2e division d'infanterie (France)
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| 2e division d'infanterie | |
| Pays |  France
|
|---|---|
| Branche | Armée de Terre |
| Type | Division d'infanterie |
| Rôle | Infanterie |
| Guerres | Guerre de 1870 Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
| Batailles | 1914 - Bataille de Charleroi 1914 - Bataille de Guise 1914 - Bataille de la Marne (Bataille des Deux Morins) 1914 - Bataille de l'Aisne 1915 - Bataille de Champagne 1915 - première bataille de la Woëvre 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Chemin des Dames 1917 - seconde bataille des Flandres 1918 - Bataille de la Marne (Bataille du Soissonnais) 1918 - Seconde bataille de Noyon |
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La 2e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Guerre de 1870, à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.
La 2e division d'infanterie française était l'une des plus vieilles divisions de l'armée de terre française.
Chefs de la 2e division d'infanterie[modifier | modifier le code]
- : Général de division Donzelot
- .
- 1870 : Général Martineau des Chenez
- .
- : Général Bellecourt
- - : Général Blot
- .
- - : Général de Courcy
- : Général Vilmette
- : Général Bardin
- - : Général Mathelin
- .
- - : Général Swiney
- - : Général Peting de Vaulgrenant
- .
- - : Général Strohl
- - : Général de Germiny
- .
- : Général Bertrand
- : Général de Chomer
- : Général Durand
- - : Général de Chomer
- .
- - : Général Cramezel de Kerhué
- - : Général Bizart
- .
- - : Général Deligny
- 8 - : Général Garnier-Duplessix
- - : Général Brulard
- - : Général Guignadaudet
- - : Général Mignot
- …
- 1937 : Général Corap
- 1939 - 1940 : Général Renondeau
- 1940 : Général Klopfenstein
- - : Général Etcheberrigarray
- .
- 1950 - 1953 : Général Brisac
Cent-Jours[modifier | modifier le code]
- brigade Schmitz, commandée par le général de brigade Nicolas Schmitz.
- brigade Aulard, commandée par le général de brigade Pierre Aulard.
- 10e compagnie du 6e Régiment d'Artillerie à Pied, avec 8 pièces.
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
La 2e division d'infanterie est mobilisée dans la 1re région
Composition[modifier | modifier le code]
- Infanterie :
- 8e Régiment d'Infanterie d' à l'armistice
- 33e Régiment d'Infanterie d' à
- 73e Régiment d'Infanterie d' à
- 110e Régiment d'Infanterie d' à
- 208e Régiment d'Infanterie de à l'armistice
- 43e régiment d'infanterie territoriale d' à l'armistice
- Artillerie :
- 3 groupes de 75 du 27e régiment d'Artillerie de Campagne d' à
- 6e groupe de 155c du 101e régiment d'Artillerie Lourde de juin à
- Cavalerie :
- 1 escadron du 6e Régiment de Chasseurs d' à
- Génie :
- Compagnie 1/2 du 3e Régiment du Génie
Historique[modifier | modifier le code]
1914[modifier | modifier le code]
- 4 - : transport par V.F. dans la région d'Auvillers-les-Forges et couverture sur la Meuse dans celle de Revin et de Givet.
- 13 - : mouvement, par Olloy-sur-Viroin, vers Dinant.
- 23 - : engagée dans la bataille de Charleroi, vers Saint-Gérard.
- : repli, par Couvin, vers la région de Guise
- : combat vers Gué-d'Hossus.
- - : engagée dans la 1re bataille de Guise ; combats vers Sains-Richaumont.
- , repli, par Crécy-sur-Serre, Pontavert et Le Baizil, vers le sud d'Esternay.
- 6 - : engagée dans la bataille de la Marne.
- 6 – : bataille des Deux Morins, combats vers Esternay, Bergères-sous-Montmirail et Fontaine-au-Bron.
- : poursuite, par Verneuil et Ville-Dommange, jusqu'au-delà de Reims.
- - : engagée dans la bataille de l'Aisne : combats dans la région Bétheny, la Neuvillette.
- : mouvement de rocade vers le nord-ouest ; combats vers la ferme du Choléra et vers la Ville-aux-Bois. Puis stabilisation et occupation d'un secteur vers Gernicourt et le bois de Beau marais, étendu à gauche, le , jusqu'au moulin Pontoy, et à droite, le 1er novembre, jusque vers la cote 108
- 12 - : attaques françaises sur la ferme du Choléra et le bois de la Ville-aux-Bois.
