51e division d'infanterie (France)

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51e division d’infanterie
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Guise
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Deux Morins)
(Bataille des Marais de Saint-Gond)
1914 - 1re Bataille de l’Aisne
1915 - 2e Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Chemin des Dames
1917 - 2e Bataille des Flandres
1918 - 3e Bataille de l’Aisne
1918 - 4e Bataille de Champagne

La 51e division d’infanterie (51e DI) est une unité de l’armée française, constituée pour la première fois lors de la Première Guerre mondiale. Elle est reformée lors de la Seconde Guerre mondiale.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • Mobilisation 1914 : général Boutegourd
  • -  : général Rouvier
  •  : général Boulange
  •  : général Ecochard
  • 1939 - 1940 : général Gillard
  • 1940 : général Boell

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

  • Infanterie :
208e régiment d'infanterie d' à (transféré à la 2e D.I.)
233e régiment d'infanterie d' à (transféré à la 1re D.I.)
243e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
273e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
310e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
327e régiment d'infanterie d' à (transféré à la 162e D.I.)
33e régiment d'infanterie à (en provenance de la 2e D.I.)
73e régiment d'infanterie à (en provenance de la 2e D.I.)
Citation à l'ordre de la division Maurice Debaene 73 RI 51
Citation à l'ordre de la division Maurice Debaene 73 RI 51
3e régiment de tirailleurs de marche de juillet à
  • Cavalerie :
2 escadrons du 4e régiment de cuirassiers d' à
2 escadrons du 11e régiment de hussards de à
1 escadron du 6e régiment de chasseurs à cheval de à
  • Artillerie :
1 groupe de 75 du 15e régiment d'artillerie de campagne d' à
1 groupe de 75 du 27e régiment d'artillerie de campagne d' à
1 groupe de 75 du 41e régiment d'artillerie de campagne d' à
3 groupes de 75 du 215e régiment d'artillerie de campagne de à
107e batterie de 58 du 15e régiment d'artillerie de campagne de à
101e batterie de 58 du 215e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
5e groupe de 155c du 101e régiment d'artillerie lourde de juillet à
  • Génie :
compagnies 1/13 et 1/24 du 1er régiment du génie
1 bataillon du 25e régiment d'infanterie territoriale d'août à

Historique[modifier | modifier le code]

Mobilisée dans la 1re Région

1914[modifier | modifier le code]

 : combats d'Onhaye.
6 -  : Bataille des Deux Morins : combats au nord d'Esternay.
9 -  : Bataille des Marais de Saint-Gond : combats vers Soizy-aux-Bois. À partir du 10, poursuite, par Épernay, jusque dans la région de Saint-Léonard.
  • 13 -  : engagée dans la 1re Bataille de l'Aisne : combats vers Saint-Léonard.
  • -  : retrait du front, mouvement vers Vrigny ; organisation défensive de la position Vrigny, Ville-Dommange ; puis combats vers Courcy et la Neuvillette.
  • -  : retrait du front ; mouvement vers le sud-est de Reims et occupation d'un secteur vers le fort de la Pompelle et l'est de Reims.
 : mouvement de rocade et occupation d’un nouveau secteur vers le fort de la Pompelle et la ferme des Marquises.

1915[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front ; transport par voie ferrée dans la région de Doullens ; stationnement dans celle de Bus-lès-Artois et préparatifs d'offensive.
  • 10 -  : combats vers la ferme Toutvent et attaque sur Serre. (Bataille d'Hébuterne)
  • -  : retrait du front et repos au sud-est, puis au nord-est de Doullens. À partir du , travaux offensifs vers Beaurains et Blairville.
  • -  : transport par camions au nord-ouest de Rosières-en-Santerre, puis, à partir du , occupation d'un secteur vers Maucourt et Herleville.
  • -  : retrait du front et transport par voie ferrée, de la région sud de Moreuil, dans celle de Saint-Étienne-au-Temple.
  • 2 -  : mouvement vers le front, et occupation d'un secteur à l'est de la ferme Navarin. À partir du 6, engagée dans la 2e bataille de Champagne : attaques à l'est de la route de Souain à Sommepy.
  • -  : retrait du front, et transport par voie ferrée dans la région de Verdun ; repos, travaux et instruction.
  • -  : mouvement vers le front, puis, à partir du , occupation d'un secteur entre la route de Verdun à Étain et Les Éparges.

