1886 en France
Chronologies
1883 1884 1885 1886 1887 1888 1889 Décennies : 1850 1860 1870 1880 1890 1900 1910 Siècles : XVIIe XVIIIe XIXe XXe XXIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Lithographie, Peinture et Sculpture), Littérature (), Musique populaire, Musique classique, Photographie et Théâtre |
Cette page concerne l'année 1886 du calendrier grégorien.
Événements
- 7 janvier : troisième gouvernement Freycinet. Le général Georges Boulanger (« le général la Revanche ») est ministre de la Guerre sur la recommandation de Clemenceau.
- 13 janvier : Assassinat du préfet Barrême.
- 27 avril : Pierre Savorgnan de Brazza est nommé Commissaire général du Congo français et du Gabon.
- 22 juin : loi d'exil bannissant du sol français les chefs des familles royales et impériales ayant régné sur la France.
- Le 14 juillet, Le général Georges Boulanger est acclamé lors du défilé.
- 30 octobre : loi René Goblet sur la laïcisation du personnel des écoles publiques.
- 11 décembre : gouvernement René Goblet. Boulanger conserve le ministère de la guerre.
- 15 décembre : publication à Paris par l'éditeur français Charles Bayle d'un "Atlas colonial" conçu par Henri Mager[1].
- 20 décembre : le lieutenant-colonel Gallieni est nommé gouverneur général du Soudan français (du Sénégal au Niger).
- Boulangisme (1886-1889) : le général Boulanger crée autour de lui un courant d’enthousiasme en améliorant sensiblement les conditions de vie des soldats et en tenant un discours nettement revanchard, véhiculé par la Ligue des patriotes.
- Trafic des décorations (Daniel Wilson, 1886-1887).
- Grève de Decazeville.
- L’armée est dotée du fusil Lebel.
- Bourses du travail (Fernand Pelloutier).
- Le comte Albert de Mun fonde l’Association catholique de la Jeunesse française.
Articles connexes
Notes et références
- Bayle rédige l'avant-propos où l'on peut lire : Il faut des colons, des commerçants, des explorateurs, des savants, des missionnaires, des voyageurs d’agrément comme des voyageurs de commerce pour entretenir en dehors de la Métropole beaucoup de foyers ou de centres d’influence française, beaucoup de colonies, de comptoirs ou même de simples postes de vigilance et d’information. Posséder des centres commerciaux, des foyers d’influence française, des colonies (…) favorablement échelonnées est une nécessité (…) tant au point de vue des conditions actuelles du commerce qu’à celui de la défense nationale. Avec elles augmentent les transactions, la richesse, la force, le prestige, l’avenir même d’une nation. Sans elles, on cesse d’assurer à nos nationaux la sécurité indispensable pour leurs entreprises commerciales, on perd une place au concert des nations civilisées, toute situation politique à l’étranger, toute influence civilisatrice (…). Il nous faudrait manquer de la clairvoyance la plus élémentaire pour abandonner à nos rivaux des sources de puissance et de prospérité.