'Autun |
Patronage | Notre-Dame |
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | DCCXXX (730)[1] |
Fondation | 1239 |
Dissolution | 1791 |
Abbaye-mère | Abbaye de Fontenay |
Lignée de | Abbaye de Clairvaux |
Abbayes-filles | Aucune |
Congrégation | Ordre cistercien |
Coordonnées | 47° 32′ 31″ N, 3° 56′ 20″ E |
---|---|
Pays | France |
Province | Duché de Bourgogne |
Département | Yonne |
Commune | Provency |
L’abbaye de Marcilly est une ancienne abbaye cistercienne, fondée par des cisterciennes venues de l'abbaye des Isles à Auxerre, et qui était située sur le territoire de l'actuelle commune de Provency, dans l'Yonne.
Histoire
Fondation
La fondation de cette abbaye est entre autres fondée sur un miracle qui aurait eu lieu en l'an 1200 (sous le règne de Philippe II). Un nommé Geofroy Lebrun, séduit par le diable, aurait vendu sa femme à ce dernier en échange de grandes richesses ; mais la Vierge aurait pris la place de cette dernière et empêché le marché diabolique de se faire, en reconnaissance de quoi le mari se serait converti ; à leur mort, les deux époux furent enterrés dans la chapelle dite de Bon-Repos[2].
Le seigneur local et sa femme, nommés Bur de Prey et Marie d'Angleure, décidèrent de consacrer à Dieu le lieu du miracle. Une nouvelle chapelle fut érigée, et ils firent appel à des moniales cisterciennes venant de l'abbaye des Isles (ou des Îles), à proximité d'Auxerre, fondée 6 ans plus tôt (en 1233)[3].
Changement de communauté
En 1460, un changement important eu lieu au monastère : les moniales s'en allèrent et furent remplacées par un groupe de moines cisterciens venus de Fontenay. L'abbaye, qui était donc de la lignée de Cîteaux, passa à celle de Clairvaux[4].
Fermeture à la Révolution
En 1792, l'abbaye n'était plus peuplée que du seul prieur, qui fut chassé. L'abbaye fut vendue la même année comme bien national ; en 1795, le nouveau propriétaire fit détruire la chapelle et réaménagea le reste[4]. Toutefois, il conserva la statue commémorative du miracle et fit aménager une chapelle pour elle ; en 1839, cette statue et le pèlerinage dont elle fait l'objet furent transportés à l'église paroissiale de Provency[5].
Notes et références
- (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 371.
- M. Gally 1867, p. 66.
- M. Gally 1867, p. 67.
- M. Gally 1867, p. 69.
- M. Gally 1867, p. 70.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [M. Gally 1867] M. Gally, « Notre Dame du Bon-Repos », Bulletin de la société d'études d'Avallon, , p. 65-76 (ISSN 11488581[à vérifier : ISSN invalide], lire en ligne sur Gallica)