14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste

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14e régiment d’infanterie et de soutien logistique parachutiste
Image illustrative de l’article 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste
Insigne régimentaire du 14e RISLP.

Création 1584
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment du train parachutiste
Rôle Soutien
Fait partie de Brigade logistique
Garnison Toulouse
Ancienne dénomination 14e régiment d'infanterie
14e régiment d'infanterie parachutistes de choc
14e régiment de chasseurs parachutistes
14e régiment de commandement et de transmissions parachutiste
14e régiment parachutiste de commandement et de soutien
Devise Brave 14, unis comme au front
Inscriptions
sur l’emblème
Rivoli
Austerlitz
Eylau
Sébastopol
Champagne
Les Monts
Picardie
La Marne
Fourragères Aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
(deux palmes et
une étoile d'argent)

Le 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste (14e RISLP) est un régiment de l'Armée de terre française. Le 14e régiment d'infanterie est créé sous la Révolution à partir du régiment de Forez, un régiment français d'Ancien Régime. En 1951, l'unité devient un régiment parachutiste. L'unité est depuis les années 1970 un régiment de soutien.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1584 : formation des bandes de Montferrat ;
  •  : création du régiment de Nérestang à partir des bandes de Montferrat ;
  • 1611 : renommé régiment de Chappes ;
  • 1631 : renommé régiment de Nérestang ;
  • 1646 : renommé régiment de Sainte-Mesme ;
  • 1661 : renommé régiment de Silly ;
  • 1667 : renommé régiment de Castelnau ;
  • 1673 : renommé régiment de Bourbonnais ;
  • 1776 : le régiment de Bourbonnais est dédoublé.
    Les 2e et 4e bataillons conservent le titre, les drapeaux et le costume du régiment de Bourbonnais.
    Les 1er et 3e bataillons forment le régiment de Forez ;
  •  : tous les régiments prennent un nom composé du nom de leur arme avec un numéro d’ordre donné selon leur ancienneté. Le régiment de Forez devient le 14e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Forez ;
  • 1793 : lors du premier amalgame, la 14e demi-brigade de première formation était formée du 1er bataillon du 14e régiment d'infanterie (ci-devant Forez) - la 28e demi-brigade de première formation était formée de 2e bataillon du 7e régiment d'infanterie (ci-devant Champagne), du 1er bataillon de volontaires du Gard et du 2e bataillon de volontaires du Gard.
  • 1796 : reformé en tant que 14e demi-brigade de deuxième formation ;
  • 1803 : renommée 14e régiment d’infanterie de ligne ;
  • 1815 : il est licencié lors de la Seconde Restauration ;
  • 1816 : création de la légion de l'Eure ;
  • 1820 : 14e régiment d'infanterie de ligne ;
  • 1854 : il prend le nom de 14e régiment d’infanterie et tient garnison à Brive ;
  • 1870 : création du 14e régiment de marche formé à partir des 4e bataillons des 55e, 67e et 100e RI ;
  • 1870 : donne naissance au 114e régiment d'infanterie ;
  • 1875 : 14e régiment d’infanterie de ligne ; à Limoges
  • 1914 : donne naissance au 214e régiment d’infanterie ;
  • 1940 : il fait partie de la 36e division d’infanterie avec le 18e RI de Pau et le 57e RI de Bordeaux[1]. La 36e DI est affectée à la réserve du GQG. Stationnée à Bar-sur-Aube au , elle se positionne sur l'Aisne le 16[2]. La division est attaquée de front le et recule pied à pied. Elle achève sa campagne avec la reddition des unités françaises du GA2 encerclées en Alsace.
  • 22 juin 1940 : Le régiment est dissous[3].
  • 1944 : le 14e régiment d'infanterie est recréé
  • 1946 : devient le 14e bataillon d'infanterie
  • 1951 : le 14e bataillon d'infanterie devient le 14e régiment d'infanterie parachutistes de choc (14e RIPC). Il a la garde du drapeau du 14e régiment d’infanterie de ligne ;
  • 1953 : le 14e RIPC est rebaptisé 14e demi-brigade d’infanterie parachutiste (14e DBIP) comportant deux bataillons (19e bataillon de parachutistes algériens et 35e bataillon de tirailleurs algériens) ;
  • 1956 : la 14e DBIP devient le 14e régiment de chasseurs parachutistes (14e RCP) ;
  • 1961 : dissolution ;
  • 1965 : création de la 14e compagnie divisionnaire ;
  • 1977 : recréation sous le nom de 14e régiment de commandement et de transmissions parachutiste (14e RCTP) ;
  •  : renommé 14e régiment parachutiste de commandement et de soutien (14e RPCS) ;
  • 1999 : dissolution du régiment ;
  • 2018 : recréation sous le nom de 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste (14e RISLP) à partir du régiment de soutien du combattant.

