Útila

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Utila
Île d'Utila
Île d'Utila
Géographie
Pays Drapeau du Honduras Honduras
Archipel Îles de la Baie
Localisation Mer des Caraïbes
Coordonnées 16° 05′ 50″ N, 86° 56′ 14″ O
Superficie 49,3 km2
Point culminant Colline de la Citrouille (74 m)
Géologie Ile Volcanique
Administration
Statut Municipalité d'Utila
Démographie
Population 3 000 hab.
Densité 60,85 hab./km2
Plus grande ville Utila
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : Honduras
(Voir situation sur carte : Honduras)
Utila
Utila
Géolocalisation sur la carte : Caraïbes
(Voir situation sur carte : Caraïbes)
Utila
Utila
Géolocalisation sur la carte : Amérique centrale
(Voir situation sur carte : Amérique centrale)
Utila
Utila
Île au Honduras

Utila (île d'Utila) est la troisième plus grande île du Département des Islas de la Bahía au Honduras, après Roatán et Guanaja, dans une région des Caraïbes qui marque l'extrémité sud de la barrière de corail mésoaméricaine, la deuxième plus vaste au monde.

Géographie[modifier | modifier le code]

L'extrémité est de l'île est recouverte d'une fine couche de roches basaltiques, issues d'éruptions de divers cratères environnant dont celui de Pumpkin Hill qui constitue le point culminant de l'île avec ses 74 m.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'île est connue depuis le quatrième voyage de Christophe Colomb et jouit d'un tourisme croissant, notamment pour la plongée sous-marine qui y est pratiquée, mais non sans impacts environnementaux.

Environnement[modifier | modifier le code]

On y a encore récemment découvert une nouvelle espèces (un scorpion du genre Diplocentrus, décrit en 2015[1]), mais comme partout l'environnement se dégrade globalement.

Durant toute la décennie 2010, un travail collaboratif de recherche a porté sur la communauté d'Utila, relatif au sentiment de solastalgie, l'une des émotions de plus en plus éprouvée dans le monde face à la dégradation croissante et rapide de notre environnement et du climat. Ce travail s'est décliné autour de 3 approches : « 1) la croissance de la population et du transport motorisé liée à la vie sociale et au déclin environnemental; 2) le deuil de la perte de la richesse écologique du passé » (chute de la biodiversité et de la biomasse) ; et « 3) le deuil anticipé de dévastations écologiques supplémentaires et accélérées. »; Dans ce cadre, l'île et ses habitants ont servi à documenter et partager des expériences individuelles et collectives vis-à-vis de la dégradation de l'environnement, mais aussi « pour accroître la gestion de l'environnement, et imaginer et mettre en œuvre des alternatives aux modèles dominants »[2].

La partie orientale et marine de l'île constitue un parc marin national créé en 2010[3], ainsi qu'un site Ramsar depuis le [4].

Illustrations[modifier | modifier le code]


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sagastume-Espinoza, K. O., Longhorn, S. J., & Santibáñez-López, C. E. (2015) A new scorpion species of genus Diplocentrus Peters, 1861 (Scorpiones: Diplocentridae) endemic to Islas de la Bahia, Honduras. Comptes rendus biologies, 338(7), 502-510.)
  2. Kent S & Brondo K.V (2019) “ Years Ago the Crabs Was so Plenty (Des années plus tôt, les crabes étaient tellement abondants) ”: Anthropology's Role in Ecological Grieving and Conservation Work. Culture, Agriculture, Food and Environment (résumé)
  3. « Islas de la Bahía », sur Protected Planet (consulté le )
  4. « Sistema de Humedales de la Isla de Utila | Ramsar Sites Information Service », sur rsis.ramsar.org (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]