Éric Coquerel

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Éric Coquerel
Illustration.
Éric Coquerel en juin 2017.
Fonctions
Président de la commission des Finances
de l’Assemblée nationale
En fonction depuis le
(1 an, 9 mois et 14 jours)
Élection
Législature XVIe (Cinquième République)
Prédécesseur Éric Woerth
Député français
En fonction depuis le
(6 ans, 9 mois et 23 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 1re de la Seine-Saint-Denis
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique NUPES-LFI
Prédécesseur Bruno Le Roux
Coordinateur puis co-coordinateur du Parti de gauche

(6 ans, 7 mois et 8 jours)
Avec Danielle Simonnet
(2015-2021)
Prédécesseur Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard (coprésidents)
Successeur Jean-Christophe Sellin
Hélène Le Cacheux
Conseiller régional d'Île-de-France

(7 ans, 7 mois et 21 jours)
Élection 21 mars 2010
Réélection 13 décembre 2015
Circonscription Paris
Président Jean-Paul Huchon
Valérie Pécresse
Groupe politique Front de gauche
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Courbevoie (Seine, France)
Nationalité Française
Parti politique LCR (1983-1998)
MRC (2003)
MARS (2003-2007)
MARS - GR (2007-2008)
PG (depuis 2008)
LFI (depuis 2016)
Diplômé de Université Paris-Diderot
Profession Communicant
Professionnel de la voile nautique
Site web eric-coquerel.com

Éric Coquerel, né le à Courbevoie (Hauts-de-Seine), est un communicant et homme politique français.

Coordinateur du Parti de gauche de 2014 à 2021 et conseiller régional d'Île-de-France de 2010 à 2017, il est élu député de la première circonscription de la Seine-Saint-Denis pour le groupe La France insoumise lors des élections législatives de 2017 et réélu en 2022 ; il est élu président de la commission des Finances le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

S'identifiant d'abord à l'anarchisme, Éric Coquerel participe aux manifestations contre la loi Debré de 1973 à l'âge de 14 ans. Alors proche de la Ligue communiste révolutionnaire qu'il rejoint ensuite en 1983[1], il prend part aux festivités du 10 mai 1981 à la suite de la victoire de François Mitterrand lors de l'élection présidentielle de 1981. Après avoir passé son baccalauréat en candidat libre la même année, il entreprend des études d'histoire à l'université sur le campus de Jussieu[1].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Parallèlement, évoluant professionnellement dans le milieu de la voile sportive, il crée l'agence de communication Effets Mer[1], livrant des articles à la presse, se chargeant de la communication du Vendée Globe, et collaborant aux carrières d'Isabelle Autissier et de Michel Desjoyeaux[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Éric Coquerel quitte la LCR en 1998, après le rapprochement du parti avec Lutte ouvrière (LO).

En 2003, il entre au Mouvement républicain et citoyen (MRC) dont il est l'un des quatre secrétaires nationaux. Il est chargé de l'« anti-mondialisation »[3]. En , il démissionne du mouvement avec Jeannick Le Lagadec, François Cocq, Hayat Dhalfa et l'ancien juge Éric Halphen, refusant l'idée d'une alliance avec la droite[4] et après avoir échoué à rallier Jean-Pierre Chevènement à l'idée d'une « refondation de la gauche »[3]. Il fonde le Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (MARS)[1], qui se rapprochera du PCF et de l'AGR (Association pour une gauche républicaine, issue du Mouvement des citoyens), et dont il prend la tête.

En 2003 également, il signe l'appel « Ramulaud » visant à une coordination de la gauche antilibérale, également signé par Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard[5].

En 2005, il s'investit dans la campagne du « non » de gauche au projet de traité constitutionnel européen[4].

En 2007, avec Clémentine Autain, Claude Debons, Marc Dolez, François Labroille, Claude Michel, Roger Martelli, Christian Picquet, José Tovar et Catherine Tricot, il lance le club Maintenant à gauche, afin de maintenir la perspective du rassemblement de la gauche antilibérale et d'une nouvelle force politique pour l'incarner[6].