Colonels et chefs de brigade[modifier | modifier le code]

  • ANCIEN REGIME
    1595 : Montluc 1603 : Balagny 1612 : Rambures 1627 : Rambures 1633 : Rambures 1642 : Rambures 1671 : Rambures 1676 : Feuquieres 1689 : Feuquieres 1700 : Leuville 1718 : Richelieu 1738 : Rohan Chabot 1745 : Crillon 1746 : La tour du Pin 1761 : Boisgelin 1764 : Crenolle 1780 : Bartillat 1788 : Boisgelin 1788 : Castelanne
  • REVOLUTION- 1er EMPIRE
    1791 : Colonel de Myon
  • 1791 : Louis Maximilien François Hinnisdal de Fumal - colonel (*)
  • 1792 : Jean-Baptiste Marie Charles Meusnier de la Place - colonel (**)
  • 1792 : Antoine Nicolas Collier de la Marlière - maréchal de camp (**)
  • 1792 : Pierre Nicolas Merle-Beaulieu - colonel (*)
  • 1795 : Antoine François Brenier-Montmorand - chef de brigade
  • 1795 : Charles Dauriere - chef de brigade
  • 1797 : Porra - chef de brigade
  • 1797 : Jean-Gabriel Marchand - chef de brigade (**)
  • 1797 : Jean-Claude Moreau - chef de brigade (*)
  • 1803 : Jacques Francois Marc Mazas - colonel
  • 1805 : Charles Joseph Louis Marie Savary - colonel
  • 1806 : Jean-Francois Henriod - colonel (*)
  • 1810 : Étienne Estève - colonel (*)
  • 1814 : Thomas-Robert Bugeaud de la Piconnerie - colonel
  • 1815 : Louis Marion Jacquet - colonel
  • 1830 : le Vle. de la Forest d'Armaille - colonel
  • 1848 : Alexandre De Bellegarde De La Plaine
  • 1851 : Ernest Frédéric Raphaël de Negrier - colonel (*)
  • 1859 : Duplessis - colonel
  • 1870 : Louvent - colonel
  • 1870 : Doussot - colonel
  • 1870 : Vanche - lieutenant-colonel
  • -  : colonel Logerot
  • 1872 : Colonel Lacarcet
  • 1873 : Colonel Bernier
  • ...
  • 1881 : Colonel Lamorelle
  • 1876-1881 : Édouard Billot - colonel
  • ...1885 : Colonel Billot
  • - : Pierre Peslin - colonel (*)
  • 1910 : Colonel Huc.
  • - : Marie Victor Eugène Savatier - colonel (**)
  • 1914 : Colonel Savatier- Lieutenant-colonel Reynes - Chef de bataillon Bastien - Lieutenant-colonel de Rieucourt
  • 1917 : Passerieux - lieutenant-colonel
  • 1918 : Allehaut - lieutenant-colonel
  • 1918 : Berenguier - lieutenant-colonel
  • 1930 : Nadal - colonel
  • 1938 : Pfister - colonel[4]
  • 1939 : Beker - colonel... 1940 : Colonel Becker 1945 : Lieutenant-colonel Lique - Colonel Harry
  • 1946 : Chef de bataillon Rieutord - Chef de bataillon Morel
  • 1947 : Chef de bataillon Bergue
  • 1949 : Chef de bataillon Lesur
  • à  : Lieutenant-colonel Georges Bergé
  • 1953 : Lieutenant-colonel de Rocquigny du Fayel
  • 1955 : Colonel Autran
  • à  : Colonel Emile Autrand
  • à : Lieutenant-colonel Paul Ollion
  • à  : Lieutenant-colonel Jean Renon
  • à  : Lieutenant-colonel Pierre Lecomte
  • juin 1961 à décembre 1962 : Lieutenant-Colonel Dangoumeau 
  • 1977-1979 : Colonel Retat
  • 1979-1981 : Colonel Colot
  • 1981-1983 : Colonel Ibos
  • 1983 : Colonel Ribière
  • 1985-1987 : Colonel Chagnard
  • 1987-1990 : Colonel Farbos
  • 1990-1992 : Colonel Brûlé
  • 1992-1995 : Colonel Zammit
  • 1995 : Colonel Duhar
  • 1997-1999 : Colonel Pezet
  •  : dissolution du régiment
  • 2018-2019 : Colonel Friedrich
  • 2019-2022 : Colonel Guélé
  • 2022- : Colonel Katona

(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade.
(**) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de division.

