12e arrondissement de Paris

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12e arrondissement de Paris
« arrondissement de Reuilly »
12e arrondissement de Paris
Le viaduc des Arts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris
Quartiers
administratifs
Bel-Air (45)
Picpus (46)
Bercy (47)
Quinze-Vingts (48)
Maire
Mandat
Emmanuelle Pierre-Marie (EÉLV)
depuis 2020
Code postal 75012
Code Insee 75112
Démographie
Population 140 954 hab. (2021 en diminution de 0,97 % par rapport à 2015)
Densité 8 637 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 28″ nord, 2° 23′ 17″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 72 m
Superficie 16,32 km2 [1]
Localisation
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12e arrondissement de Paris
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12e arrondissement de Paris
Blason du 12e arrondissement de Paris.
Logo du 12e arrondissement de Paris.

Le 12e arrondissement de Paris est l'un des vingt arrondissements de Paris, la capitale française.

Aux termes de l'article R2512-1 du Code général des collectivités territoriales, il porte également le nom d'« arrondissement de Reuilly »[2], mais cette appellation est rarement employée dans la vie courante.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le 12e arrondissement est situé dans le sud-est de la ville ; c'est le premier arrondissement de la rive droite de la Seine en suivant le cours du fleuve (avec le 13e sur la rive gauche).

Bordé au nord par les 11e et 20e arrondissements, à l'ouest par le 4e arrondissement, au sud par la Seine et à l'est par les communes de Saint-Mandé et de Charenton-le-Pont, le territoire du 12e arrondissement comprend également le bois de Vincennes au sud-est.

Avec le bois de Vincennes, sa superficie totale atteint 16,32 km2, ce qui en fait le deuxième plus grand arrondissement de Paris (derrière le 16e avec le bois de Boulogne), comptant pour 15 % du territoire de la ville. Sans le bois de Vincennes (9,95 km2), la superficie du 12e arrondissement est de 6,38 km2, ce qui le classe en 5e position des plus grands arrondissements du Paris intra-muros.

Quartiers[modifier | modifier le code]

Les quatre quartiers administratifs du 12e arrondissement de Paris.

Comme les autres arrondissements, le 12e est divisé en quatre quartiers administratifs :

  1. quartier du Bel-Air (45e quartier de Paris)
  2. quartier de Picpus (46e quartier de Paris)
  3. quartier de Bercy (47e quartier de Paris)
  4. quartier des Quinze-Vingts (48e quartier de Paris)

Le 12e possède sept conseils de quartiers.

Au sein et au-delà des quartiers administratifs se trouvent des quartiers historiques ou informels :

Historique[modifier | modifier le code]

L'historique du 12e arrondissement se confond, pour sa partie ouest, avec celle du faubourg Saint-Antoine, et pour sa partie est avec celles des villages de Bercy et de Saint-Mandé, annexés par la capitale en 1860. L'histoire du bois de Vincennes, rattaché à l'arrondissement en 1929, doit aussi être prise en compte.

Premières occupations et Antiquité[modifier | modifier le code]

C'est dans le 12e qu'ont été mis au jour les vestiges parmi les plus anciens de l'occupation humaine sur le territoire de Paris. À l'occasion de la construction du centre commercial Bercy Village avec notamment un complexe cinématographique, des fouilles dans le quartier de Bercy ont permis la découverte des vestiges d'un village de la période Chasséenne (entre 4500 et 3800 av. J.-C.), établi sur la rive gauche de l'ancien bras de la Seine, révélant un matériel archéologique exceptionnel : pirogues de bois, poteries, arcs et flèches, outils en os et en pierre. Ces découvertes sont visibles au musée Carnavalet. Une rue a été nommée « rue des Pirogues-de-Bercy » pour rappeler l'existence de ce village paléolithique.

Terre de fourrés et de marais, seule une antique voie romaine, reliant le centre de Paris à Meaux et Melun, traverse l’endroit, baigné par les ruisseaux qui descendent des collines de Ménilmontant ou de Belleville.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'abbaye Saint-Antoine-des-Champs, à l'origine du faubourg Saint-Antoine.

En 1198, Foulques de Neuilly, curé de Saint-Baudile (à pour les prostituées repenties, au milieu des marécages.

