Élections municipales de 2014 à Brest

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Élections municipales de 2014 à Brest
et
Type d’élection municipale
Postes à élire 55 conseillers municipaux
35 conseillers communautaires
Corps électoral et résultats
Population 85 609
Votants au 1er tour 43 964
51,35 % en diminution 1,7
Votes exprimés au 1er tour 41 776
Blancs et nuls au 1er tour 2 188
Votants au 2d tour 44 790
52,32 %
Votes exprimés au 2d tour 42 089
Blancs et nuls au 2d tour 2 701
François Cuillandre – PS
Voix au 1er tour 17 740
42,46 %
en diminution 3,3
Voix au 2e tour 22 187
52,71 %
Sièges obtenus 42 en diminution 2
Bernadette Malgorn – DVD - MoDem - PCD
Voix au 1er tour 11 550
27,65 %
en augmentation 27,7
Voix au 2e tour 19 902
47,28 %
Sièges obtenus 13 en augmentation 13
Laurent Prunier – DVD
Voix au 1er tour 4 165
9,97 %
en diminution 11,1
Sièges obtenus 0 en diminution 6
Alain Rousseau – FN
Voix au 1er tour 4 093
9,80 %
en augmentation 9,8
Sièges obtenus 0 en stagnation
Quentin Marchand – PG
Voix au 1er tour 3 408
8,16 %
Sièges obtenus 0 en stagnation
André Cherblanc – LO
Voix au 1er tour 820
1,96 %
en augmentation 0,3
Sièges obtenus 0 en stagnation
Résultat de la liste arrivée en tête par bureau de vote au second tour
Carte
  • François Cuillandre (plus de 60 %)
  • François Cuillandre (entre 55 et 60 %)
  • François Cuillandre (entre 50 et 55 %)
  • Bernadette Malgorn (entre 50 et 55 %)
  • Bernadette Malgorn (entre 55 et 60 %)
  • Bernadette Malgorn (plus de 60 %)
Maire de Brest
Sortant
François Cuillandre
PS

Les élections municipales de 2014 à Brest se sont déroulées les 23 et 30 mars 2014 afin de renouveler les 55 conseillers municipaux et d'élire des 35 conseillers communautaires de la commune.

Le maire sortant, François Cuillandre, se représente pour la troisième fois avec une liste d'union de la gauche. Au premier tour, il a face à lui deux listes de divers droite, deux listes d'extrême gauche et une liste Rassemblement bleu Marine. Un duel gauche-droite s'instaure au second tour.

À l'issue du scrutin marqué par une abstention plus élevée qu'au niveau national, François Cuillandre est réélu maire de Brest mais enregistre son pire score depuis 2001.

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Le mode de scrutin à Brest est celui des villes de plus de 1 000 habitants. Les conseillers municipaux sont élus au scrutin de liste à deux tours, avec dépôt de listes comportant au moins autant de candidats que de sièges à pourvoir, sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation[1].

Si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, la moitié des sièges du conseil municipal, arrondie à l'entier supérieur, lui est attribuée. Le reste est réparti à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne, à condition que les listes aient obtenus plus de 5 % des suffrages exprimés[2].

Sinon on procède à un second tour où peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimés. La composition de ces listes peut être modifiée pour comprendre les candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés. À l’issue du second tour, les sièges sont répartis de la même façon[2].

Contexte[modifier | modifier le code]

Enjeux[modifier | modifier le code]

Brest est à gauche depuis 1989. Élu dans la majorité la même année, François Cuillandre, maire et président de l'intercommunalité depuis 2001, se présente en 2014 pour un 3e mandat.

Sous sa précédente mandature, la ville a poursuivi son développement et s'est vu dotée de plusieurs infrastructures importantes. Le port du château voit le jour en 2008, dans une ancienne enceinte militaire[3]. La première ligne de tramway, après 4 années de travaux, est mise en service en 2012. Avec son arrivée, la circulation est modifiée, surtout en centre-ville : les rues de Siam ou Jean-Jaurès deviennent par exemple semi-piétonnes. Le bas de la première est d'ailleurs réaménagé. Brest Arena ouvre ses portes en 2014. En outre, le plateau des Capucins, cédé à la ville en 2009, et le téléphérique sont des projets déjà lancés par la municipalité mais pas encore réalisés, ce qui motive le maire sortant à se représenter[4].