Colonels tués ou blessés commandant le 14e régiment d’infanterie de ligne :

  • chef de brigade Moreau blessé le .
  • colonel Mazas tué le lors de la bataille d'Austerlitz.
  • colonel Savary tué le .
  • colonel Henriod blessé le et le .

Officiers tués ou blessés en servant au 14e régiment d’infanterie de ligne sous l'Empire(1804-1815) :

  • officiers tués : 65
  • officiers morts de leurs blessures : 17
  • officiers blessés : 149.

Historique des garnisons, combats et bataille du 14e RI[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Détachements envoyés en Inde et au Sénégal lors de la guerre d'indépendance américaine.

Guerres de la Révolution et de l'Empire[modifier | modifier le code]

°1790 à la Martinique, prend le parti de la Révolution

- dans la 2e brigade (Thiébault), division de Saint-Hilaire, 4e corps d'armée (Soult)

- 2 bataillons dans la brigade du général Pierre Lapisse, division du général Jacques Desjardins du 7e corps d'armée commandé par le maréchal Augereau

- 3 bataillons dans la 1re brigade du général Joseph Jean-Baptiste Albert, division du général Jacques Desjardins du 7e corps d'armée commandé par le maréchal Augereau

- 2 bataillons dans la 1re brigade du général de brigade Jacques-Lazare Savattier de Candras, division de Saint-Hilaire, 4e corps d’armée (Soult)

  • 1808-1814 : Campagne d'Espagne
  • 1808 : Tudela
  • 1809 : Monzon, Alcanz et Maria-de-Huerve
  • 1810 : Astorga
  • 1811 : Tortosa et Tarragone
  • 1812 : prise d'Urgal.
  • 1813 : Biar, Castalla et Ordal.
  • 1813 : 3e bataillon (affecté au 16e régiment provisoire) à Lützen, Bautzen, Dresde et Wachau.
  • 1813 : 4e bataillon (10e corps) à Dantzig.
  • 1814 : 5e bataillon, dit de dépôt, à Arcis-sur-Aube
  • 1815 : 1er et 2e bataillons (armée des Alpes du maréchal Suchet) à Conflans-L'Hôpital.

1815 à 1848[modifier | modifier le code]

  • 1830 : Une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[6].
1830
  • Débarquement à Sidi Ferruch le
  • Bataille de Staoueli le
  • Combat au camp de Dely Ibrahim et Sidi Kalef du 24 au
  • Siège et prise d'Alger du au
  • du 17 au le 1er bataillon fait partie de l'expédition de l'Atlas : Blida, Medeha, col de Mouzaïa
  • Deuxième expédition de Médéha début décembre
  • rentre en France fin
  • à Paris en 1848

Répression pendant les Trois Glorieuses.

Second Empire[modifier | modifier le code]

Képi d'infanterie de ligne

Au , le 14e régiment d'infanterie fait partie de l'armée du Rhin.

Avec le 9e régiment d'infanterie du colonel Roux, le 14e forme la 1re brigade aux ordres du général Noël (puis Archinard). Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général Maurice, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Bisson. Cette division d'infanterie évolue au sein du 6e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le maréchal Certain-Canrobert.

  • - Camp de Châlons.
  • - Voie ferrée coupée entre Nancy et Metz, le 14e ne peut pas rejoindre le 6e corps.

Au , le 14e régiment d'infanterie fait partie de l'armée de Châlons.

Avec le 20e régiment d'infanterie du colonel de la Guigneraye et le 31e régiment d'infanterie du colonel Sautereau, le 14e forme la 2e brigade aux ordres du général Louvent. Cette 2e brigade avec la 1re brigade du général Marquisan, trois batteries de 4 plus une de 12 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Lacretelle. Cette division d'infanterie évolue au sein du 12e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division Lebrun.