En 1204, le couvent est transformé en abbaye cistercienne. Des hommes d'armes assurent sa défense sous les ordres directs de l'abbesse, que l'on surnomme « la Dame du Faubourg ». Son église est consacrée à saint Antoine. C'est l'origine de tout le faubourg qui va se créer autour de ce couvent.

Miniature des Très Riches Heures du duc de Berry montrant les chasses royales du bois de Vincennes, et le château de Charles V.

Face à ce faubourg populaire, et alors que la ville s'étend et déborde des remparts érigés par Philippe Auguste, le roi Charles V décide, entre 1356 et 1358, de la construction d'une nouvelle enceinte, qu'il pourvoit au revers de la porte Saint-Antoine d'un premier châtelet à deux tours, élevé à la hâte. La Bastille Saint-Antoine devient, à partir de 1367, un véritable château urbain destiné à protéger la ville à l'est : les deux premières tours sont rehaussées et six autres sont construites. Il sert aussi à protéger le roi en cas de révolte du peuple parisien, puisqu'il permet de sécuriser la route reliant l'hôtel Saint-Pol, résidence du roi à Paris, au château de Vincennes, où Charles V veut établir le centre administratif du royaume. Le bois de Vincennes est en effet, depuis l'avènement des Capétiens, un important domaine de chasses royales. C'est par ailleurs, selon la légende, dans ce bois que Saint Louis rend la justice sous un chêne.

Période moderne[modifier | modifier le code]

Bien que coupé de Paris par l'imposante Bastille, devenue prison d'État depuis Richelieu, le faubourg Saint-Antoine participe étroitement à la vie économique de Paris. Depuis ses origines médiévales, elle est l'artère de l'artisanat, et plus spécialement de l'ébénisterie. Elle doit son dynamisme à l'abbaye, placée sous la protection des rois de France qui lui accordent des faveurs considérables, notamment, depuis 1471, l'exemption de taxes aux artisans qui travaillent en son enclos.

Les artisans du meuble et les ébénistes s'installent donc très tôt dans le faubourg Saint-Antoine et y développent leur talent, contribuant largement à la réputation mondiale des Arts décoratifs français. À partir du XVIIe siècle, la manufacture royale de glaces de miroirs (à l’origine de l’entreprise Saint-Gobain), fait également la célébrité du faubourg. Au début du XVIIIe siècle, un millier de menuisiers et ébénistes sont ainsi rejoints par une myriade de façonniers, et inondent de leurs créations tous les hôtels particuliers de Paris. De là lui viendra son surnom de « faubourg du meuble ».

La rue du Faubourg-Saint-Antoine.

Plusieurs dénominations de voies témoignent encore de l’omniprésence des artisans du bois dans ce faubourg : le passage du Chantier, le passage de la Boule Blanche, la cour des Bourguignons, la cour du Bel-Air... C'est également le cas de l'École Boulle, héritière dans ce quartier d'une longue tradition.

Le pouvoir royal intervient par ailleurs fréquemment dans le quartier pour l'embellir, en améliorer l'urbanisme ou en assurer la salubrité ou la sécurité. Ainsi sous Louis XIV est construite la caserne des Mousquetaires noirs. En 1779, le cardinal de Rohan transfère dans cette caserne l'hôpital des Quinze-Vingts. Le bois de Vincennes est réaménagé par Louis XV : des allées sont tracées et le bois est ouvert au public. Sous Louis XVI, un projet, finalement inabouti, est soumis par l'architecte Maillet de démolition de la Bastille et de création d'une vaste place royale. Plus à l'est, le mur des Fermiers généraux, érigé entre 1784 et 1790, est orné à ses portes de barrières d'octroi construites par Claude-Nicolas Ledoux : il en reste notamment, dans l'actuel 12e arrondissement, la barrière du Trône et ses colonnes.

Le château de Bercy.

Parallèlement, de grands aristocrates se font construire à l'écart de la ville des résidences de villégiatures, les « folies », comme la folie Rambouillet construite pour Madame de La Sablière, le château de Bercy construit pour Monsieur Malon de Bercy, marquis de Nointel, la folie de Gesvres, la folie de Chaulnes, la maison des champs du duc de Rohan-Chabot, le pavillon Pâris de Montmartel...

