Étienne de Sissey

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Étienne de Sissey
Illustration.
Titre
Maréchal de l'Ordre du Temple

(2 ans)
Prédécesseur Hugues du Quiliou (incertain)[1],[N 1]
Successeur Guillaume de Malay [N 2]
Maître de province du royaume de Sicile
(?) –
Prédécesseur Alberto de Canelli
Successeur Guillaume de Beaujeu
Biographie

Étienne de Sissey ((la): Stephanus de Scisseio)[N 3] est un dignitaire de l'ordre du Temple qui fut maréchal de l'ordre pendant la maîtrise de Thomas Béraud. Il semble avoir fini sa carrière en Italie en tant que maître de la province du royaume de Sicile (sud de la péninsule).

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière dans l'ordre du Temple[modifier | modifier le code]

En 1260, certains vieux ouvrages le mentionnent comme précepteur des Pouilles[2] avant d’accéder à la dignité de Maréchal de l'ordre. Il participa à un raid désastreux contre les musulmans au Nord-Est de la Galilée en 1261 qui se solda par la capture de nombreux chevaliers francs mais dont il réussit à s'échapper. Son rôle dans cette bataille fut controversé mais ce n'est pas la raison[3] pour laquelle il s'attira le courroux du Pape Urbain IV, qui voulut le démettre de sa charge et qui l'excommunia[4]. Les templiers s'opposèrent aux injonctions du Pape et le décès d'Urbain IV mis fin à la polémique. Il n' n'était plus Maréchal en 1263, remplacé par Guillaume de Malay et son excommunication fut levée par Clément IV. On le signale de nouveau en 1270 alors qu'il était maître de la province du royaume de Sicile[5], son successeur à ce poste étant le futur maître de l'ordre Guillaume de Beaujeu. Il apparaît toujours avec ce titre en 1272 dans une charte de Charles d'Anjou[6].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. fr. Hugues du Quiliou ((la)(vers léonins): Mareschaudus Hugo Salomonis de Quiliueo) dont la dalle funéraire a été retrouvée à Ascalon, cf. Mémoires de la Société nationale des Antiquaires de France, t. 43, (lire en ligne), p. 444-446.
  2. ((la)Malaio; Mallay, Mallart). Il n'était encore que lieutenant du Maréchal (son second) en 1262 lorsque Etienne de Sissey du se rendre dans les états pontificaux, cf. Burgtorf 2008, p. 404.
  3. Parfois orthographié de Sissy. Dans les ouvrages de langue anglaise, il s'agit de Stephen of Sissey (Sissy). En italien, Stefano de Sissy (Sissi).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Claverie 2005, p. 68
  2. François Guizot, Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, vol. 12, (lire en ligne), p. 567
  3. (de) Marie Luise Bulst-Thiele, Sacrae domus militiae templi hierosolymitani magistri, Göttingen, Vandenhoeck und Ruprecht, coll. « Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften in Göttingen. Philologisch-historische Klasse », , 416 p. (ISBN 3-525-82353-3, présentation en ligne), p. 244-245
  4. Burgtorf 2008, p. 425, 456-457
  5. (it) Riccardo Filangieri, I registri della Cancelleria angioina, vol. 7, L'Accademia, (présentation en ligne), p. 11
  6. (it) Riccardo Filangieri, I registri della Cancelleria angioina, vol. 8, L'Accademia, (présentation en ligne), p. 106 (Note 89)

Articles connexes[modifier | modifier le code]