  • 23 au - Marche vers l'est.
  • - Passage de la Meuse à Mouzon. Bataille de Beaumont.
  • - Sur les hauteurs de la rive droite de la Givonne, du château de Monvillers à Daigny. Bataille de Sedan

1870 à 1914[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Rattachements:

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

, Verdun, Souville, Bois de Vaux.

1917[modifier | modifier le code]

1918[modifier | modifier le code]

1919[modifier | modifier le code]

Le régiment s'installe à Toulouse.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Construction du monument aux morts des 14e et 214e RI en 1938.


Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En , il appartient à la 36e division d’infanterie. Stationné sur la ligne Maginot, le régiment est anéanti par les bombardements allemands le . Ses hommes brûlent leur drapeau afin de ne pas le laisser aux mains de l'ennemi.

Après 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Le régiment renait en 1945 à partir des maquis toulousains.

Le , le 14e bataillon d'infanterie est transformé en 14e régiment d'infanterie parachutiste de choc (14e RIPC) avec son état-major et le 2e bataillon à la caserne Niel de Toulouse, le 1er bataillon (ex 1er bataillon parachutiste de choc) à Montauban.
En 1953, le 14e RIPC incorpore des FSNA (Français de Souche Nord-Africaine) et les deux bataillons sont transformés en unités de tirailleurs algériens, le 1er devient le 19e Bataillon de Tirailleurs Algériens et le second le 35e Bataillon de Tirailleurs Algériens.
Le , le 14e RIPC est rebaptisé 14e demi-brigade d'infanterie dont tout le personnel est breveté parachutiste.

Guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]

Le 14e régiment de chasseurs parachutistes (14e RCP) est créé le à Toulouse à partir de la 14e DBI (14e demi-brigade d'infanterie) et du 35e BTA (35e bataillon de tirailleurs algériens). Intégré à la 25e division parachutiste du général Gilles, il débarque le 26 du même mois à Oran.

Le régiment va s'illustrer tout au long de la guerre d'Algérie et notamment lors de la bataille des Frontières de janvier à [7].

Le , le 14e RCP est dissous pour s'être impliqué dans le putsch des généraux[8] et ses effectifs sont réparties dans les unités du corps d'armée de Constantine. Après le et jusqu'à , le centre d'instruction du 14e RCP basé à la caserne Niel à Toulouse a continué à fonctionner sous les ordres du Lieutenant-colonel Lafontaine, puis du Lieutenant-colonel Dangoumau.

Combats de la guerre d'Algérie : au Merkala, au Mir El Djebel, au djebel Amour, djebel Grouz. De février à : bataille des frontières, : djebel M'Zouzia, : djebel Bou Torkma, : djebel M'Zouzi, : djebel Aurès, : djebel Tafraout, : djebel Azreg (Ich Aziza en Chaoui), : Oued Kebir. Pertes du 14e RCP en Algérie 7 officiers, 18 sous-officiers, 95 caporaux et chasseurs tués. 18 officiers, 251 sous-officiers, caporaux et chasseurs blessés.

1965 à 1977[modifier | modifier le code]

La 14e compagnie divisionnaire de Toulouse reçoit la garde du drapeau du 14e régiment d'infanterie.

De 1977 à 1999[modifier | modifier le code]

Le 14e régiment de commandement et de transmissions parachutiste est créé le à partir de la 14e compagnie divisionnaire et du 61e bataillon de commandement et de transmissions. Il devient le 14e régiment parachutiste de commandement et de soutien le .

Durant cette période il est l'unité de soutien de la 11e division parachutiste et participe à plusieurs opérations :

Il est composé d'un escadron de commandement, d'un escadron de circulation et de transport, d'un groupement d'instruction, d'un groupement d'intendance, d'une compagnie de transmissions parachutiste, d'un groupement de réparation du matériel à Tarbes, de la musique de la 11e DP. En 1983 - 1984 le DIPF était rattaché au 14e RPCS, son lieu de garnison était Toulouse caserne Balma pour l'instruction et Niel pour le cantonnement.

Avec la fin du service militaire et la professionnalisation de l'Armée de terre à partir de 1997, le 14e RPCS est dissous en 1999[9]. Sa 14e compagnie de transmissions parachutiste donne alors naissance à la 11e compagnie de commandement et de transmissions parachutiste tandis que ses deux compagnies de maintenance parachutistes sont rattachées au 3e régiment du matériel.

Depuis 2018[modifier | modifier le code]

Le régiment est recréé le à Toulouse. Sur décision du chef d'état-major de l'Armée de terre, le régiment de soutien du combattant est transformé en régiment à vocation aéroportée et prend l'appellation de 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste.

