Élections régionales de 2004 en Sarre

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Élections régionales de 2004 en Sarre
51 députés du Landtag
Majorité absolue : 26 députés
Type d’élection Élection parlementaire
Corps électoral et résultats
Inscrits 816 030
Votants 452 856
55,50 % en diminution 13,2
Votes exprimés 441 628
Votes nuls 11 228
CDU – Peter Müller
Voix 209 690
47,48 %
en augmentation 1,9
Députés élus 27 en augmentation 1
SPD – Heiko Maas
Voix 136 224
30,85 %
en diminution 13,5
Députés élus 18 en diminution 7
Grünen – Hubert Ulrich
Voix 24 830
5,62 %
en augmentation 2,4
Députés élus 3 en augmentation 3
FDP/DPS – Christoph Hartmann
Voix 22 842
5,17 %
en augmentation 2,6
Députés élus 3 en augmentation 3
13e législature du Landtag
Diagramme
Ministre-président
Sortant Élu
Peter Müller
CDU
Peter Müller
CDU
wahlen-in-deutschland.de

Les élections régionales de 2004 en Sarre (en allemand : Landtagswahl im Saarland 2004) se tiennent le afin d'élire les 51 députés de la 13e législature du Landtag pour un mandat de cinq ans.

Le scrutin est marqué par la victoire de la CDU du ministre-président Peter Müller, qui conserve et accroît sa majorité absolue, acquise en .

Contexte[modifier | modifier le code]

Aux élections régionales du , le SPD perd la majorité absolue dont il bénéficie depuis son arrivée au pouvoir, en , en totalisant 44,4 % des voix et 25 sièges sur 51 au Landtag.

La CDU, à la tête du gouvernement de la Sarre entre et , le devance de seulement 6 500 voix et s'adjuge 26 députés, soit le minimum requis pour gouverner, et 45,5 % des suffrages exprimés. Le ministre-président Reinhard Klimmt, en fonction depuis , cède alors le pouvoir à Peter Müller.

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Le Landtag est constitué de 51 députés (en allemand : Mitglied des Landtags, MdL), élus pour une législature de cinq ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel d'Hondt.

Chaque électeur dispose d'une voix, qui compte double : elle lui permet de voter pour une liste de candidats, le Land comptant un total de trois circonscriptions plurinominales ; elle est alors automatiquement attribuée au parti politique à laquelle cette liste est rattachée.

Lors du dépouillement, l'intégralité des 51 sièges est répartie en fonction des voix attribuées aux partis, à condition qu'un parti ait remporté 5 % des voix au niveau du Land. La répartition est ensuite répétée dans les trois circonscriptions.

Campagne[modifier | modifier le code]

Principales forces[modifier | modifier le code]

Parti Chef de file Résultats de 1999
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne
Christlich Demokratische Union Deutschlands
Peter Müller
(Ministre-président)
45,6 % des voix
26 députés
Parti social-démocrate d'Allemagne
Sozialdemokratische Partei Deutschlands
Heiko Maas 44,4 % des voix
25 députés

Résultats[modifier | modifier le code]

Voix et sièges[modifier | modifier le code]

Résultats des élections régionales de 2004 en Sarre[1]
Parti Voix Sièges
Votes % Circ. +/- Land Total +/-
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) 209 690 47,48 24 en augmentation 3 3 27 en augmentation 1
Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) 136 224 30,85 15 en diminution 5 3 18 en diminution 7
Alliance 90 / Les Verts (Grünen) 24 830 5,62 2 en augmentation 2 1 3 en augmentation 3
Parti démocrate de la Sarre (FDP/DPS) 22 842 5,17 0 en stagnation 3 3 en augmentation 3
Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD) 17 590 3,98 0 en stagnation 0 0 en stagnation
Parti des familles d'Allemagne (FAMILIE) 13 106 2,97 0 en stagnation 0 0 en stagnation
Parti du socialisme démocratique (PDS) 10 240 2,32 0 en stagnation 0 0 en stagnation
Autres 7 106 1,61 0 en stagnation 0 0 en stagnation
Votes valides 441 628 97,52
Votes blancs et nuls 11 228 2,48
Total 452 856 100 41 en stagnation 10 51 en stagnation
Abstentions 363 174 44,50
Nombre d'inscrits / participation 816 030 55,50

Analyse[modifier | modifier le code]

Cette élection est marquée par le plus faible taux de participation de toute l'histoire régionale, avec un effondrement de 13 points en cinq ans. La CDU du ministre-président Peter Müller n'en souffre pas puisqu'elle renforce sa majorité absolue en gagnant un siège, notamment grâce à de bons résultats dans les trois circonscriptions plurinominales. Le SPD subit l'effet inverse, puisque sa chute vertigineuse d'environ 13 points lui fait perdre 30 % de son groupe parlementaire. Cet effondrement profite aux Grünen et au FDP/DPS, qui retrouvent leur représentation parlementaire après respectivement cinq et dix années d'absence.

Conséquences[modifier | modifier le code]

Peter Müller est investi ministre-président pour un deuxième mandat le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Parteiensystem, Parteien und Kabinette seit 1945 » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]