13e régiment de cuirassiers

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13e régiment de cuirassiers
Image illustrative de l’article 13e régiment de cuirassiers
Charge du 13e cuirassiers à la bataille de Limonest le .

Création 1807
Dissolution 1913
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de cuirassiers
Rôle Cavalerie
Garnison Chartres
Ancienne dénomination 1er régiment provisoire de grosse cavalerie
Inscriptions
sur l’emblème
Lérida 1810
Sagonte 1811
Col d'Ordal 1813
Guerres Guerres napoléoniennes

Le 13e régiment de cuirassiers est un régiment de cavalerie de l'Armée de terre française créé sous le Premier Empire.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • Créé en 1807 sous le nom de 1er régiment provisoire de grosse cavalerie qui avait été constitué à partir des cuirassiers et des unités de carabiniers.
  • Il devient le 13e régiment de cuirassiers en 1808.
  • Dissous en 1814.
  • Recréé en 1891 (décret du [1]).
  • Dissous en 1913, devient 32e régiment de dragons

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1807 : major d'Aigremont - colonel du 1er régiment provisoire de grosse cavalerie[2]
  • 1808 : colonel d'Aigremont[2]
  • 1813 : colonel Bigarne[2]
  • 1891 : colonel Servat de Laisle[2]
  • 1896 : colonel de Rochefort[2]
  • 1905 : colonel Anselin

Étendard[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3] :

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

Guerres de l’Empire[modifier | modifier le code]

Le [réf. souhaitée], deux régiments provisoires de grosse cavalerie sont formés de détachements provenant de différents régiments. Le 1er régiment provisoire de grosse cavalerie regroupe des détachements des 1er et 2e régiments de carabiniers, et des 1er, 2e et 3e régiments de cuirassiers. En 1808, il devient 13e régiment de cuirassiers, renforcé des débris du 2e régiment provisoire de grosse cavalerie qui regroupait des détachements des 5e, 9e, 10e, 11e et 12e régiments de cuirassiers[4].

Le régiment est licencié à Colmar en [2].

Troisième République[modifier | modifier le code]

Après sa re-création, en 1891, le régiment s'implante à Chartres (Eure-et-Loir)[2], au quartier Rapp[réf. souhaitée]. À partir de 1909, le régiment est équipé comme un régiment de dragons (hommes et chevaux de taille moyenne, pas de cuirasses, etc.) et devient 32e régiment de dragons le [5].

Traditions et uniformes[modifier | modifier le code]

Cuirassier du régiment en petite-tenue, 1812.

Au début de sa formation, le régiment est bien entendu bigarré puisqu'il s'y mêlent les tenues de cuirassiers de différents régiments (mais essentiellement avec la couleur distinctive écarlate) et de carabiniers. Les carabiniers voulaient garder leur bonnet d'ourson et former une sorte de compagnie d'élite. Au début, les habits à revers sont de diverses couleurs distinctives. En 1809, le régiment achète 400 pantalons de drap et se fait faire des surtouts, et n'a reçu ni culottes de peau, ni pantalons. Ces pantalons sont vraisemblablement en drap brun mais rentrent dans les bottes (et ne sont pas « à la mamelouk » comme on les représente souvent). En 1811, devant Valence, le capitaine Gonneville précise : « J'étais sans cuirasse et en selle anglaise. ». C'est en 1812 que le 13e cuirassiers se fait confectionner des habits surtout du modèle 1810 réglementaire. En juillet 1812, il reçoit des effets par un convoi Pau, Oloron, Saragosse escorté par des hommes du régiment : gilets, vestes, pantalons d'écuries, culottes de peau, bottes, épaulettes, gants, galons… Il s'équipe donc à l'ordonnance. Habit surtout sans revers à 10 gros boutons sur le devant, avec collet lie de vin passepoilé de bleu, parements et leur pattes lie de vin sans passepoil, retroussis lie de vin. Habit réglementaire en 1812. En 1813, le régiment fait mettre tous les casques au même numéro. Le trompette et son habit de fond lie de vin à revers bleus est donné par le manuscrit de Marckolsheim, Rousselot et Benigni ; cependant, ceci est une reconstitution vraisemblable. Dans un tableau on voit un trompette en surtout lie de vin avec des galons blancs sur le devant.

Personnages célèbres ayant servi au 13e régiment de cuirassiers[modifier | modifier le code]

  • Général Baron Claude Testot-Ferry, chef d'escadron au 13e régiment de cuirassiers de 1808 à 1811.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Décret prévoyant la création de l'unité en octobre 1891 - Cf. Journal Officiel du 28 juillet 1891 disponible sur le site Gallica de la BNF [1]
  2. a b c d e f g h i j k l et m Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), Paris, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 479-480
  3. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  4. Lucien Rousselot, « Cuirassiers 1804-1810 », dans L'Armée française, ses uniformes, son armement, son équipement (lire en ligne)
  5. « Le 32e dragons », Paris-Midi,‎ , p. 2 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]