3e division légère d'infanterie
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| 3e division légère d'infanterie | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays |  France
|
| Branche | Armée de terre |
| Type | Division d'infanterie type Scandinavie |
| Rôle | Infanterie |
| Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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La 3e division légère d'infanterie est une grande unité française de la Seconde Guerre mondiale. Formée en avril 1940 pour le corps expéditionnaire français en Scandinavie, elle combat finalement en France de la mi-mai au .
Composition[modifier | modifier le code]
La division est commandée à partir du 23 avril par le général Duchemin[1].
Elle est constituée des unités suivantes :
- 140e régiment d'infanterie alpine
- 14e compagnie divisionnaire antichars[2]
- 141e régiment d'infanterie alpine
- 13e compagnie de pionniers[2]
- 4e groupe autonome d'artillerie coloniale (ex-IIIe groupe du 10e régiment d'artillerie coloniale à tracteurs tous terrains)[3]
- 3e groupe autonome d'artillerie coloniale (ex-Ier groupe du 10e régiment d'artillerie coloniale à tracteurs tous terrains, rejoint le )[3]
- 8e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (rejoint le )[4]
- 344e compagnie autonome de chars de combat (ex-1re compagnie du 11e bataillon de chars de combat)[5]
Historique[modifier | modifier le code]
La division est prévue pour le corps expéditionnaire français en Scandinavie. Elle est constituée à partir du dans la région de Brest[6],[7].
Prévue pour débarquer en Norvège, la division est en Écosse lorsque les Allemands attaquent la France et la Belgique. Elle est rapatriée dans la Somme, rejoignant les combats dans la région de Ham à partir du . La 3e DLI tient le front, y compris face à la reprise général de l'offensive de la Wehrmacht le [8]. Elle entame son repli sur ordre vers le Sud le au soir[3]. Elle combat notamment sur la Loire à Sully-sur-Loire[9] et termine la guerre en Haute-Vienne[10].
Sources[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- GUF, p. 208.
- GUF, p. 197.
- Charles Deschenes, « Les troupes coloniales sur le front de la Somme (18 mai - 8 juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-36 (lire en ligne)
- « Historique du 8e GRDI », sur grca.free.fr (consulté le )
- Alain Adam, « Les chars FT dans la défense du territoire français », Histomag 39-45, no 88, , p. 41-63 (ISSN 2267-0785, lire en ligne)
- GUF, p. 198.
- GUF, p. 199.
- GUF, p. 203.
- Henri de Mollans, Combats pour la Loire : juin 1940, CLD, (ISBN 978-2-402-15437-6, lire en ligne)
- M. Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or, , p. 27-38 (lire en ligne)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Service historique de l'Armée (SHA), Les grandes unités françaises : historiques succincts (en) (GUF), vol. 3, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