1916[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front ; repos et travaux dans la région de Verdun.
  • 14 - : occupation d’un secteur vers Beaumont et Bezonvaux. À partir du , engagée dans la Bataille de Verdun : perte du bois de Ville, le  ; des bois de la Wavrille et de l’Herbebois, le 23 ; des bois de Foise et d’Ornes, le 24 ; de Louvemont, le 25.
  • -  : retrait du front ; repos vers Belrain. À partir du , transport par camions au nord de Neufchâteau ; repos. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Champagney ; repos. À partir du , mouvement vers l’est de Belfort ; travaux. À partir du , transport par voie ferrée au camp d’Arches ; instruction. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Belfort, et le , dans celle de Montdidier ; puis mouvement vers le front.
  • -  : occupation d'un secteur entre Foucaucourt et la voie ferrée d'Amiens à Chaulnes (éléments dès le 14), réduit à droite, , jusque vers Lihons. À partir du , engagée dans la Bataille de la Somme : prise du bois Étoilé ; organisation des positions conquises vers Soyécourt et le bois Etoilé.
  • 19 -  : retrait du front et repos vers Coullemelle.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre la ferme Lihu et Lihons. À partir du , engagée dans la Bataille de la Somme :
4, 5 et  : attaques françaises.
10 -  : attaques françaises sur le bois de Chaulnes.
, contre-attaque allemande.
  • -  : retrait du front et transport par voie ferrée au nord-ouest de Vitry-le-François ; repos.
  • -  : mouvement par étapes vers le nord, et, à partir du , occupation d'un secteur vers La Courtine et Maisons de Champagne.

1917[modifier | modifier le code]

18 -  : éléments retirés du front et mis en 2e ligne. À partir du , engagée dans la 2e bataille des Flandres : prise de Bikschote et de Poesele ; puis organisation des positions conquises.
  • 6 -  : retrait du front, repos vers Bergues.
  • -  : occupation d'un secteur vers Bixschoote et Drie Grachten.
  • -  : retrait du front ; repos vers Vieille-Église.
  • 2 -  : transport vers le front et occupation d'un secteur vers Drie Grachten et la route de Dixmude à Bixschoote, réduit à droite, le , jusque vers Merckem.
  • -  : retrait du front ; repos et instruction dans la région de Calais.
  • -  : mouvement par étapes vers Lillers, puis, par Breteuil, vers Crécy-en-Brie. À partir du , repos et instruction.

1918[modifier | modifier le code]

  • -  : mouvement vers Chéry-Chartreuve, et, à partir du , travaux de 2e position vers Concevreux et Maizy.
  • -  : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d'un secteur dans la région la ferme Vauclerc, le Ployon, étendu à droite, le , jusqu’au bois des Buttes.
  • 12 -  : retrait du front, mouvement vers Braine et transport par voie ferrée dans la région de Beauvais ; repos et instruction.
 : transport par camions vers La Croix-Saint-Ouen.
12 -  : combats vers Laversine.
  • 15 -  : retrait du front ; repos vers Chelles, puis vers Nanteuil-le-Haudouin.
  • -  : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur vers Troissy et Courthiézy : à partir du , subit le choc de l'offensive allemande ; résistance dans la région d'Igny-le-Jard (4e bataille de Champagne).
  • -  : retrait du front, transport par voie ferrée dans la région de Montbéliard ; repos vers Belfort.
  • -  : occupation d’un secteur entre la frontière suisse et Fulleren.
  • -  : retrait du front ; transport par voie ferrée, de Montbéliard, dans la région de Chevrières. À partir du , mouvement par étapes vers Saint-Quentin.
 : engagée, vers Le Nouvion (en liaison avec des éléments britanniques), dans la bataille de Thiérache (poussée vers la Belgique. Se trouve vers Liessies lors de l'armistice.

Rattachements[modifier | modifier le code]

  • Affectation organique :
mobilisation : 4e groupe de réserve
 : Isolée
 : 1er corps d’armée
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11 -
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3 -
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  • Intérieur
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L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Drôle de guerre[modifier | modifier le code]

En cas d'intervention au Luxembourg, le groupe de reconnaissance de division d'infanterie de la 51e DI, le 70e GRDI, doit y participer en assurant la liaison entre la cavalerie de la 3e armée à droite et la 2e division légère de cavalerie à gauche (de la 2e armée), vers la frontière belgo-luxembourgeoise[1].

Composition[modifier | modifier le code]

Présentation de la 51e DI de 1940 au musée de l'ouvrage de Fermont. Un artilleur du 27e RAD (à gauche) fait face à un fantassin du 310e RI.

Le la 51e DI, sous les ordres du général Boell, est rattachée au XXIVe corps d'armée qui est intégré à la 3e armée.

À cette date la 51e division d'infanterie se compose de :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Yves Mary, La bataille des trois frontières : mai-juin 1940, Bayeux, Heimdal, , 471 p. (ISBN 978-2-84048-331-1), p. 144

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]