Le Parti de gauche[modifier | modifier le code]

En 2008, Éric Coquerel s'investit pleinement dans la fondation du Parti de gauche[1], où il occupe le poste de secrétaire national aux Relations extérieures et unitaires[4]. En tant que coordinateur politique au sein du PG, il théorise la stratégie « plan A/plan B », consistant à menacer d'une sortie de la France de l'Union européenne et de la zone euro en cas d'échec des négociations sur les traités en vigueur : il indique être « [parti] du constat que la capitulation de Tsipras face aux institutions européennes avait eu lieu du fait qu’il n’avait pas de plan B de sortie de l’euro[7]. » En 2016, lors de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, il est à l'origine du slogan : « Cette Europe-là, soit on la change, soit on doit la quitter[7]. »

Aux élections régionales de 2010 en Île-de-France, il est tête de la liste FdG-Ensemble pour des régions à gauche pour Paris. Il obtient 6,11 % des voix. Élu conseiller régional d'Île-de-France, il siège dans le groupe Front de gauche et alternatifs, qui appartient à la majorité régionale.

Pendant la campagne présidentielle de 2012, il est « conseiller spécial » de Jean-Luc Mélenchon[4]. Candidat aux élections législatives de 2012 dans la deuxième circonscription de la Corrèze, notamment face au député sortant Philippe Nauche ; il assume son parachutage, rappelant qu'un député est avant tout élu de la nation, et signalant qu'il assure deux jours de présence par semaine sur le terrain dans l'année précédant le scrutin[8]. Il est battu dès le premier tour, recueillant 7 % des voix[1].

Aux élections européennes de 2014 en France, il est deuxième de la liste du Front de gauche qui obtient 5,96 % des voix dans la circonscription Sud-Est.

Le , le bureau national du Parti de gauche avalise la suppression des postes de coprésidents (détenus par Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard) et la réorganisation du secrétariat national, dont Éric Coquerel est nommé coordinateur[9]. Le , lors du quatrième congrès du PG, il est élu coordinateur avec Danielle Simonnet[10]. Ils quittent leurs fonctions au cinquième congrès de , où ils sont remplacés par Hélène Le Cacheux et Jean-Christophe Sellin[11].

Il est intervenu à plusieurs reprises pour manifester contre des évacuations d'immigrés clandestins, notamment en 2015[12].

Aux élections municipales de 2020, il est 38e sur la liste Saint-Ouen Debout[13], menée par Laurie Lefèvre, qui obtient 414 voix, soit 3,77 % au premier tour[14].

Député de la XVe législature[modifier | modifier le code]

Éric Coquerel, Clémentine Autain et Adrien Quatennens à la marche du contre la réforme du code du travail.

Il est candidat de La France insoumise aux élections législatives de 2017 dans la Seine-Saint-Denis (1re circonscription)[15]. En ballottage défavorable au premier tour avec 19,02 % des voix, il retourne la situation pour finalement l'emporter avec 51,72 % des voix face au candidat Sébastien Ménard de La République en marche dans un second tour marqué par une très forte abstention à près de 68 %[16],[17].

Au bout de six mois de législature, il est le deuxième député le plus actif selon le classement établi par Capital[18]. D' à , il dépose 11 propositions de lois, ce qui fait de lui le 6e député le plus actif en la matière sur cette période[19]. Selon un classement établi par Le Figaro, il est la 3e personnalité la plus invitée dans les matinales entre le et le , avec 38 passages[20],[21].

Le , il est entarté par Cyriaque de Vulpillières, alors militant d'Action française[22], pour avoir soutenu, en mars, l’occupation de la basilique Saint-Denis ; il annonce deux jours après qu'il portera plainte[23].

Député de la XVIe législature[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections législatives de 2022, il obtient 53,79 % des voix[24]. Il est en ballottage ayant recueilli moins de 25 % des suffrages des électeurs inscrits. Il est réélu au second tour avec 17 456 voix sur 67 264 inscrits soit 25.95 % des inscrits et 71,68 % des suffrages exprimés, face à Jeanne Dromard (Ensemble)[25].

À la suite d'une élection serrée où le Rassemblement national comme la NUPES préemptait le poste, il est élu par ses pairs président de la commission des finances au 3e tour, ce poste étant dévolu depuis 2008 à un député de l'opposition par l'article 39 du règlement de l'Assemblée nationale[26],[27]. Ce poste donne notamment un pouvoir de regard et de contrôle sur le budget de l'État et permet de lever le secret fiscal des entreprises et des particuliers de manière discrétionnaire. À la suite des élections, cette présidence a fait l'objet d'une importante bataille médiatique, l'enjeu pour les forces en présence étant de s'imposer symboliquement comme la première force d'opposition à Emmanuel Macron.