Néanmoins, la construction de ses importants équipements n'a pas produit d'effets sur l'attractivité de la ville. La population municipale ne cesse de diminuer depuis plusieurs décennies. Sous la précédente mandature, elle tombe sous la barre des 140 000 habitants, avec une perte de presque 3 000 habitants[5],[6] dont une baisse marquée chez les plus jeunes[7],[8]. Malgré un bond de la fréquentation du réseau Bibus un an après l'inauguration du tramway, le suivi socio-économique mené par l'agence d'urbanisme Brest-Bretagne (ADEUPa) est contrasté : certains quartiers ont été réhabilités et ont bénéficié d'une nouvelle dynamique pendant que d'autres, complètement oubliés par le tracé, ne voient aucun impact. En outre, l'activité commerciale s'est principalement développée en périphérie tandis qu'elle a diminué dans les quartiers centraux[9]. L'opposition dénonce des « investissements de prestige [...] pas en rapport avec nos capacités financières »[10].

La ville reste enfin très éloignée de la capitale : relier Brest à Paris en 3 heures en TGV est un vieux serpent de mer qui ne trouve pas d'issue malgré la mobilisation du maire[4].

Rappel des résultats de 2008[modifier | modifier le code]

Résultats de l'élection municipale de 2008 à Brest[11]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % exprimés Voix % exprimés Nombre
François Cuillandre * PS-Union de la Gauche 20 573 45,79 26 424 60,68 44
Brest en marche
Laurent Prunier MAJ 9 446 21,02 11 996 28,60 8
Ensemble, ambitieux pour Brest
Fortuné Pellicano DVD 5 234 11,65 4 467 10,72 3
Rassemblement pour faire gagner Brest
Céline Mandon EXG 4 034 8,99
Pour Brest, la gauche debout
Mikaël Cabon MoDem 3 869 8,61
Brest au cœur
Hugues Bouché DVG 1 030 2,29
Liste ouvrière et socialiste
André Cherblanc LO 740 1,65
Liste lutte ouvrière
Inscrits 87 872 100,00 87 872 100,00
Abstentions 41 249 46,94 43 641 49,70
Votants 46 623 53,06 44 201 50,30
Blancs et nuls 1 694 1,93 2 260 3,16
Exprimés 44 929 41,13 41 941 47,73
* Liste du maire sortant

Conseil municipal sortant[modifier | modifier le code]

Groupe Sigle Partis Nombre de sièges Positionnement
Élu(e)s socialistes SOC PS 28 Majorité
Communistes et citoyens CC PCF 5
Europe Écologie Les Verts EÉLV EÉLV 4
Brest Nouvelle Citoyenneté BNC DVG 4
Union démocratique bretonne UDB UDB 2
Parti radical de gauche PRG PRG 1
Union de la droite et du centre UDC DVD-UMP-UDI 7 Opposition
Divers droite DVD DVD 2
Agir pour Brest APB DVD 2

Candidatures[modifier | modifier le code]

Gauche[modifier | modifier le code]

Au PS, François Cuillandre, maire sortant, est le seul à se déclarer candidat pour les élections. Le , il est officiellement investi par le vote des adhérents de la fédération de Brest[14].

Résultat de la désignation de la tête de liste PS[14]
Candidat
Voix %
François Cuillandre 124 100,00
Votants 124 100,00
Blancs et nuls 2 1,61
Exprimés 122 98,39

Sa liste, en plus du PS, comprend le Parti communiste français, Europe Écologie les Verts, Brest Nouvelle Citoyenneté (d'anciens élus du Parti de Gauche entrés dans la majorité[15]), le Parti radical de gauche et l'Union démocratique bretonne[16]. Le programme, « fruit d’un travail collectif, entre les composantes de notre équipe, avec les autres listes de gauche de la métropole », s'articule autour de trois axes principaux : l’emploi et le développement économique, la qualité de la vie, la modération fiscale[17].

Face à cette liste de gauche plurielle, le Parti de gauche, le Nouveau Parti anticapitaliste, la Gauche anticapitaliste et la Fédération pour une alternative sociale et écologique, s'unissent afin d'avoir « des élus indépendants du PS, libres de vote comme d'expression [...] qui portent la colère populaire »[18],[19]. Leur liste est conduite par Quentin Marchand et Christine Panaget-Le Roy[20].

