33e corps d'armée (France)

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33e Corps d'Armée
Création 30 septembre 1914
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Corps d'Armée
Ancienne dénomination Corps provisoire d'Urbal
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - 1re Bataille d’Artois
1915 - 2e Bataille d’Artois
1915 - 3e Bataille d’Artois
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames

Le 33e corps d'armée est une unité de l'armée française, créée le .

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : Corps provisoire d'Urbal
  •  : Renommé 33e Corps d'Armée
  •  : Renommé Groupement Nudant
  •  : Renommé 33e Corps d'Armée

Les chefs du 33e corps d'armée[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Fin 1914, il dépend de la Xe armée. Au mois de juin 1915, lorsque le général Fayolle prend le commandement de ce corps d'armée, il est composé de :

soit 60 à 70 000 hommes[1].

La 45e division d'infanterie vient le renforcer dans les combats de fin 1914.

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

21 -  : attaques allemandes et contre-attaques françaises vers Saint-Laurent-Blangy et Roclincourt.
 : extension du front à gauche jusqu'à Notre-Dame-de-Lorette.
 : combat vers la Maison Blanche.
 : front réduit à droite vers la Maison Blanche.
26 - et 7 -  : attaques allemandes vers Écurie et contre-attaques françaises.
 : front réduit à droite vers Écurie.
18 et  : attaques françaises vers Carency.
 : limite droite reportée à la Maison Blanche.
 : réduction du front à gauche jusqu'à Ablain-Saint-Nazaire.
17 et  : attaques françaises et contre-attaques allemandes.
 : front réduit à droite jusque vers Écurie.
 : nouvelle réduction à droite jusqu'à La Targette.

1915[modifier | modifier le code]

 : attaque française sur la cote 140, vers Carency et Souchez (enlèvement de la première ligne allemande).
 : prise de Carency, puis du 13 au , conquête d'Ablain-Saint-Nazaire.
 : réduction du front à droite au nord de La Targette.
 : nouvelle réduction à droite jusqu'à deux kilomètres au nord de la Targette. À partir du , attaques françaises en direction de Givenchy-en-Gohelle et Souchez ; contre-attaques allemandes. Puis occupation et organisation du terrain conquis.
  • -  : engagé dans la 3e bataille d’Artois, attaques françaises vers Souchez, le château de Carleul, le bois de Givenchy et le carrefour des cinq Chemins. Occupation et organisation du terrain conquis.
 : extension du front à droite jusque vers la ferme de la Folie.
 : attaques françaises vers le bois de la Folie, la cote 140 et Souchez.
 : extension du secteur à droite jusqu'au chemin Neuville-Saint-Vaast, ferme de la Folie et à gauche jusqu'aux abords sud d'Angres. Guerre des mines.
 : attaque allemande sur la cote 140.
 : réduction du secteur à gauche jusque vers Souchez.

1916[modifier | modifier le code]

30, , 2 et  : violents combats.
  • 5 -  : retrait du front ; repos dans la région de Pierrefitte-sur-Aire. À partir du , mouvement vers la région de Vaucouleurs ; repos.
  • -  : mouvement vers le camp de Saffais ; instruction.
  • -  : mouvement vers le front et à partir du , occupation d'un secteur vers Saint-Agnant, Fey-en-Haye.
 : réduction du front, à gauche jusqu'à l'étang de Vargévaux.
5, 12, 14, 16, 18 et  : attaques françaises.
 : extension du secteur à droite jusqu'au nord de Belloy-en-Santerre et à gauche au nord de la Somme jusque vers le ferme du Bois l'Abbé.
 : réduction du front à gauche jusqu'à la Somme vers Cléry-sur-Somme.
 : attaque française sur Biaches.
21 et  : attaques allemandes sur Biaches et Maisonnette.
  • -  : retrait du front dans la région nord de Breteuil. À partir du , mouvement vers la région de Clermont, puis vers Crépy-en-Valois et Villers-Cotterêts.
  • -  : mouvement vers le front, puis à partir du occupation d'un secteur entre Pernant et la ferme Quennevrières.
 : extension du secteur à gauche jusqu'à l'Oise.

1917[modifier | modifier le code]

16 -  : engagé dans la bataille du Chemin des Dames, combats violents.
 : réduction du front à droite vers Braye-en-Laonnois et extension à gauche jusque vers le Panthéon.
 : attaque allemande.
 : attaque française et prise de Chevregny.
  • -  : retrait du front ; transport par V.F. vers Vesoul, repos et instruction. Le , mouvement vers Belfort.
  • -  : occupation d'un secteur vers Fulleren, Leimbach.
 : réduction du secteur à gauche jusque vers Burnhaupt-le-Haut.

1918[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front, mouvement vers Bains-les-Bains ; instruction.
  • -  : mouvement vers Rambervillers ; instruction et travaux.
  • 12 -  : transport par V.F. vers la région d'Épernay, Châlons-sur-Marne et Vitry-le-François ; repos, instruction et travaux.
  • -  : transport par camions vers Mouy, à partir du occupation d'un secteur entre l'Oise et le Plémont. Engagé dans la 2e bataille de Picardie. Résistance à l'offensive allemande sur le mont Renaud.
 : extension du front à droite jusqu'à Varesnes.
1er octobre : réduction du secteur à gauche au nord du Linge.
  • - 1er novembre : retrait du front, transport par V.F. de la région de Gérardmer, vers celle de Dugny ; puis mouvement vers Belrupt-en-Verdunois. À partir du , occupation d'un secteur entre Mesnil-sous-les-Côtes et Damloup, étendu le jusqu'au bois de la Wavrille.
  • 1er -  : retrait du front, mouvement vers Chaumont-sur-Aire, puis vers Commercy. À partir du , mouvement vers la région du Foug et le vers Custines. Préparatifs d'offensive.

Rattachement[modifier | modifier le code]

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  • Détachement d'armée de Lorraine
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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maréchal Fayolle, Cahiers secrets de la Grande Guerre, page 116

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]