- : attaque et prise de Sapigneul.
- : prise de la cote 108.
- - : retrait du front et repos vers Fismes.
- : transport par V.F. dans la région de Cuperly.
- : tenue prête, vers La Cheppe, puis vers Laval, à intervenir dans la 1re bataille de Champagne : éléments engagés, le , au nord du Mesnil-lès-Hurlus.
1915[modifier | modifier le code]
- 12 - : retrait du front et repos vers Bussy-le-Château.
- - : occupation d'un secteur vers le Mesnil-lès-Hurlus.
- : attaques françaises vers les Mamelles, puis violents combats dans cette région (1re bataille de Champagne).
- - : retrait du front et repos vers Courtisols (éléments laissés en secteur jusqu'au ).
- 20 - : mouvement vers la région d'Avize ; repos.
- : transport par V.F. vers Vavincourt, puis, à partir du 1er avril, mouvement vers le sud-est de Verdun.
- 5 - : engagée dans la première bataille de la Woëvre, vers le bois de Buzy et l'est de Braquis.
- 11 - : retrait du front (éléments laissés en secteur jusqu'au 18) ; puis mouvement, par Souilly et Condé-en-Barrois, vers Commercy.
- - : mouvement vers le front ; le , attaque au bois d'Ailly, puis occupation d'un secteur vers le bois d'Ailly.
- : attaque allemande et contre-attaques françaises.
- 11 - : retrait du front et transport par V.F. dans les régions d'Épernay et de Fismes.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Berry-au-Bac et le moulin Pontoy, réduit à droite, le , jusqu'à la Miette, puis, le , jusqu'à la Ville-aux-Bois.
- - : retrait du front et repos vers Guyencourt.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Sapigneul et la Miette.
- : mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur entre Berry-au-Bac et la ferme du Temple, étendu à gauche, le , jusque vers le moulin Pontoy : Guerre des mines à la cote 108.
1916[modifier | modifier le code]
- 12 - : retrait du front et regroupement vers Ville-en-Tardenois ; repos et instruction.
- - : transport par camions, puis mouvement vers la région de Verdun.
- : engagée, par éléments, dans la bataille de Verdun, vers Douaumont (violents combats).
- - : retrait du front et repos vers Bar-le-Duc.
- - : occupation d'un secteur entre la route de Paissy à Ailles et Soupir, réduit à droite, le , jusque vers Troyon.
- - : retrait du front et repos vers Ville-en-Tardenois.
- - : mouvement vers le front ; engagée dans la bataille de la Somme, vers le Forest et le bois de Maurepas.
- : prise de la ferme du Priez.
- 19 – : mise en 2e ligne (participation par des éléments restés en secteur, à la prise de Combles, le 26).
- : engagée à nouveau, d'abord vers Combles et Morval, puis vers Combles et Frégicourt.
- 5 - : retrait du front et repos vers Conty.
- 9 - : transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne et repos dans celle de Somme-Vesle.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Maisons de Champagne et la butte du Mesnil.
- - : retrait du front et repos vers Possesse.
- – : mouvement vers le camp de Mailly, repos et instruction.
1917[modifier | modifier le code]
- - : mouvement par étapes vers le front, puis occupation d'un secteur vers Maisons de Champagne et la Courtine.
- : violente attaque allemande.
- - : retrait du front, mouvement vers la région de Sainte-Menehould, par Dampierre-le-Château, l'Épine, Sarry, Athis et Vinay.
- - : mouvement vers Dormans ; instruction (éléments aux travaux sur l'Aisne).
- 8 - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Craonne et le Ployron.
- 15 avril : Bataille du Chemin des Dames : combats sur le plateau de Craonne ; puis défense et organisation des positions conquises.
- - : retrait du front et repos vers Ventelay ; à partir du , repos vers Viels-Maisons.
- : mouvement par étapes vers le camp de Mailly ; repos et instruction.
- : mouvement par étapes vers Provins ; repos et instruction.
- 7 - : transport par V.F. dans les Flandres.
- - : retrait du front ; repos dans la région de Roesbrugge-Haringe.
- 4 - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Bikschote.