Centre[modifier | modifier le code]

En , Christine Margogne, déléguée du MoDem à Brest Métropole Océane, déclare en son nom que Bernadette Malgorn est « proche [des] critères du MoDem »[21]. Le parti confirme cette position 6 mois plus tard[22]. Plusieurs membres du MoDem viennent intégrer la liste de Bernadette Malgorn[23].

L'UDI nomme en novembre 2013 Catherine Uguen, conseillère municipale, comme cheffe de file du parti pour les élections. À défaut de nombre suffisant d'adhérents pour former une liste, l'UDI annonce soutenir la personne qui sera investie par l'UMP[24]. Finalement, ce dernier ne tranche pas entre les prétendants déclarés[25] et l'UDI se disperse sur les deux listes de droite, bien que le parti dise donner son soutien à Bernadette Malgorn[26].

Droite[modifier | modifier le code]

Début 2013, les comités UMP de Brest désigne Laurent Prunier, tête de liste sortante aux dernières élections et président départemental du parti, pour mener une liste de rassemblement de la droite et du centre[27]. Après plusieurs mois d'interrogations, la candidature de Bernadette Malgorn, présidente du groupe de la droite et du centre au conseil régional de Bretagne, est officialisée en juin[28]. De leur côté, Sophie Mével (MPF) et Brigitte Hû (UMP), conseillères municipales et anciennes co-listières de Laurent Prunier, déclarent préparer une liste divers droite[29].

La décision de la commission nationale d’investiture de l’UMP est connue en novembre 2013, après plusieurs reports[30],[31]. Elle ne désigne pas de candidat officiel, refusant de se prononcer entre Laurent Prunier, soutenu par Jean-François Copé, et Bernadette Malgorn, soutenue par François Fillon[25]. Devant ce fait, l'un et l'autre crée une liste. Brigitte Hû est quant à elle suspendue provisoirement du parti, notamment pour vouloir monter une liste avec Sophie Mével[32]. Cette dernière renonce dans la foulée à présenter une liste et annonce ne soutenir aucun candidat[33].

La liste de Laurent Prunier reçoit le soutien des Jeunes populaires du Finistère[34].

La liste de Bernadette Malgron obtient le soutien officiel du MoDem[22], du Parti chrétien-démocrate[35] et de France écologie[23].

Front national - Rassemblement bleu Marine[modifier | modifier le code]

Absent aux élections municipales de 2008, le Front national désigne dès le début 2013 Alain Rousseau à la tête d'une liste Rassemblement bleu Marine[36]. Cette dernière, formée conjointement avec le parti Souveraineté, identité et libertés[37], défend un programme porté sur la sécurité, la production d'énergie dans une ville davantage tournée vers la mer[38],[39].

Listes déposées[modifier | modifier le code]

Récapitulatif des listes présentes au premier tour[40]
Liste Parti(s) Tête de liste
Lutte ouvrière faire entendre le camp des travailleurs LO[41] André Cherblanc
Colère de Brest ! L'humain d'abord PG - FASE - GA - NPA[18] Quentin Marchand
Ensemble pour Brest, tenons le cap PS - PCF - EELV - PRG - BNC - UDB[16] François Cuillandre
Avec Bernadette Malgorn, au service de tous les Brestois DVD[25] - MoDem[22] - PCD[35] Bernadette Malgorn
Vous, nous, Brest ! DVD[25] Laurent Prunier
Brest Bleu Marine RBM (FN - SIEL)[36] Alain Rousseau

Campagne[modifier | modifier le code]

Les comités de soutien sont connus en mars. Bernadette Malgorn dévoile une liste de 55 noms[42], suivie quelques jours plus tard par François Cuillandre avec 185 soutiens[43].

Aucune liste ne fusionne au second tour. En effet, François Cuillandre avait déjà écarté l'idée en 2013[44]. Bernadette Malgorn annonce la même chose quelque temps avant le premier tour[45]. Elle reçoit le soutien de Laurent Prunier, qui déclare malgré tout que son parti « est en grande partie responsable » de son échec[46].

