Émile De Mot

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Émile De Mot
Fonctions
Sénateur belge
-
Bourgmestre de Bruxelles
-
Député de la Chambre des représentants de Belgique
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Jean André De Mot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Pauline Orts

Émile André Jean De Mot, né à Anvers le et mort à Bruxelles le , est un juriste, avocat à la Cour de cassation et homme politique libéral belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Émile De Mot est le fils de Thérèse Heman, native de Gand, et de Jean André De Mot (1811-1879), banquier, fondateur des Galeries Royales Saint Hubert[1],[2].

Il épouse Pauline Orts, fille d'Auguste Orts, qui meurt à 42 ans en 1885, le laissant seul avec leurs six enfants : Paul, Mathilde, Laure, Jeanne, Suzanne et Jean De Mot qui sera conservateur du musée du Cinquantenaire à Bruxelles, et dès 1914 sous lieutenant dans l'armée belge. Il sera tué à La Panne en 1918[3],[2].

Franc-maçon, il fait partie au sein du Grand Orient de Belgique de la loge Les Vrais Amis de l'union et du progrès réunis[4], dont il devient vénérable maître[5] de 1883 à 1885. Il était également membre de la Société des douze[6].

Il est membre du cercle d'influence dit de la « Table Ronde » qui réunit 20 personnalités qui « semblent avoir été des hommes de confiance de Léopold II »[7].

Vie professionnelle et politique[modifier | modifier le code]

Avocat, il devint échevin puis, de 1899 à 1909, bourgmestre de Bruxelles. Il est membre de la Chambre des représentants de Belgique de 1892 à 1894 et membre du Sénat belge de 1900 à 1909. En 1906, il assiste à l'enterrement d'une petite fille de huit ans qui restera longtemps dans les annales belges, Jeanne Van Calck[8].

Il est enterré comme elle au cimetière de Bruxelles à Evere, Rond-point des Bourgmestres, dans le caveau familial[9].

L'avenue Émile De Mot à Bruxelles fut nommée en son honneur.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. M. Ranwet, Pasinomie : collection complète des lois, décrets, ordonnances, arrêtés et règlements généraux 3ème série, Société Typographique belge, (lire en ligne), p. 466
  2. a et b (en) « Belgian Science and Technology Online Resources », sur www.bestor.be (consulté le )
  3. (en) « Belgian War Dead Register - Jean Charles Paul Emile DE MOT », sur wardeadregister.be
  4. Philippe Libert, Les Vrais Amis de l'union et du progrès réunis. Deux siècles d'histoire de la plus ancienne loge de Bruxelles, Bruxelles, 2007, p. 178, note 73 : « Émile Demot (...), initié aux Vrais amis de l'union et du progrès réunis le 20 mars 1866 ».
  5. Philippe Libert, op. cit., p. 404.
  6. Jules Garsou, Jules Anspach. Bourgmestre et transformateur de Bruxelles (1829-1879), Bruxelles, 1942, p. 99.
  7. « Album intitulé "Table Ronde" et réunissant 20 photos de personnalités qui semblent avoir été des hommes de confiance de Léopold II », sur www.pallas.be, 1863-1903 (consulté le )
  8. De Paepe, Jean-Luc, Raindorf-Gérard, Christiane (red), Le Parlement Belge 1831-1894. Données Biographiques, Brussel, Académie Royale de Belgique, 1996, p. 191-192.
  9. Brochure sur le Cimetière de la ville de Bruxelles édité par l'administration communale, 2016
  10. a et b « Etat civil - Mariages - Brabant flamand et Région de Bruxelles-Capitale - Données de l'acte nr. 62 », sur Archives de l'état en Belgique, (consulté le ).
  11. Ouvrage collectif, Figures nationales contemporaines, Librairie nationale, série 1, Bruxelles, 1908, p. 15
  12. idem

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Frédéric Thomaes, « L'ascendance paternelle du bourgmestre de Bruxelles Emile De Mot », Bulletin des Lignages de Bruxelles, no 183,‎ , p. 33 à 53.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]