6e brigade légère blindée

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6e brigade légère blindée
Image illustrative de l’article 6e brigade légère blindée
Insigne de le 6e BLB

Création 1984
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Armée française
Branche Armée de terre
Type Brigade
Effectif 7 500
Fait partie de 3e division
Composée de 6e CCTMa
21e RIMa
3e RAMa
2e REI
1er RS
1re REC
1er REG
13e DBLE
CFIM - 4e RIMa
Garnison Nîmes
Ancienne dénomination 6e division légère blindée
Surnom Division Daguet
Devise "Vite, fort et loin"
Guerres guerre du Golfe

La 6e brigade légère blindée (6e BLB) est l'une des six brigades interarmes (BIA) de l'Armée de terre française, faisant partie de la 3e division.

Son état-major se situe à Nîmes.

Sa mission est d’être capable de s’engager sur n'importe quel théâtre d'opérations avec des préavis très brefs, ce, en associant puissance de feu, souplesse et mobilité.

Historique et présentation[modifier | modifier le code]

Héritière de la 6e division légère blindée (DLB), la 6e brigade légère blindée est installée à Nîmes depuis 1984. Elle succède à la 6e division de cavalerie de la Grande Guerre, la 6e division légère de cavalerie de 1940, aux 6es divisions blindées de Compiègne (1951-1957) et de Strasbourg (1977-1984), puis en 1999 elle est rebaptisée 6e brigade légère blindée. Elle reprend les missions et unités de la 31e brigade active de 1981 a 1984.

Elle fournit une part importante des effectifs de la division Daguet au cours de la guerre du Golfe, lors de l'opération tempête du désert.

En 2016, dans le cadre de la réforme de l’armée de Terre, elle devient l'une des six brigades interarmes, regroupant près de 7 500 hommes. Elle associe puissance de feu, souplesse et mobilité et répond ainsi pleinement aux exigences des missions d’urgence qui pourraient lui être confiées. Située à proximité de ports et aéroports militaires ou civils majeurs, elle peut être projetée rapidement sur tous les théâtres d’opération et sur le territoire national. Elle est subordonnée à la 3e division, recréée à Marseille le , aux côtés de la 11e brigade parachutiste de Toulouse et de la 2e brigade blindée de Strasbourg.

Mettant en œuvre des systèmes d’armes aptes au combat de nuit et de jour, sous tous les climats, la 6e BLB constitue une force de combat polyvalente, offrant un bon compromis entre la mobilité et la puissance de feu. Formée aux opérations amphibies, elle est régulièrement employée dans un cadre interarmées (air-terre-mer) ou interalliés (ONU-OTAN). La 6e BLB a récemment menée plusieurs opérations en Afghanistan, au Mali et en Centrafrique, puis récemment en Irak.

Par ailleurs, elle est régulièrement présente au sein des forces françaises prépositionnées à l’étranger (Djibouti) et parmi les forces de souveraineté dans les DOM-TOM (Mayotte, Guyane, les Antilles, La Réunion, Polynésie, Nouvelle-Calédonie).

Exercice amphibie en Corse du 15 au 25 février 2012.

La force de la brigade est principalement constituée par la diversité de ses sept régiments : quatre régiments de légion, deux régiments de troupes de marine et un régiment de spahis. Elle dispose d’hommes d’une valeur professionnelle riche et incontestée, à l’expérience reconnue.

Ainsi, son expérience opérationnelle avérée, son implantation géographique, sa compétence amphibie et la richesse de ses hommes lui confèrent une réelle aptitude d’ouverture de théâtre d’opérations.

Elle est aujourd'hui installée à un carrefour de relations économiques et culturelles qui en font un nœud stratégique au centre des grands axes nord-sud et est-ouest. C'est à partir de cette « plate-forme » aux grandes capacités autoroutières, aéroportuaires et portuaires que la 6e BLB s'engage sur n'importe quel théâtre d'opérations avec des préavis très brefs.

Héraldique[modifier | modifier le code]

La 6e brigade légère blindée marque par son insigne tout à la fois cette filiation et son implantation à Nîmes. L’écu moderne sur fond rouge ainsi que le gantelet, symbolisant l'arme blindée, proviennent de l'insigne de la 6e division blindée; la palme en forme de « 6 » évoque le palmier présent sur les armoiries de la ville de Nîmes.

Commandants de la 6e DLB[modifier | modifier le code]

  • 1984 - 1986 : général de division Moreau
  • 1986 - 1988 : général de brigade Favreau
  • 1988 - 1990 : général de brigade Pincemin
  • 1990 - 1991 : général de brigade Mouscardès
  • 1991 - 1993 : général de division Janvier
  • 1993 - 1994 : général de division Bâton
  • 1994 - 1996 : général de division Rideau
  • 1996 - 1999 : général de brigade Schwerdorffer

Commandants de la 6e BLB[modifier | modifier le code]

  • 1999 - 2000 : général de brigade Barro
  • 2000 - 2002 : général de brigade de Kermabon
  • 2002 - 2004 : général de brigade Dary*
  • 2004-2006 : général de brigade Philippe Houbron
  • 2006 - 2008 : général de brigade Bertrand Clément-Bollée .
  • 2008 - 2010 : général de brigade Eric Margail.
  • 2010 - 2012 : général de brigade Antoine Windeck.
  • 2012 - 2014 : général de brigade Laurent Kolodziej.
  • 2014 - 2016 : général de brigade Pierre Gillet.
  • 2016 - 2017 : général de brigade Benoît Durieux.
  • 2017 - 2019 : général de brigade Franck Nicol.
  • 2019 - 2021 : général de brigade Jean-Christophe Bechon.
  • 2021 - 2023 : général de brigade Eric Ozanne.
  • 2023 -  : général de brigade Valentin Seiler.

Composition actuelle[modifier | modifier le code]

Avec un effectif de 7500 hommes, la 6e BLB comprend un état-major et sept régiments :

Organisation en 1984[modifier | modifier le code]

En 1984 l'unité se nomme 6e division légère blindée et est une des composantes de la FAR. Elle est alors constituée de sept régiments dont cinq sont des régiments professionnels et trois font partie de la Légion étrangère :

Organisation en 1999[modifier | modifier le code]

Organisation en 2009[modifier | modifier le code]

Organisation en 2015[modifier | modifier le code]

Matériels[modifier | modifier le code]

Mettant en œuvre des systèmes d'armes aptes au combat de nuit et de jour, sous tous les climats, la 6e BLB constitue une force antichar offrant un bon compromis entre la mobilité et la puissance de feu. Brigade expérimentale de « l’internet du champ de bataille », elle dispose d’un réseau de communication numérisé, dont le système d'information NEB (Numérisation de l’Espace de Bataille) constitue l'ossature. Elle est en outre dotée d'une capacité de survie en ambiance nucléaire, chimique ou bactériologique. Enfin, elle a montré en Afghanistan et au Mali sa capacité à intervenir dans des pays traversant des crises gouvernementales et sociétales graves, au milieu de situations humaines complexes.

Quelques chiffres[modifier | modifier le code]

[Quand ?]

  • 200 véhicules d’avant blindés « infanterie » (VAB INF) ;
  • 25 véhicules de haute mobilité (VHM) ;
  • 100 véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) ;
  • 24 canons d’artillerie de types CAESAR ;
  • 24 mortiers de 120 mm RTF1;
  • 20 véhicules d’avant blindée « génie » (VAB GEN) ;
  • 20 engins de génie (bulldozer, tractopelle, etc.).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]