Débats[modifier | modifier le code]

Le , un premier débat est organisé sur France Bleu Breizh Izel. Les trois principaux concurrents, François Cuillandre, Bernadette Malgorn et Laurent Prunier, échangent sur les questions de sécurité et la décision de construire le téléphérique[47]. Toutes les têtes de liste, sauf Lutte ouvrière, sont réunies par France 3 Bretagne le pour un second débat. Les sujets abordés tournent entre autres autour des transports en commun (deuxième ligne du tramway et téléphérique), de l'économie et du développement portuaire ainsi que de la fiscalité[48].

Le débat du second tour s'est déroulé le au Mac Orlan, devant plus de 150 personnes. Organisé par Le Télégramme et France Bleu Breizh Izel et Tébéo, il était également retransmis par ce dernier[49].

Polémiques[modifier | modifier le code]

Le début de l'année 2014 est marqué par deux controverses. L'« affaire de la galette des rois », qui avait eu lieu l'année passée, resurgit en janvier[50]. Un élu local[51] et le Parti socialiste brestois[52] doivent de nouveau expliquer les véritables raisons qui ont poussé la mairie à retirer les couronnes des cantines.

En février, Alain Rouseau, candidat Rassemblement bleu Marine, affirme que le maire dispose « d'une police municipale dans les quartiers » dont le rôle est de « ficher les gens »[53]. Ces propos sont vivement dénoncés par un élu de la majorité sortante, qui se déclare « affligé par le niveau de la campagne ». Il ajoute que « certaines équipes de campagne, par forcément du FN, racontent aux habitants qu'ils devront partir, que leur HLM va être loué à des Kosovars, parfois à des habitants du "93", parce que Brest aurait touché de l'argent venant de là pour financer le tram »[54].

Compte de campagne[modifier | modifier le code]

La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a contrôlé chacun des comptes des candidats.

Comptes de campagne et sommes retenues par la CNCCFP (entre parenthèses, les sommes déclarées par les candidats)[55]
Tête de liste Dépenses

(en euros)

Recettes (en euros) Remboursement

(en euros)

Dons Apport du parti Apport personnel Concours en nature Autres
André Cherblanc 948 0 889 0 59 0 0
Quentin Marchand 16 732 (17 175) 0 0 16 732 (17 175) 0 0 16 732
François Cuillandre 138 528 (148 048) 25 880 20 268 92 380 (101 900) 0 0 92 380
Bernadette Malgorn 111 981 (116 495) 7 005 0 105 154 (108 756) 0 735 101 418
Laurent Prunier 84 286 (85 511) 50 0 84 236 (85 461) 0 0 73 654
Alain Rousseau 45 042 (46 142) 0 0 44 952 (46 052) 90 0 44 952

Résultats[modifier | modifier le code]

  • Maire sortant : François Cuillandre (PS)
  • 55 sièges à pourvoir (population légale 2011 : 140 547 habitants)
Résultats de l'élection municipale des 23 et 30 mars 2014 à Brest[56]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges au conseil
Voix % exprimés
(inscrits)
Voix % exprimés
(inscrits)
municipal communautaire
François Cuillandre * PS-PCF-EELV-PRG-BNC-UDB 17 740 42,46 (20,72) 22 187 52,71 (25,91) 42 27
Ensemble pour Brest tenons le cap
Bernadette Malgorn DVD-MoDem-PCD 11 550 27,65 (13,49) 19 902 47,28 (23,24) 13 8
Avec Bernadette Malgorn au service de tous les brestois
Laurent Prunier DVD 4 165 9,97 (4,87)
Vous, nous, Brest !
Alain Rousseau RBM 4 093 9,80 (4,78)
Brest bleu marine
Quentin Marchand PG-FASE-GA-NPA 3 408 8,16 (3,98)
Colère de Brest ! L'humain d'abord
André Cherblanc LO 820 1,96 (0,96)
Lutte ouvriere faire entendre le camp des travailleurs
Inscrits 85 609 100,00 85 609 100,00
Abstentions 41 645 48,65 40 819 47,68
Votants 43 964 51,35 44 790 52,32
Blancs et nuls 2 188 2,56 2 701 3,16
Exprimés 41 776 48,80 42 089 49,16
* Liste du maire sortant