Le , il annonce l'ouverture prochaine d’une mission d’information parlementaire sur les cabinets de conseil privés afin d'évaluer leur rapport qualité-prix, leur nécessité et leur rôle. Comme il l'indique lui-même, cette décision fait suite aux recours controversés de l'État français sous la présidence d'Emmanuel Macron à des sociétés comme McKinsey ou Capgemini[28].

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Accusations de harcèlement sexuel[modifier | modifier le code]

Sophie Tissier, activiste, ancienne proche du Parti de gauche et figure des Gilets jaunes, accuse Éric Coquerel de « gestes déplacés » lors d’une soirée dansante prolongée en boîte de nuit en 2014 à Grenoble dans le cadre des universités d’été du parti dont il était alors le coordinateur national[29],[30]. Le 3 juillet 2022, elle annonce avoir saisi le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise[31],[32]. Dénonçant des mains baladeuses, une « drague lourdingue » et un « regard salace et gluant » ainsi que des textos suggestifs[33], elle porte plainte contre lui à Vanves, le 4 juillet pour harcèlement sexuel et pour des gestes « pouvant s'apparenter à une agression sexuelle »[34]. Éric Coquerel affirme qu'il s'agissait d'un « flirt » et dément toute « drague lourde » ou « harcèlement »[31],[35]. La militante Nuit debout et vidéaste web Tatiana Ventôse, elle-même ancienne responsable du Parti de gauche, indique avoir été témoin des faits avancés par Sophie Tissier. Cependant, Marie-Laure Darrigade, candidate LFI aux élections européennes, infirme ces allégations[36]. La militante féministe Rokhaya Diallo affirme que le témoignage de Sophie Tissier n'est pas isolé : « J'ai eu accès à des témoignages directs, j'ai aussi eu plusieurs fois accès à des témoignages de journalistes qui en avaient recueilli d'autres »[37]. Le 2 juillet, selon Mediapart, il n'existe que deux témoignages directs, dont celui de Sophie Tissier, et celui d'une autre femme qu'Éric Coquerel dément intégralement[35].

Le 13 juillet 2022, le parquet de Paris annonce l’ouverture d’une enquête pour harcèlement sexuel et agression sexuelle à l’encontre d’Éric Coquerel, à la suite des accusations et de la plainte déposée par Sophie Tissier[38],[39].

Le , le parquet de Paris annonce que cette affaire est classée sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée[40].

Accusation de violences envers un policier[modifier | modifier le code]

Le , dans le contexte du mouvement social contre le projet de réforme des retraites, Éric Coquerel se trouve sur le site Véolia de Saint-Denis pour apporter son soutien à des éboueurs bloquant un dépôt[41]. Afin de libérer le passage pour les camions poubelles, des policiers tentent d'éloigner les manifestants mais cette tentative se transforme en altercation[42]. Au contact avec les forces de l'ordre, Éric Coquerel en aurait profité pour frapper au « niveau de la pommette gauche » un policier, il lui aurait expliqué qu'il « allait tomber ». Des images, disponibles grâce aux caméras piétons des policiers, vont être analysées[43].

Dans la foulée, une plainte est déposée contre Éric Coquerel pour « violence sur une personne dépositaire de l'autorité publique suivie d'incapacité n'excédant pas huit jours », le parquet de Bobigny ouvre alors une enquête[42],[44]. Éric Coquerel déclare « démentir formellement cette accusation » tout en ajoutant avoir « failli tomber à plusieurs reprises » car les policiers ont repoussé « vivement les manifestants » jusqu'à générer « une forte bousculade »[41].

Publications[modifier | modifier le code]

Politique[modifier | modifier le code]