Face à ces villégiatures aristocratiques, le Paris ouvrier et populaire du faubourg Saint-Antoine est un foyer d'agitation continu. Il connaît, dès l'Ancien Régime, plusieurs émeutes (comme celle de mai 1750, lancée par une rumeur concernant Louis XV), jusqu'au soulèvement de la Révolution.

Révolution et XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La prise de la Bastille par les habitants du faubourg Saint-Antoine.

Composé d'une population durement affrontée aux difficultés économiques tout en participant à la création du luxe de sa clientèle aristocratique, le faubourg Saint-Antoine voit les premiers événements de la Révolution, notamment avec l'émeute Réveillon et le saccage de la folie Titon (avril 1789), la prise de la Bastille (juillet 1789), le début du cortège de l'insurrection conduisant à la prise des Tuileries (août 1792). La section des Quinze-Vingts, formée en 1790, est la plus pauvre de Paris.

C’est dans la partie sud de la « place du Trône-Renversé » (actuelle place de la Nation), que la guillotine est dressée en juin 1794. Sur les 2 498 personnes guillotinées à Paris pendant la Révolution, 1 306 le sont place du Trône-Renversé, du 26 prairial an II (14 juin 1794) au 9 thermidor an II (27 juillet 1794), soit une moyenne de 30 exécutions par jour. Les dépouilles sont jetées dans deux fosses communes du cimetière de Picpus.

Alphonse Baudin sur les barricades du faubourg Saint-Antoine, érigées en 1851.

Le faubourg Saint-Antoine demeurera, toute la première moitié du XIXe siècle, un important vivier révolutionnaire : révolution de Juillet (1830), révolution de 1848, ou encore barricades érigées en réaction au coup d'État du 2 décembre 1851, barricades de la Commune de Paris.

À partir de la Restauration, l'actuel 12e arrondissement connaît de nouveaux aménagements : construction de la caserne de Reuilly à la place de l'ancienne manufacture royale de glaces de miroirs (1830), érection de la colonne de Juillet sur la place de la Bastille (1835-1840), construction de la halle Beauvau (1843), percement de la rue de Lyon (1847), ouverture de l'embarcadère de Lyon (1847), construction de la prison Mazas (1845-1850), inauguration des Arènes nationales (1851)...

Ces travaux sont largement amplifiés lors des grandes percées haussmanniennes. Dans le 12e arrondissement, on trouve notamment le boulevard Mazas (1854, devenu le boulevard Diderot), la rue Chaligny (1856), le boulevard de Vincennes (1859, devenu l'avenue Daumesnil), et la rue Crozatier (1861). Entre 1855 et 1866, sur ordre de Napoléon III, le bois de Vincennes est réaménagé par l'ingénieur Adolphe Alphand, et l'architecte Jean-Pierre Barillet-Deschamps, afin de devenir le contrepoint du bois de Boulogne, situé à l'ouest de Paris, et à fournir, selon les vœux de l'empereur, « un vaste parc aux populations laborieuses de l'est parisien ».

Création de l'arrondissement moderne[modifier | modifier le code]

Mairie du 12e arrondissement vers 1876 (photographie de Charles Marville).

Administrativement, le 12e arrondissement fut créé en 1860, à la suite de la loi du donnant lieu à un nouveau découpage de Paris en 20 arrondissements et à l'extension de la ville par annexion des communes voisines, par regroupement :

Le bois de Vincennes, concédé en propriété à la ville de Paris par Napoléon III en 1860, n'est officiellement rattaché au 12e arrondissement que par les décrets du .

Histoire contemporaine[modifier | modifier le code]

La gare de Lyon en 1910.

Les grands travaux du Second Empire sont poursuivis sous la Troisième République, avec par exemple la création de l'avenue Ledru-Rollin (de 1887 à 1924), l'inauguration de la place de la Nation et du Triomphe de la République de Jules Dalou (1899), la reconstruction de la gare de Lyon (1900), ou encore le transfert de l'hôpital Armand Trousseau à l'est de l'arrondissement (1901)...