Le 14e RISLP est stationné au quartier Pradère, 102 chemin de Gabardie à Toulouse, et fait partie de la Brigade logistique.

Régiment au format 1 000 hommes, il est composé de 7 unités élémentaires :

  • 5 compagnies de soutien du combattant ;
  • 1 compagnie de commandement et de logistique ;
  • 1 compagnie de réserve ;

La composante aéroportée du régiment est constituée d'un état-major tactique et d'une compagnie de soutien du combattant (la 2e) dont les membres sont brevetés parachutistes[10].

Le 14e RISLP est spécialisé dans la logistique de « soutien du combattant » (SDC). Le domaine « soutien du combattant » consiste à fournir l’ensemble des matériels nécessaires à la vie en campagne des forces déployées, l’objectif étant de retrouver sur le terrain un certain niveau de confort dans l’organisation d’une base avancée, d’un camp… Il s’agit donc de délivrer aux soldats en opérations de quoi se nourrir, se loger, se chauffer, se laver, boire et se protéger. Le 14e RISLP est un régiment unique dans son domaine au sein de l’Armée de Terre.

Afin de permettre d’organiser la vie quotidienne d’un camp en métropole ou dans le monde, le 14e RISLP dispose d’un éventail de matériels mobiles (transportables par voie routière, maritime ou aérienne) tels que :

  • des véhicules de transport de dernière génération (PPLOG) ;
  • des véhicules blindés (PVP) ;
  • des remorques tractées (douches, cuisines, laveries...) ;
  • des matériels d'environnement tels que les boulangeries de campagne 1 000 hommes, les cuisines 500 rationnaires, les conteneurs frigorifiques 1, 5 ou 18 m3, les citernes dédiées à recevoir l’eau destinée à la consommation humaine (EDCH) ;
  • les effets de campement (tentes, lits, moustiquaires, tables chaises, climatiseurs et chauffages mobiles, blocs sanitaires).

Le 14e RISLP s’appuie sur 2 spécialités majeures et complémentaires :

  • les gestionnaires des approvisionnements (GAP).
  • les électromécaniciens frigoristes (EMF).

Le 14e RISLP est en mesure d’assurer le « soutien du combattant » partout dans le monde et sous très court préavis. Fortement sollicités, les combattants logisticiens du 14e RISLP sont déployés sur toutes les opérations extérieures et participent également à la protection du territoire national dans le cadre de l’opération Sentinelle. En cas de besoin, ils apportent également leur concours aux missions d’assistance à la population. Les opérations extérieures et missions de courte durée que ses personnels ont effectuées au cours des dernières années sont les suivantes : Barkhane (Mali / Niger / Tchad), Chammal (Irak), Daman (Liban), Sangaris (République Centrafricaine), Djibouti, Nouvelle Calédonie, Polynésie, Sénégal, Réunion, Mayotte.

Drapeau[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11],[12]:

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes et une étoile d'argent (deux citations à l'ordre de l'armée puis une à l'ordre de la division)

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

Insigne[modifier | modifier le code]

Il remonte du régiment de Béarn (1595) et du régiment de Forez. Y figure aussi la légendaire casquette du maréchal Bugeaud en souvenir d'un de ses plus illustres chefs de corps, inscrites sur sa pucelle.

Personnalités ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Consulter à « sélection d’unités », 14e RI : http://www.atf40.fr/ATF40/
  2. Consulter à « Cartographie », GUF 16/05/40 Sud
  3. Les Fanions de Commandement du 14° Régiment de Chasseurs Parachutistes (1° Juin 1956 - 1° Mai 1961 )
  4. Voir les inscriptions sur le monument du 14e R.I. à Toulouse dans ce qui était la caserne Niel
  5. à Eylau, il se fait encercler par la garde impériale Russe et est presque anéanti sous les yeux de Napoléon
  6. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  7. In Histoire des parachutistes français, pages 501 à 508
  8. In Histoire des parachutistes français, page 511
  9. Musée des parachutistes à Pau (Pyrénées-Atlantiques), camp d'Astra.
  10. « Le 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste », Train Magazine,‎ n°23, septembre 2019 (lire en ligne)
  11. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
  12. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  13. Registres matricules du recrutement militaire, Foix, 1907, matricule 210
  14. François Auguste Logerot sur military-photos.com

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]