Sur la voile[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Nivelle 2013.
  2. Mathieu Marin, « Éric Coquerel, du Vendée Globe à Mélenchon », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  3. a et b « Quatre départs au parti chevènementiste », sur L'Obs, (consulté le ).
  4. a b c et d Tricot 2014.
  5. Fabien Escalona, « La France insoumise, un mouvement prophète », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Robert Duguet, Dérives populistes dans le mouvement ouvrier hier et aujourd’hui : Cercle Léon Sedov, éditions Edilivre, (ISBN 978-2-414-29886-0, lire en ligne).
  7. a et b Pauline Graulle, « La France insoumise et le "plan B" : quatre années d’ambiguïté », sur Mediapart, (consulté le ).
  8. AFP, « Un député est avant tout un élu de la nation », sur L'Express, (consulté le ).
  9. Les Échos 2014.
  10. Raphaëlle Besse Desmoulières, « "Danette" Simonnet, fidèle de Mélenchon et reine de l’agit-prop », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. « En congrès ce week-end, le Parti de gauche élit une nouvelle direction », sur Parti de gauche, (consulté le ).
  12. « "Brutalité" ou "humanité" ? La polémique continue sur les migrants à Paris », L'Obs,‎ (lire en ligne).
  13. « MUNICIPALES - Élections municipales Saint-Ouen-sur-Seine (93), les candidats 2020 », sur Politologue.com (consulté le ).
  14. « Saint-Ouen (93400) : résultats des élections municipales 2020 », sur Le Figaro, (consulté le ).
  15. Sébastien Thomas, « 93 : la vague Mélenchon prête à déferler sur les législatives et à engloutir le PC », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  16. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « Législatives 2017 : Éric Coquerel (FI) s’impose face à Sébastien Ménard (LREM) dans la 1re circonscription », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  18. « Les députés d'En marche, cancres de l'Assemblée... Notre classement », sur Capital.fr, (consulté le ).
  19. Ilyes Ramdani, « Deux ans après leur élection, trois députés insoumis de Seine-Saint-Denis face à leur bilan », sur Mediapart, (consulté le ).
  20. Loris Boichot et FIG Data, « Notre palmarès des invités politiques des matinales radio et télé », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  21. Christophe Gazzano, « Benjamin Griveaux (LREM) personnalité politique la plus invitée dans les matinales cette saison », sur ozap.com, (consulté le ).
  22. Robin d’Angelo, « Une scission et l’Action française ne sait plus comment elle s’appelle », sur liberation.fr, (consulté le )
  23. « Entarté par l'Action française, Éric Coquerel (FI) porte plainte », sur Valeurs actuelles, .
  24. Dorine Goth, « Législatives : Éric Coquerel largement en tête au premier tour en Seine-Saint-Denis », sur le site actu.fr, (consulté le ).
  25. Simon Louvet, « Résultats des législatives : Éric Coquerel réélu député de Saint-Denis et Saint-Ouen », sur actu.fr,
  26. « Règlement Assemblée nationale article 39 », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  27. « Assemblée nationale : changement de cap à la commission des finances après l’élection de l’"insoumis" Éric Coquerel », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « McKinsey. Éric Coquerel annonce une mission d’information sur les cabinets de conseil privés », Ouest-France, (consulté le )
  29. « Sophie Tissier a déposé plainte ce lundi matin contre Éric Coquerel », Europe 1,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Sophie Tissier dépose plainte contre Éric Coquerel pour "harcèlement sexuel" », sur Tf1 Info, (consulté le )
  31. a et b « Accusations contre Eric Coquerel : la militante Sophie Tissier déclare avoir saisi le 3 juillet 2022 le comité contre les violences sexuelles de LFI après des "gestes déplacés" », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Ludovic Séré, « Sophie Tissier: «Je veux juste qu’Eric Coquerel reconnaisse qu’il a eu des comportements déplacés» », sur Libération, (consulté le )
  33. « Accusations contre Éric Coquerel : une militante envisage une plainte pour son comportement envers elle », Sud-Ouest.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Éric Coquerel visé par une plainte pour harcèlement sexuel », France 3,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. a et b Lénaïg Bredoux, Mathieu Dejean, « La nomination d’Éric Coquerel suscite une polémique parmi les féministes », sur Mediapart, (consulté le )
  36. « Harcèlement : une femme accuse Éric Coquerel », France Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. « Accusations contre Éric Coquerel : les derniers détails pour comprendre l'affaire », sur RTL, (consulté le )
  38. « Éric Coquerel: enquête ouverte pour harcèlement et agression sexuels », sur BFMTV (consulté le )
  39. « Une enquête ouverte visant Eric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée, pour agression et harcèlement sexuels », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. « L'enquête visant le député LFI Eric Coquerel pour harcèlement et agression sexuels classée sans suite, annonce le parquet de Paris », sur Franceinfo, (consulté le )
  41. a et b « Un policier a déposé plainte contre Éric Coquerel pour violence », sur BFMTV (consulté le )
  42. a et b « Grève des éboueurs : Éric Coquerel visé par une plainte de policier pour violence, le député nie les faits », sur LEFIGARO, (consulté le )
  43. « INFO RTL - LFI : Éric Coquerel accusé d'avoir frappé un policier », sur www.rtl.fr (consulté le )
  44. « Saint-Denis : un policier a déposé plainte pour violence contre le député LFI Eric Coquerel », sur Franceinfo, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]