17e régiment colonial du génie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

17e régiment colonial du génie
Image illustrative de l’article 17e régiment colonial du génie
insigne régimentaire du 17e R.C.G

Création Mars 1944
Dissolution Nov.1945
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment colonial du Génie
Rôle appui Génie
Fait partie de 1er Armée
Ancienne dénomination 17e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
72e Bataillon du Génie
Inscriptions
sur l’emblème
Germersheim 1945
Guerres Seconde Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre 1939-1945
avec étoile de vermeil
citation à l'ordre du corps d'armée. La compagnie 17/6 est citée à l'ordre de la division

Le 17e régiment colonial du génie (17e RCG) est un régiment de l'armée de terre française.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Historique des garnisons, combats et batailles du 17e RTS[modifier | modifier le code]

  • Créé en 1919 à partir des 111e, 118e et 135e bataillon des tirailleurs sénégalais, en 1923 17e régiment de tirailleurs coloniaux, redevient en 1926 17e R.T.S, en 1944 17e R.C.G.
  • 1931 - Combat du 2e bataillon du 17e régiment des tirailleurs sénégalais au Levant (avril).

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 17e Régiment colonial du génie (RCG) participe avec l'Armée B au débarquement en Provence sur la plage de Cavalaire le , et à la prise de Toulon.

Engagé dans les combats de la 1er Armée, il franchit l'Ill puis le Rhin de "vive force" à Germersheim le . Par sa brillante conduite au cours des campagnes de France et d'Allemagne, le régiment est cité à l'ordre du corps d'Armée par l'OG 1148 du et la compagnie 17/6 est citée à l'ordre de la division par l'OG 1034 du .

De Toulon à Ulm, le 17e RCG perd 43 tués, 4 disparus et 103 blessés (cliquer sur * Amicale du 17e régiment du génie parachutiste et voir la vidéo dans l'historique du régiment).

Quarante-huit cimetières jalonnent l'itinéraire de la 1re Armée (Rhin et Danube), abritant ses 4 000 morts. Huit de ses unités ont été faites Compagnons de la Libération. Quatre de ses morts représentant les combattants en uniforme reposent au Mémorial de la France combattante au Mont Valérien, sous cette épitaphe : "Nous sommes ici pour témoigner devant l'Histoire que de 1939 à 1945 ses fils ont lutté pour que la France vive libre".

Colonels / Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • Lieutenant-Colonel Marmillot (/),
  • Colonel Penard (/).

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Par filiation de numérotation, devient le 17e régiment du génie parachutiste à sa création le .

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment[modifier | modifier le code]

Campagnes de France et d'Allemagne (1944/1945), Franchissements de "vive force" de l'Ill en janvier 1945 puis du Rhin à Germersheim (Palatinat) le .

Devise[modifier | modifier le code]

Drapeau du régiment[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [1]:


Germersheim 1945

AFN 1952/1962 ( Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie)

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil (citation à l'ordre du Corps d'Armée par l'OG 1148 du ).

La compagnie 17/6 est citée à l'ordre de la division (OG 1034 du ).

Insigne[modifier | modifier le code]

Description héraldique:
"Ecu aux armes de Strasbourg au chef de sénestre chargé d'une cuirasse et d'un pot-en-tête d'or et en dextre d'une ancre coloniale du même, sur la bande, sigle 17 RCG d'or."

Traditions[modifier | modifier le code]

La fête des troupes de marine
  • Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
  • Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.
La fête de Sainte Barbe

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Erwan Bergot, La coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : , n° d'éditeur 7576, n° d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.

Notes est références[modifier | modifier le code]

  1. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]