Conseil municipal élu[modifier | modifier le code]

Groupe Sigle Partis Nombre de sièges Positionnement
Élu(e)s socialistes SOC PS 25 Majorité
Europe Écologie Les Verts EÉLV EÉLV 5
Communistes et citoyens CC PCF 4
Brest Nouvelle Citoyenneté BNC DVG 4
Parti radical de gauche PRG PRG 2
Union démocratique bretonne UDB UDB 1
Sans étiquette SE SE 1
Rassemblement pour Brest RPB DVD-UDI-MoDem-UMP 13 Opposition

Sur l'ensemble des conseillers municipaux, 31 d'entre eux sont des élus sortants : 2 pour l'opposition (plus de 15 % de l'effectif) et 29 pour la majorité (près de 74 % de l'effectif). En outre, 3 autres étaient déjà présents sur la liste de François Cuillandre en 2008, mais n'ont pas fait leur entrée au conseil au cours de la précédente mandature.

Le , le conseil municipal s'est réuni pour élire le nouveau maire. François Cuillandre obtient la majorité absolue avec 42 voix[CM 2]. L'opposition ne prend part au vote. Le même jour, le conseil précède à l'élection des adjoints.

Adjoints au [CM 2]
Nom Groupe Délégation
1re adjointe Bernadette Abiven SOC Finances, administration générale
2e adjoint Alain Masson SOC Patrimoine, élections
3e adjointe Gaëlle Abily CC Culture
4e adjoint Jean-Luc Polard SOC Cohésion sociale et participation des habitants
5e adjointe Julie Le Goïc EELV Santé
6e adjoint Patrick Appéré BNC Sport
7e adjointe Isabelle Montanari SOC Action sociale
8e adjoint Marc Sawicki SOC Politique éducative locale
9e adjointe Karine Coz-Elleout SOC Petite enfance
10e adjoint Jean-Claude Lardic SOC Animation jeunesse
11e adjointe Anne-Marie Kervern UDB Droits et citoyenneté des personnes en situation de handicap
12e adjointe Marif Loussouarn EELV Égalité Femmes-Hommes
13e adjoint Yann Masson SOC Relation avec les Equipements de quartier
14e adjointe Patricia Salaun-Kerhornou SOC Tranquillité urbaine et de la prévention des risques
15e adjoint Réza Salami SOC Jumelages - Quartier Centre-ville
16e adjointe Nathalie Chaline EELV Innovation sociale - Quartier Saint-Marc
17e adjoint Yann Guével SOC Quartier Quatre-Moulins
18e adjointe Jacqueline Héré CC Quartier Bellevue
19e adjointe Sylvie Jestin SOC Quartier Lambézellec
20e adjoint Robert Jestin SOC Quartier Saint-Pierre
21e adjoint Hosny Trabelsy SOC Quartier Europe

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Succède à Sophie Cadour, décédée[CM 1].
  2. Quitte le groupe UDC en pour former un nouveau groupe d'opposition[12].
  3. Quitte le groupe UDC en pour former un nouveau groupe d'opposition[12].
  4. Quitte le groupe UDC en pour UDC[13].

Références[modifier | modifier le code]

Site de la ville de Brest[modifier | modifier le code]

Délibérations du conseil communautaire[modifier | modifier le code]

La référence est notée « CM » dans le texte.