- : offensive vers le Martje Vaert et le Broenbeck (seconde bataille des Flandres).
- - : retrait du front ; repos et instruction dans la région de West-Cappel.
- 6 - : occupation d'un secteur au nord de Bixschoote et de Langemark (en liaison avec l'armée britannique) :
- : offensive vers la forêt d'Houthulst, attaque de Mangelaare.
- - : retrait du front, puis repos, instruction et travaux vers Bergues.
- - : occupation d'un secteur vers le nord de Langemarck et Kloosterschool (en liaison avec le front britannique).
- - : retrait du front (relève par l'armée britannique). Repos vers Gravelines.
- : mouvement par étapes vers la région de Senlis ; repos.
1918[modifier | modifier le code]
- - : mouvement par étapes vers Soissons.
- : travaux de 2e position dans cette région.
- : mouvement par étapes vers Roucy ; puis travaux de 2e position dans cette région.
- 20 - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur dans la région la Miette, le Ployon.
- - : retrait du front ; mouvement vers Fismes, et, le , vers Écuiry ; repos.
- : couverture des ponts de l'Oise vers Choisy-au-Bac.
- : mouvement vers Warluis ; repos. Puis travaux de 2e position dans la région de Beauvais.
- 20 - : mouvement vers Marseille-en-Beauvaisis.
- : transport par camions au sud de Compiègne. Tenue prête, vers Montigny-Lengrain, à intervenir dans la bataille de l'Aisne.
- - : mouvement vers le front puis occupation d'un secteur vers Dammard et Troësnes : actions locales fréquentes, particulièrement les 29, et 1er juillet, à l'est de Mosloy.
- 18 - : engagée, vers Troësnes et au sud, dans la bataille du Soissonnais (seconde bataille de la Marne). Progression vers Épaux-Bézu et vers la région au nord de Rocourt-Saint-Martin.
- - : retrait du front ; mouvement vers Mareuil-sur-Ourcq, puis vers Pierrefonds ; repos.
- 19 - : mouvement vers Vic-sur-Aisne et occupation d'un secteur au nord d'Autrêches. Engagée dans la 2e bataille de Noyon, sur l'Ailette, vers Pont-Saint-Mard.
- - : retrait du front et repos vers Pont-Sainte-Maxence.
- - : transport par V.F. en Alsace ; à partir du , occupation d'un secteur vers Burnhaupt-le-Haut et Leimbach.
- - : retrait du front et mouvement par étapes vers Ceintrey ; préparatifs d'offensive.
Rattachements[modifier | modifier le code]
- Affectation organique : 1er CA d' à
- –
- –
- –
- –
- 23 –
- –
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- 22 -
- –
- –
- –
- 1er avril –
- –
- 2 –
- –
- –
- –
- –
- 21 –
- –
- 5 –
- 8 –
- 4 –
Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]
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Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Sur l'ordre de bataille du , la 2e division d'infanterie, sous les ordres du général Klopfenstein, appartient au corps d'Armée colonial (aux côtés de la 51st Highland Division et de la 56e DI), lui-même subordonné à la IIIe Armée du général Condé.
Composition[modifier | modifier le code]
- 33e Régiment d'Infanterie
- 73e Régiment d'Infanterie
- 127e Régiment d'Infanterie
- 34e Régiment d'Artillerie Divisionnaire
- 234e Régiment d'Artillerie Lourde Divisionnaire
- 11e GRDI (Groupe de Reconnaissance de Division d'Infanterie)
- Génie : 2/1 et 2/2 Compagnie de sapeurs mineurs.
- 167e Régiment d'Infanterie de Forteresse
- 1/70e Compagnie du Régiment d'Artillerie Mobile de Forteresse tracté
- Parc d'Artillerie divisionnaire no 2
- 2/81 Compagnie télégraphique et
- 2/82 Compagnie radio
- 2/1 Compagnie hippomobile
- 102/1 Compagnie automobile
- 2/1e Groupe d’exploitation divisionnaire
- 2e Groupe sanitaire divisionnaire
Historique[modifier | modifier le code]
1940[modifier | modifier le code]
- 9 mai - 10 juin : bataille de Rethel[1]
Après la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
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Notes et références[modifier | modifier le code]
- Robert Marcy, La bataille de Rethel: 16 mai−10 juin 1940, Terres ardennaises, 1990.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