Le bois de Vincennes connaît également d'importants aménagements au début du siècle, notamment dans le cadre de la promotion de l'empire colonial. Sont ainsi créés le jardin d'agronomie tropicale de Paris (ouvert en 1899, transformé en 1907), et plusieurs aménagements éphémères autour de la porte Dorée et du lac Daumesnil dans le cadre de l'exposition coloniale de 1931, dont subsistent notamment le palais de la Porte Dorée et la pagode de Vincennes. En 1934, le bois est doté d'un parc zoologique de 14 hectares, dont le grand rocher artificiel, haut de 65 mètres, est devenu le décor emblématique.

Au début du XXe siècle, le quartier de la gare de Lyon est le premier lieu de l'émigration chinoise, comme le rappelle une plaque commémorative en souvenir des Chinois morts pour la France entre 1916 et 1918, apposée rue Chrétien-de-Troyes, entre la gare de Lyon et l'avenue Daumesnil :

« De 1916 à 1918, cent quarante mille travailleurs chinois participèrent en France à l'effort de guerre des alliés et perdirent plusieurs milliers des leurs. Au lendemain de la victoire, 3 000 d'entre eux s'installèrent définitivement dans ce pays et créèrent autour de la gare de Lyon à Paris la première communauté chinoise. Novembre 1988 ».

À partir des années 1980, de grands projets architecturaux voient le jour afin de rééquilibrer la ville vers l’est. Ainsi le nouvel Opéra Bastille est inauguré aux abords de la place de la Bastille. Derrière la Gare de Lyon, le Ministère de l’Économie et des Finances est bâti en bordure de la Seine, tandis qu'autour du parc de Bercy s’implantent le Palais Omnisport de Bercy et le centre culturel américain, bâtiment du célèbre architecte Frank Gehry, aujourd'hui occupé par la Cinémathèque Française.

Dans le même temps, l’ancien viaduc Daumesnil qui menait à la Gare de la Bastille (démolie lors de la construction de l'opéra) est transformé : sous les arcades, s'installe le Viaduc des Arts ; sur les voies est créée la Coulée verte.

Personnalités liées à l'arrondissement[modifier | modifier le code]

Personnalités nées et décédées dans l'arrondissement[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Administration[modifier | modifier le code]

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 12e arrondissement de Paris sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique - Début de mandat Fin de mandat
Municipales 12e arrdt de Paris Maire du 12e arrdt Emmanuelle Pierre-Marie EELV juillet 2020 2026
Municipales Ville de Paris (10 conseillers de Paris dans le 12e arrdt) Maire de Paris Anne Hidalgo PS juillet 2020 2026
Législatives 7e circonscription - 12e nord Député Clément Beaune LREM
Législatives 8e circonscription - 12e sud et ouest Députée Eva Sas EELV

Représentation politique[modifier | modifier le code]

Maires[modifier | modifier le code]

Mairie du 12e arrondissement.

Emmanuelle Pierre-Marie est l'actuelle maire du 12e arrondissement, élue en 2020.

Liste des maires du 12e arrondissement
Année Maire Parti Autres mandats[9] Notes
1860-1870 Philippe-Louis Dupérié-Pélou
1870-1874 Alfred Grivot
1874-1879 Alfred Allain
1879-1900 Étienne Goujon Républicain modéré Nommé en 1879
1900-1905 Ernest Pantz Radical
1905-1919 Albert Sabot Négociant en vins, nommé maire honoraire en 1919
1919-1930 Albert Cuvillier
1930-1942 Gustave Rabiet Négociant en vins et alimentation
1942-1944 Edmond Maillard
1944-1945 Marcel Wizenne
1945-1946 Maurice Gautier
1983-1995 Paul Pernin UDF Réélu en 1989
1995-2001 Jean-François Pernin UDF fils du précédent
2001-2014 Michèle Blumenthal PS Réélue en 2008
2014-2020 Catherine Baratti-Elbaz PS
Depuis 2020 Emmanuelle Pierre-Marie EELV

Le conseil d'arrondissement compte vingt conseillers et le maire d'arrondissement est assisté dans ses fonctions par douze adjoints délégués chacun pour un domaine particulier.

