131e régiment d'infanterie (France)

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131e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 131e régiment d'infanterie (France)
Insigne régimentaire du 131e régiment d’infanterie

Création 1812
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
La Bérézina 1812
Lützen 1813
Bautzen1813
Argonne 1915
La Somme 1916
Noyon 1918
AFN 1952-1962
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
trois palmes

Le 131e régiment d'infanterie (131e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution sous le nom de 131e demi-brigade de première formation.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Colonels/chef-de-brigade[modifier | modifier le code]

Monument commémoratif à Orléans
  • 1794 : Delamarre (?) - chef-de-brigade
  • 1811 : Henry Maury - colonel (*)
  • 1813 : Jean-Baptiste-Marie-Joseph de Tschudy - colonel
  • ...
  • ...
  • ...
  • 01/12/1902: colonel Coquet*
  • ...
  • 1914-  : colonel Maurice Fourest[1] (†)
  • ...
  • ...
  • 1917 : lieutenant-colonel Ardouin
  • ...
  • 1927 : lieutenant-colonel Mollard
  • ...
  • 1940 : lieutenant-colonel Munier
  • 1956 colonel de Gigord
  • ...
  • 1991 Lieutenant Colonel Tapie

(*) Officiers ayant atteint le rang de général de brigade à la suite de leur commandement

Officiers tués et/ou blessés durant leur service au 131e régiment d'infanterie de ligne durant la période 1811-1814 :

  • Officiers tués : 8
  • Officiers morts des suites de leurs blessures : 1
  • Officiers blessés : 32

Historique des garnisons, combats et bataille du 131e RI de ligne[modifier | modifier le code]

Révolution et Empire[modifier | modifier le code]

En 1794, après la capitulation de Grave, le 2e bataillon de la 131e demi-brigade est mis en garnison dans la ville.

  • 1795 : Heidelberg et Wissembourg

De 1873 à 1914[modifier | modifier le code]

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le 4e bataillon forme le 151e régiment d'infanterie

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

À la déclaration de guerre, il forme, avec le 113e Régiment d'Infanterie, la 18e brigade du général Brissé, au sein de la 9e Division d'Infanterie du général Martin, du 5e Corps d'Armée du général Micheler, de la IIIe Armée du général Sarrail. À l'entrée de guerre il est caserné dans la ville d'Orléans.

Affectations:

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

1917[modifier | modifier le code]

  • Juvincourt () Front de 1 500 mètres, 450 prisonniers allemands

1918[modifier | modifier le code]

  • Oise : Quierzy ()
  • Bois de Vignemont, Antheuil (9-)
  • Marne : secteur de Jaulgonne ()
  • Challerange, Monthois ()
  • Olizy ()

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

  • En 1940, le 131e R.I sous les ordres du lieutenant-colonel Munier au sein de la 9e division d'infanterie motorisée du général Didelet de la VIIe Armée du général Giraud du 16e corps d'armée du général de division Falgade. Région militaire, centre mobilisateur d'infanterie, dit aussi CMI 51 Orléans/Blois.
  • Extrait JMO (Archives Vincennes carton 34N132) :
    • Alerté à Orléans et Blois 27.08.1939 le régiment, sous les ordres du colonel DELMAS, entre dans la formation de la 9e DIM mise sur pied dans la 5e région militaire.
    • Offensive de la Sarre. 09.09.39 En ligne à l'Est de Sarreguemines et pénétration d'une dizaine de kilomètres en territoire allemand.
    • Drôle de guerre. Relevé le , le régiment est transporté à Hazebrouck. Le , à Bergues. Le , à Saint-Sylvestre-Cappel. Le , le colonel DELMAS est remplacé par le commandant MIQUEL. Le , le colonel MUNIER prend ses fonctions de chef de corps du régiment.
    • Campagne de France Au 10.05, conformément au plan Dyle-Breda, le 1er bataillon prend position entre Turehout et Herenthals (25 km d'Anvers). , repli sur le canal Albert. Proximité troupes anglaises. combat à Valenciennes. Le , son IIe Bataillon (commandant Hugon) fait une reconnaissance en forêt de Mormal et forme un môle antichar à Saulzoir-Montrécourt. Le : combats en forêt de Mormal, à Le Cateau et à Landrecies. Nombreux prisonniers et dispersion du régiment. Le 131e RI a pratiquement cessé d'exister. Le , des restes se replient vers Dunkerque. Le , son IIe Bataillon (commandant Hugon) et sa CRME (capitaine de Carné) sont mis aux ordres du Lt-Colonel Trouillet (commandant la 4e Demi-Brigade de Chasseurs de la 43e DI) et relèvent le 29e BCP sur le canal de la Deule, entre Don et Les Barraques. Le : combats toute la journée sur le canal de la Deule puis repli sur Lille. Le , au cours de l'opération Dynamo, embarquement pour l'Angleterre. Le , retour en France, débarquement à Brest. Le , combats à Louviers et à Elbeuf. Le , le colonel est fait prisonnier. , Armistice.

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

De 1950 à 1967, la caserne du 131ème R.I. à Orléans, a été occupée par les forces américaines en France. Voir (pour quelques renseignements) : https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/1950-1967-quand-orleans-vivait-sa-parenthese-americaine_12320527/

Guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]

Au cessez-le-feu du en Algérie, le 131e RI créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le 131°R.I forme deux unités de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 476-477° UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire Algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.

  • Le régiment est devenu Centre d'entraînement commando (CEC no 4) à Vieux Brisach en Allemagne.

Drapeau[modifier | modifier le code]

Les noms de huit batailles [réf. nécessaire] s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau, ainsi que l'inscription A.F.N[2],[3].

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

Décorations[modifier | modifier le code]

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec trois citations à l'ordre de l'armée.

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

Traditions et uniformes[modifier | modifier le code]

Insigne[modifier | modifier le code]

Devise[modifier | modifier le code]

"Croire, oser, gagner"

Personnalités ayant servi au 131e RI[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bibliographie fournie par le musée du château de Vincennes.
  • À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie française (Général Andolenko, Eurimprim, 1969).
  • [1] le 131e R.I

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maurice Fourest sur Mémoire des Hommes
  2. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  3. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  4. « Mémoire des Hommes »
  5. Bibliothèque nationale de France, "Le 22 août 1914" par Marcel Roche

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]