7e régiment de hussards (France)

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7e régiment de hussards
Image illustrative de l’article 7e régiment de hussards (France)
Hussard de la compagnie du centre du 7e régiment, en 1808.

Création 23 novembre 1792
Dissolution 1959
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de hussards
Rôle Cavalerie
Garnison En garnison à Niort (Deux-Sèvres) jusqu'en 1914
Ancienne dénomination Hussards de Lamothe
Devise Présent toujours
Guerres Guerres de la Révolution
Guerres de l'Empire
Première Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Batailles Iéna 1806
Heilsberg 1807
La Moskowa1812
Hanau 1813
Saint-Gond 1914
Ypres 1914
Décorations Croix de guerre 1914-1918
une palme
Médaille d'Or de la ville de Milan

Le 7e régiment de hussards (7e RH), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir des hussards de Lamothe également connus sous l'appellation de troupes légères de Lamothe où légion Lamothe.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Le colonel Marbot, à la tête du 7e régiment de hussards
  • 1792 : colonel Lamothe[2]
  • 1794 : chef de brigade Vagnair
  • 1797 : chef de brigade de Champeaux
  • 1803 : colonel Rapp
  • 1803 : colonel Marx
  • 1807 : colonel de Colbert-Chabanais
  • 1809 : colonel Domon
  • 1809 : colonel de Custine
  • 1810 : colonel Eulner
  • 1811 : colonel de Willeau
  • 1814 : colonel Marbot
  • 1815: colonel Marbot
  • 1840 : colonel de Grouchy
  • 1847 : colonel Grenier
  • 1857 : colonel Fénis de Lacombe
  • 1865 : colonel Chaussée
  • 1872 : colonel prince de Bauffremont
  • 1876 : colonel Des Roys
  • 1876 : colonel Durdilly
  • 1878 : colonel Bruneau
  • 1884 : colonel Massiet
  • 1891 : colonel Mulotte
  • 1894 : colonel de Vergennes
  • 1896 : colonel Buffet
  • 1914 : colonel Lesieur-Desbrières
  •  : colonel Simon
  • -  : colonel Jouinot-Gambetta
  • 1917 : colonel Langlois
  • 1918 : colonel Clorus
  • 1922 : colonel Madamet

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

Guerres de la Révolution et de l'Empire[modifier | modifier le code]

Un soldat du 7e régiment de hussards

Le régiment a formé avec le 5e régiment de hussards la fameuse Brigade Infernale sous le commandement du général Lasalle

Par ordonnance en date du 12 mai 1814 après l'exil de Napoléon Ier à l'île d'Elbe, le 7e régiment de hussards est dissous et ses éléments sont distribués entre les six régiments conservés [Note 1].

De 1815 à 1848[modifier | modifier le code]

En 1840 le 7e régiment de hussards est recréé avec des éléments des 4e, 5e, 6e, 12e régiments de chasseurs à cheval et du 5e régiment de hussards.

Second Empire[modifier | modifier le code]

Le 22 mai 1854, il est envoyé en Algérie et y reste jusqu'en mai 1858. Durant son séjour il est en garnison à Mustaphe et Blidah et prend part aux combats de Tizi Ouzou et d'Ouargla.

Durant la campagne d'Italie, en 1859, il participe à la bataille de Solférino.

En 1870, durant la guerre franco-prussienne, rattaché à l'armée du Rhin. Durant le siège de Metz le régiment participe, le 16 août, à la bataille de Mars-la-Tour et au combat de Servigny avant d'être fait prisonnier de guerre.

Caserné à Castres, le bataillon de dépôt permet de former quatre escadrons de marche envoyés à l'armée de la Loire.

1871 à 1914[modifier | modifier le code]

En mars 1871, le régiment est reconstitué avec des éléments du 7e hussards, fait prisonniers et revenus de captivité en Allemagne ainsi que de l'amalgame du 3e régiment de marche de hussards formé pendant la guerre.

Il tient garnison d'abord à Bordeaux puis à Pontivy en 1880 et Tours en 1886[5]. La garnison du 7e régiment de hussards est fixée à Niort de 1892 à 1919[6].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 7e régiment de hussards est mobilisé à Niort.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]

Hommages et distinctions[modifier | modifier le code]

Étendard[modifier | modifier le code]

Représentation des inscriptions sur l'étendard du 7e régiment de hussards.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis de son étendard, les inscriptions suivantes[7]:

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décorée :

De la Croix de guerre 1914-1918 avec une palme et de la Médaille d'or de la Ville de Milan (pour sa participation à la bataille de Solférino).

Autres[modifier | modifier le code]

Une rue de Niort porte le nom de l'unité.

Personnalités ayant servi au 7e de hussards[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Historique des corps de troupe de l'armée française, Ministère de la Guerre, 1900
  • ANDOLENKO (général), Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie, Paris, Eurimprim, 1968
  • JOUINEAU (André) & MONGIN (Jean-Marie), Les Hussards français, Tome 1, De l'Ancien régime à l'Empire Paris, Éditions Histoire & Collections, 2004
  • Historique du 7e régiment de hussards pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 40 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cette ordonnance concerne les organisations de l'infanterie, de la cavalerie, de l'artillerie, du génie et de la Vieille Garde[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Après la trahison du 4e régiment de hussards ci-devant régiment de Saxe hussards, tous les régiments suivants sont décalés d'un numéro vers le bas
  2. État militaire de 1793 page 254
  3. a et b 8e régiment de hussards Lamothe
  4. Ordonnance du Roi sur l'organisation de la cavalerie française page 127
  5. Le 7e Régiment de Hussards - Historique sous le IInd Empire et le début de la 3e république
  6. « Un hommage au 7e hussards », La Nouvelle République du Centre-Ouest, publié le 24 juin 2014, consulté le 7 juillet 2014.
  7. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Voir également :

Liens externes[modifier | modifier le code]