7e régiment de tirailleurs marocains

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7e Régiment de Tirailleurs Marocains
Image illustrative de l’article 7e régiment de tirailleurs marocains
Insigne régimentaire du 7e Régiment de Tirailleurs Marocains

Création 1929
Dissolution 1957
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type régiment tirailleurs
Rôle Infanterie
Garnison Meknès avant 1935
Wetzlar 1953-1956
Ancienne dénomination 67e Régiment de Tirailleurs Marocains
Devise « Avance ou Meurs »
Inscriptions
sur l’emblème
Maroc 1927 – 1934
Gemblous 1940
Tunisie 1943
Guerres Seconde Guerre mondiale et Algérie
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec une olive aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945
Décorations Croix de guerre 1939-1945
2 palmes
Croix de la Croix de Guerre Belge 1940-1945
1 palme

Le 7e régiment de tirailleurs marocains (7e R.T.M) est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française crée sous la Troisième République et appartenant à l'Armée d'Afrique. Ce régiment est actif de 1929 à 1957.

Le 7e R.T.M s'est notamment illustré lors de la bataille de Gembloux en .

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1926 : Le 67e régiment de tirailleurs marocains est créé.
  • 1929 : Il prend le nom de 7e régiment de tirailleurs marocains.
  • 1944 : Dissolution.
  • 1948 : Recréation sous la forme d'un bataillon de marche du même régiment.
  • 1950 : Dissolution.
  • 1953 : Recréation du 7e régiment de tirailleurs marocains.
  • 1957 : Dissolution.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Bataille de France[modifier | modifier le code]

Le 7e R.T.M. participe à la Bataille de Gembloux le puis à la défense de Lille fin mai 1940 au sein de la 1re division marocaine.

Opération Torch, Campagne de Tunisie[modifier | modifier le code]

Carte des opérations entre le 20 avril et le 13 mai 1943.

Le 8 novembre 1942, quelques éléments du 7e RTM sont dépêchés sur la plage marocaine de Fédala pour s'opposer au débarquement américain de l'opération Torch.

Sur intervention d'émissaires du général Antoine Béthouart, ces unités plient bagage le jour même, laissant ainsi le champ libre à toute une division US. Aucun coup de feu n'est tiré sur cette plage.

La majeure partie de l'état-major du régiment, et des hommes, reste cependant confinée dans sa base de Meknès, dans l'attente de pouvoir se joindre aux alliés. C'est chose faite 3 jours plus tard.

Général Maurice Mathenet recevant la capitulation du colonel Pfeiffer à Zaghouan en mai 1943.

Après avoir traversé l'Algérie en train en essuyant sans dommages quelques bombardements de l'aviation allemande, le 7e R.T.M., commandé par le colonel Carpentier, partie intégrante de la Division de marche du Maroc du général Maurice Mathenet, participe à la campagne de Tunisie (17 novembre 1942 - 13 mai 1943).

Le 12 mai 1943, lors de la bataille de Zaghouan, après plusieurs batailles victorieuses aux côtés des alliés, la très combative division de marche du Maroc obtient la reddition d’un colonel allemand - le colonel Pfeiffer, chef du Kampfgruppe de la 21e Panzerdivision - et d’un colonel d’artillerie italien - le colonel Agnelo.

Batailles inscrites sur le drapeau[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Traditions[modifier | modifier le code]

Insigne[modifier | modifier le code]

Le régiment porte l'insigne suivante : Octogone étoile verte au chiffre « 7 » dans ciel bleu cigogne blanche noire passant au-dessus de fortifications rouges T et M sur fond vert.

Devise[modifier | modifier le code]

Sa devise est : « Avance ou Meurs »

Citations[modifier | modifier le code]

« Régiment Nord-Africain d'élite. A fait preuve des plus belles qualités d'endurance et de combativité dès les premiers engagements de , en Belgique, sous l'ardente impulsion de son chef, le Colonel Vendeur. Ayant couvert 130 kilomètres en trois jours, a subi, dès son arrivée sur la position de Cortil-Noirmont, très sommairement organisée, le choc des divisions blindées allemandes. Malgré l'état de fatigue immense des Tirailleurs et l'absence de tout obstacle de valeur barrant la trouée de Gembloux, le 1er Bataillon à Ernage, les 2e et 3e Bataillons à Cortil-Noirmont, ont réussi, le 14, 15 et , à arrêter les attaques des forces adverses, leur infligeant des pertes très dures en hommes et matériel. Maintenu en arrière-garde après le repli général ordonné le , s'est énergiquement dégagé dans la matinée du 16, du centre de résistance de Cortil-Noirmont, pour porter à Tilly un vigoureux coup d'arrêt à l'ennemi, refoulant son infanterie sur plusieurs kilomètres par une contre-attaque brutale à la baïonnette. »

— Citation à l'ordre de l'armée française décernée au 7e RTM après la Bataille de Gembloux (1940)

« Régiment d'élite qui, fidèle à ces traditions légendaires, a donné toute sa mesure de bravoure et d'esprit de sacrifice au cours des opérations de en Belgique. Engagé en hâte dans la bataille de Gembloux avec la 1re Division Marocaine, après avoir couvert 130 kilomètres en trois jours, a, dès son arrivée sur la position, subi le choc des formations blindées allemandes. A Cortil-Noirmont et à Ernage, les 14 et , a réussi, au prix de lourds sacrifices, à arrêter les attaques répétées des forces adverses. Maintenu en arrière-garde après le repli général ordonné le , le Régiment s'est énergiquement dégagé le du centre de résistance de Cortil-Noirmont et a mené à Tilly une brillante contre-attaque à la baïonnette, refoulant l'ennemi de plusieurs kilomètres. »

— Citation à l'ordre de l'armée belge décernée au 7e RTM après la Bataille de Gembloux (1940)

Personnalités ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]