41e bataillon d'infanterie de marine

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41e bataillon d'infanterie de Marine
Image illustrative de l’article 41e bataillon d'infanterie de marine
Image illustrative de l’article 41e bataillon d'infanterie de marine
Insignes régimentaires du 41e bataillon d'infanterie de Marine.

Création 1987
Dissolution 2012
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Troupes de marine
Rôle Infanterie
Ancienne dénomination 151e compagnie de transit et de garnison
41e bataillon de commandement et de soutien
Couleurs rouge et bleu
Devise En avant, ensemble
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
L'Aisne 1917
Anniversaire Bazeilles
Décorations Croix de guerre 1939-1945
une palme

Le 41e bataillon d'infanterie de Marine est une unité de l'armée de terre française dissoute le .

Création, différentes dénominations et dissolution[modifier | modifier le code]

Créé en 1987 en lieu et place du 41e bataillon de commandement et de soutien, lui-même crée en 1978 à partir de la 151e compagnie de transit et de garnison servant en Guadeloupe depuis 1966, le 41e BIMa a conservé jusqu'en 1992 le drapeau du 41e RIMa, héritier du 41e régiment d'infanterie coloniale disparu le 1re à la bataille de l'Aisne. Il est désigné à cette date comme l'héritier du 41e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale[1],[2], avec la filiation suivante :

  • -  : 12e bataillon de tirailleurs malgaches.
  • - 1919 : 1er régiment de chasseurs malgaches.
  • - 1923 : 41e bataillon de tirailleurs coloniaux.
  • - 1925 : 41e régiment de tirailleurs coloniaux de marche
  • - 1926 : 41e régiment de tirailleurs malgaches (garnison à Reims 1926-1928).
  • - 1931 : 41e régiment de mitrailleurs malgaches
  • -  : 41e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale est commandé par le colonel Tristani, dont la conduite héroïque pendant la campagne de France lui vaut sa sixième citation à l'ordre de l'armée.
  • 41e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale. « régiment d'élite. Sous le commandement énergique du colonel Tristani a tenu un secteur sur le front de la Sarre pendant toute la durée de la guerre. Le ayant subi une puissante offensive ennemie préparée depuis des semaines et menée par des forces très supérieures, a, en dépit de la violence des attaques appuyées par un bombardement intense d'artillerie et d'aviation, maintenu intégralement ses positions et infligé à l'ennemi un échec des plus sévères. Du 15 au , conformant ses mouvements à la manœuvre en retraite des troupes de l'est, est malgré de lourdes pertes, l'extrême fatigue, la pénurie de vivres et de munitions, défendu le terrain pied à pied. Grâce à la froide résolution des cadres et de la troupe, par l'habileté de la manœuvre, par la vigueur des contre-attaques, notamment le au passage du canal de la Marne au Rhin, le à Réchicourt, a conservé jusqu'à la fin son ascendant sur l'ennemi ». Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre 1939-1945 avec palme.
  • -  : dissolution de 12e bataillon d'infanterie de Marine[Quoi ?].

À la suite des restructurations décidées d’après les recommandations du Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale (LBDSN) publié en 2008, le 41e bataillon d'infanterie de Marine est dissous. Le dispositif des forces, dites de souveraineté, affectées dans les Antilles et en Guyane est réorganisé: la création du détachement Terre Antilles (DTA) /33e régiment d'infanterie de Marine à Fort-de-France en Martinique regroupe les unités existantes du 33e régiment d'infanterie de Marine (lui-même dissous) et du 41e bataillon d'infanterie de Marine.

Présentation et missions du 41e BIMa[modifier | modifier le code]

De 1987 à 2012, le 41e BIMa est stationné en Guadeloupe à proximité de la ville de Point-à-Pitre. Implanté dans le camp Dugommier, ses installations jouxtent celles du RSMA-Ga.

Le bataillon est composé d'environ 70 % de militaires en mission de courte durée. La compagnie de commandement et de logistique soutient quant à elle douze organismes de la défense. La compagnie d'intervention et de réserve, quasiment alignée sur son DUO, participe à toutes les activités majeures du bataillon.

Dans le cadre du « continuum Outre-mer/Métropole », les missions dévolues aux deux compagnies « Proterre » sont orientées vers la maîtrise parfaite des missions communes de l'armée de terre (MiCAT), la connaissance de la zone en participant à de nombreux échanges bilatéraux avec les pays de la zone Caraïbe, l'entraînement interarmes, l'aguerrissement en milieu tropical humide et les missions de souveraineté dans les dépendances du département.

Drapeau du bataillon[modifier | modifier le code]

Drapeau hérité du 43e RIC[modifier | modifier le code]

Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[3]:

Le drapeau du 41e régiment d'infanterie coloniale repose dans la crypte des troupes de marine à la suite des cérémonies de Bazeilles 2012 à Fréjus.

Drapeau hérité du 43e RMIC[modifier | modifier le code]

Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[3]:

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décorée:

De la croix de guerre 1939-1945 avec une palme (une citation à l'ordre de l'armée).

Implantation[modifier | modifier le code]

Insigne d'épaule l'ancre d'infanterie de marine.

41e Bataillon d'Infanterie de Marine (41e B.I.Ma) - Guadeloupe

BP 2900

97189 Jarry Cedex

Insigne[modifier | modifier le code]

Ancre brochée d’une rondache bleue, au soleil rouge chargé d’une tête de tigre.

Devise[modifier | modifier le code]

Ansam douvan!
En avant, ensemble

Traditions[modifier | modifier le code]

La fête des troupes de marine
  • Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de BAZEILLES. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
  • Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du révérend-père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Erwan Bergot, La coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : , n° d'éditeur 7576, n° d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « troupesdemarine.org 41e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale »
  2. Antoine Champeaux, « Le patrimoine de tradition des troupes indigènes », Revue historique des armées, no 271,‎ , p. 89–106 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]