Conseillers de Paris[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2020, les conseillers de Paris, élus dans le 12e arrondissement, sont :

Adjoints au maire de Paris, élus du 12e arrondissement[modifier | modifier le code]

Les adjoints au maire de Paris, élus du 12e arrondissement sont au nombre de quatre :

  • Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris chargé de l'urbanisme, de l'architecture, du Grand Paris et des relations avec les arrondissements ;
  • Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris chargée de l'innovation sociale ;
  • Sandrine Charnoz, adjointe à la maire de Paris chargée des sociétés d'économie mixte et des sociétés publiques locales ;
  • Jean-Luc Roméro-Michel, adjoint à la maire de Paris chargé des droits humains, de l'intégration et de la lutte contre les discriminations.

Adjoints au maire[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de juillet 2020, les adjoints à Emmanuelle Pierre-Marie, maire du 12e arrondissement, sont : Richard Bouigue, Anouchka Comushian, Jeanne Dallot, Mathieu Delmestre, Manon Havet, Pierrick Paris, Isabelle Rocca, Nicolas Rouveau, Eléonore Slama, Guy Tabacchi, Fadila Taïeb et Christophe Teisseire.

Conseillers d'arrondissement[modifier | modifier le code]

Conseil du 12e arrondissement de Paris 2020-2026

Groupe Effectif Statut
PS, EÉLV, PCF et Apparentés 16 majorité
LR, LC 3 opposition
LREM, MoDem et Apparentés 1 opposition

Députés[modifier | modifier le code]

Clément Beaune est député de la septième circonscription de Paris et Éva Sas est députée de la huitième circonscription de Paris.

Conseillers régionaux[modifier | modifier le code]

À la suite de l'élection régionale de 2015 en Île-de-France, différents élus au Conseil régional sont du 12e arrondissements de Paris : Valérie Montandon, Franck Margain, Jean-Luc Roméro et Stéphanie Vénéziano.

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2009, le 12e arrondissement compte 143 128 habitants sur une superficie de 6,37 km2 (hors bois de Vincennes), soit 22 469 hab/km2. Le tableau suivant résume l'évolution de la population de l'arrondissement :

Année Population
(hab.)
Densité
(hab. par km²)
1861 65 748
1866 78 635
1872 87 678 13 764
1936 156 729 24 604
1954 158 437 24 872
1962 161 574 (pic de population) 25 337
1968 155 982 24 460
1975 140 900 22 095
1982 138 015 21 643
1990 130 257 20 426
1999 136 591 21 419
2006 141 519 22 216
2009 143 128 22 469
2011 144 402[11] 22 669
2017 141 287[12] 22 180

Population par quartier[modifier | modifier le code]

Année
Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 2 353 création
1999 33 976
Année
Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 15 675 création
1999 62 947
Année
Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 11 567 création
Année
Population Densité
(hab. par km²)
Croissance
annuelle depuis
le dernier
recensement
1861 23 290 création

Établissements scolaires et universitaires[modifier | modifier le code]

Lycées[modifier | modifier le code]

Enseignement public[modifier | modifier le code]

Enseignement privé[modifier | modifier le code]

Enseignement supérieur et professionnel[modifier | modifier le code]

Sport[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

L'arrondissement regroupe une importante offre de soin avec de nombreux hôpitaux publics et privés :

Principaux monuments et lieux remarquables[modifier | modifier le code]

La barrière du Trône.
Le commissariat du 12e arrondissement.

Le 12e, arrondissement, plutôt résidentiel et à l'écart de Paris pendant la majeure partie de son histoire, comporte peu de monuments à proprement parler, et la majorité d'entre eux sont récents.

Places[modifier | modifier le code]

Institutions publiques[modifier | modifier le code]

Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le restaurant Le Train Bleu, dans la gare de Lyon.

Patrimoine militaire[modifier | modifier le code]

Parcs[modifier | modifier le code]

Patrimoine disparu[modifier | modifier le code]

Musées et équipements culturels[modifier | modifier le code]

Rues[modifier | modifier le code]

La place Félix-Éboué (anciennement place Daumesnil).
Plan du 12e arrondissement. N. B. : la place Félix-Éboué est indiquée 2 fois et pas au bon endroit, qui correspond au métro Daumesnil.

En partant du coin nord-ouest et en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, le 12e arrondissement est délimité par :

Parmi les grandes transversales, sont :

Quelques autres rues notables :

La rue Crémieux et ses façades colorées.

