2e bataillon de volontaires du Morbihan

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2e bataillon de volontaires du Morbihan
Création 21 juillet 1792
Dissolution 21 décembre 1796
Pays Drapeau de la France République française
Branche Infanterie
Guerres Révolution haïtienne
Batailles Bataille du Cap-français

Le 2e bataillon des volontaires nationaux du Morbihan, était une unité militaire de l’armée Française créé sous la Révolution française. Il fut également appelé plus simplement 2e bataillon du Morbihan.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Le 2e bataillon des Volontaires du Morbihan est formé à 8 compagnies et 1 compagnie de grenadiers du 1er au à Vannes.

Lors de la première réorganisation de 1794, le 2e bataillon de volontaires du Morbihan ne fut pas amalgamé.

Lors de la seconde réorganisation le , le 2e bataillon de volontaires du Morbihan est amalgamé avec

pour former la 6e demi-brigade légère de deuxième formation qui deviendra par l'arrêté du 1er vendémiaire an XII, le 6e régiment d'infanterie légère

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

  •  : Le 2e bataillon des volontaires du Morbihan est formée et quitte l'île d'Aix avec un convoi d'environ 8 000 hommes, à Saint-Domingue pour renforcer les troupes combattants la Révolution haïtienne.
  • Le régiment est déployé dans le département du Nord et occupe le poste avancé sur la frontière espagnole à Ouanaminthe, avec le 3e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais.
  • Participant à toutes les opérations contre les insurgés, il est décimé par les combats mais en particulier par la maladie, qui fait des ravages.
  • Le 2e bataillon de volontaires du Morbihan reçoit, en mai, des renforts. Sur les 400 hommes envoyés, le 1er bataillon de volontaires du Morbihan, également décimé, fourni 29 hommes.
  • Le , le commandant Jean-Marie Debray, du 1er bataillon, indique dans un courrier : « Depuis un mois, nous avons éprouvé 3 tremblements de terre des plus rigoureux. A l'un d'eux, un vase haut de 20 pieds, qui couronnait une fontaine publique, est tombé et a tué une négresse et blessé d'autres. La police a condamné plusieurs maisons. Il en est peu qui n'aient été couleuvrées ».
    Il indique également que la veille, le , « qu'Ouanaminthe était pris, que 18 volontaires avaient passé à l'Espagnol. C'est une fausseté, pour alarmer les habitants ».
    Toutefois il se contredit, car la fin de courrier il indique : « Ouanaminthe, poste que nous avons sur la frontière espagnole, est investie par les Espagnols et les Brigands[1] ».
  • Du 20 au lors de la bataille du Cap-français il est à supposer qu'une partie du bataillon combattra, et qu'une autre partie, malade, verra les hommes qui sont à l'hôpital, vraisemblablement périrent comme tant d'autres, lors de l'incendie et du pillage de la ville ou massacrés par les esclaves rebelles.
  • Le , les rescapés du 2e bataillon réussissent à embarquer à bord du navire Louise qui les transporte à Norfolk aux États-Unis.
  • En , à Baltimore, le 2e bataillon de volontaires du Morbihan embarque pour la France.
  • Le , le bataillon arrive à Brest.
  • En pluviôse an II, le bataillon est complété par incorporation de 400 à 500 volontaires.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Annales de Bretagne. Tome 19 numéro 4, 1903. pages 601 à 628 : Le 1er bataillon des volontaires nationaux du Morbihan 1791-1795 par le docteur de Closmadeuc (suite).
  • Colonel Henry de Poyen-Bellisle : La révolution de Saint-Domingue

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les brigands sont les esclaves noirs révoltés