  1. « Compte rendu du conseil municipal du  » (consulté le ).
  2. a et b « Compte rendu du conseil municipal du 5 avril 2014 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Code électoral (lire en ligne), article L260.
  2. a et b Code électoral (lire en ligne), article L262.
  3. « Brest. Le port du Château, un lieu aux milles facettes », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  4. a et b « F. Cuillandre. « Il reste beaucoup à faire » », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  5. « Populations légales 2008 », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « Populations légales 2014 », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « Évolution et structure de la population en 2008 », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « Évolution et structure de la population en 2014 », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « Observatoire socio-économique du tramway no 18 », sur http://www.adeupa-brest.fr, ADEUPa Brest-Bretagne, (consulté le ).
  10. « Malgorn « décortique » le bilan Cuillandre », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  11. Résultats des élections municipales de 2008 à Brest
  12. a et b « Opposition : deux élues quittent l'UDC », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Droite. Stéphane Roudaut quitte Fortuné Pellicano et rejoint l'UDC », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. a et b « François Cuillandre tête de liste du PS pour les Municipales à Brest », sur actu.fr (consulté le ).
  15. « Le Parti de gauche prêt à monter au Front », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  16. a et b « François Cuillandre. Une liste plurielle », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  17. Yann Guénégou, « François Cuillandre : Un programme, 62 propositions concrètes », sur actu.fr, Côté Brest, (consulté le ).
  18. a et b « Repères », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  19. André Garçon, « Colère de Brest ! L'humain d'abord », sur ensemble-fdg.org, (consulté le ).
  20. « Municipales à Brest. Une liste Colère de Brest pour le Front de gauche. », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  21. « Christine MARGOGNE favorable à la candidature de Bernadette MALGORN à Brest », sur https://www.bernadette-malgorn.fr, (consulté le )
  22. a b et c « Municipales. Le MoDem soutient officiellement Bernadette Malgorn », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  23. a et b « Bernadette Malgorn. « Au service de Brest » », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  24. « UDI. Catherine Uguen chef de file mais pas tête de liste... », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  25. a b c et d « Brest. L'UMP choisit de ne pas choisir entre Prunier et Malgorn », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  26. « Où sont les centristes ? Ben, entre deux listes... », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  27. « Municipales : Laurent Prunier balise le terrain à droite », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  28. « Bernadette Malgorn a confirmé sa candidature à la mairie de Brest », sur France 3 Bretagne (consulté le )
  29. « Brest. Une liste "divers droite" s'annonce aux municipales », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  30. « UMP : rien n'est joué entre Prunier et Malgorn », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  31. « Brest. L'investiture UMP encore une fois reportée », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  32. « Brigitte Hû suspendue de l'UMP », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  33. « Brest. Municipales 2014 : Sophie Mével renonce et dénonce », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  34. « Brest: les jeunes Populaires roulent pour Laurent Prunier », sur France 3 Bretagne (consulté le )
  35. a et b « Elections municipales Brest – Le Parti Chrétien-Démocrate attribue officiellement son investiture à Bernadette MALGORN », sur Parti Chrétien-Démocrate - Finistère, (consulté le )
  36. a et b « Municipales. Alain Rousseau à la tête d'une liste FN », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  37. « Municipales à Brest. Brest Bleu Marine dévoile sa liste », Ouest France,‎ (lire en ligne).
  38. « Le Front national se dit prêt pour les municipales », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  39. « Le programme d'Alain Rousseau en quelques propositions », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  40. Ministère de l'Intérieur, « Candidatures du 1er tour », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  41. « Liste « Camp des travailleurs »
  42. « Bernadette Malgorn présente son comité de soutien », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  43. « François Cuillandre dévoile son comité de soutien », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  44. « François Cuillandre tête de liste du PS pour les Municipales à Brest », sur actu.fr, Côté Brest, (consulté le ).
  45. Patric Le Berre, « Brest. Cuillandre favori mais chahuté », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  46. Stéphane Grammont, « Amer, Laurent Prunier appelle à voter pour Bernadette Malgorn », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  47. « Sécurité, téléphérique, un débat à deux contre un », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  48. Émilie Colin, « Ce jeudi à 23h, soirée débat autour des enjeux des municipales à Brest », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  49. « Cuillandre-Malgorn. Face-à-face à Brest », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  50. « Cette année, les couronnes des rois ont fait leur retour dans les écoles brestoises », sur charentelibre.fr, (consulté le ).
  51. http://thierry-fayret.typepad.fr/accueil/2014/01/les-dessous-de-la-couronne-%C3%A0-brest-.html#more
  52. http://ps-brest.fr/index.php?post/2014/01/%5BD%C3%A9sintox%5D-La-ville-de-Brest-n-a-pas-interdit-la-galette-des-rois-%21
  53. « Brest. Le candidat du FN accuse le maire de disposer d'une "police politique" », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  54. « « Police politique ». Alain Masson « affligé » », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  55. Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, Publication simplifiée des comptes de campagne - élections municipales de l'année 2014, Paris, , 476 p. (lire en ligne), p. 84.
  56. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le )