Les promenades :

  • promenade plantée, qui traverse l'arrondissement d'est en ouest et permet d'aller à pied ou à vélo du périphérique (porte de Montempoivre) jusqu'à l'opéra Bastille en traversant des jardins suspendus
  • promenade Maurice-Boitel qui traverse le bois de Vincennes en longeant le lac Daumesnil et permet d’aller à pied de la place Félix Éboué à Saint-Maurice ou à Charenton

Ponts[modifier | modifier le code]

Le 12e arrondissement comporte un certain nombre de ponts.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Réseau ferré métropolitain[modifier | modifier le code]

Réseau Express Régional / Transilien[modifier | modifier le code]

Réseau ferré national[modifier | modifier le code]

Le 12e arrondissement compte sur son territoire deux gares parisiennes :

Bus[modifier | modifier le code]

  • Plusieurs lignes du réseau de bus RATP ont leur terminus à la gare de Lyon : les lignes 63, 72 et 77.
  • D'autres, comme les lignes 24, 29, 46, 57, 77, 86, 87 et 215, traversent complètement l'arrondissement.
  • D'autres lignes encore desservent l'arrondissement, en y pénétrant ou en le longeant : 26, 29, 46, 56, 57, 61, 63, 64, 69, 71, 72, 76, 77, 86, 87, 91, 201, 215 et 351.
  • Le bois de Vincennes est desservi par les lignes 46, 77, 86, 112, 114, 201, 210 et 325.
  • La gare routière du Château de Vincennes consacrée aux bus RATP, située dans le 12e arrondissement également, accueille le terminus des lignes 46, 56, 112, 114, 115, 118, 124, 210, 318 et 325.
  • La nuit, de nombreuses lignes de bus desservent l'arrondissement, notamment au départ de la gare de Lyon, les lignes du réseau Noctilien : N01, N02, N11, N16, N31|N32, N33, N34, N35, N130, N131, N132, N133 et N134.

Tramway[modifier | modifier le code]

Modes doux[modifier | modifier le code]

Espaces verts[modifier | modifier le code]

Le parc de Bercy.
La Promenade plantée, le jardin de Reuilly-Paul-Pernin et la passerelle André-Léo.
Le square Trousseau.

Lieux de cultes[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts.

Culte catholique

Culte protestant

Culte judaïque

Culte bouddhique

Cimetières[modifier | modifier le code]

Médias locaux[modifier | modifier le code]

  • Ugop Radio, radio officielle de Paris 12
  • Aligre FM, radio libre

Journaux (sur papier) :

  • J’habite le 12e, magazine diffusé à titre payant
  • Notre 12e, magazine gratuit et sans publicité édité par la municipalité de l’arrondissement
  • Les Nouvelles du 12e, distribué à titre gratuit
  • Le Journal du 12, distribué à titre gratuit

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 118 , ce qui place le 12e arrondissement au 12e rang parmi les 20 arrondissements de Paris[14].

Références[modifier | modifier le code]

  1. 6,38 km2 sans le bois de Vincennes
  2. article R. 2512-1 du Code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  3. « La placette Montempoivre officiellement dénommée place Yvette Vincent-Alleaume », sur belairsud.blogspirit.com (consulté le )
  4. Des nouveaux locaux pour les archives de Pierre Henry, Francemusique.fr, 27 mai 2019, Par Victor Tribot Laspière.
  5. a b et c « Tableau déterminant la composition du Conseil de Paris et des conseils d'arrondissement » [PDF], sur Préfecture d'Île-de-France, .
  6. « Populations légales 2012 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
  7. a et b À la fin de l'URL, remplacer 75056, le code INSEE de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
  8. « Populations légales 2018 - Commune de Paris (75056) », sur www.insee.fr, (consulté le )
  9. simultanément à celui de maire du 12e
  10. président du groupe communiste au Conseil de Paris.
  11. Population légale Insee au 1er janvier 2014 (population au 1er janvier 2011).
  12. Population légale Insee au 1er janvier 2020 (population au 1er janvier 2017).
  13. « « L’esclave mourant » de l’Hôtel de Police du 12e », sur Brèves d'histoire, WordPress (consulté le ).
  14. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2011 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).

Annexe[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]