Élections au Gabon

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Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle de 1998[modifier | modifier le code]

L'élection présidentielle gabonaise de 1998 s'est tenue le . Le président sortant, Omar Bongo, en place depuis 1967, était en compétition avec 5 autres candidats. C'était la seconde fois que les Gabonais avaient le choix entre plusieurs candidats pour l'élection présidentielle.

Malgré une faible participation et des irrégularités, Omar Bongo a gagné l'élection avec une majorité de 66,9 %[1].

Élection présidentielle de 2005[modifier | modifier le code]

Bien avant l'élection, qui devait se dérouler en , le parlement a abrogé une disposition de la constitution qui aurait empêché Omar Bongo de se représenter[2].

Malgré une organisation contestée par l'opposition (les militaires ont, par exemple, été obligés de voter dans leur casernes, ce qui a fait penser à une manipulation de l'élection en faveur du candidat sortant)[3], Omar Bongo s'est fait réélire avec 79,2 % des voix[4].

Élection présidentielle de 2009[modifier | modifier le code]

La mort d'Omar Bongo, le , a nécessité l'organisation d'une élection présidentielle anticipée, qui s'est tenue le .

23 candidats avaient été retenus et Ali Bongo, ministre de la Défense et fils d'Omar Bongo, a été élu avec 41,79 % des suffrages exprimés, soit environ 141 000 voix sur un total de 800 000 électeurs inscrits. Il devance Pierre Mamboundou, crédité de 25,64 % des voix[5].

Élection présidentielle de 2016[modifier | modifier le code]

Elle a lieu en un seul tour le . Dix candidats se présentent, dont Ali Bongo, le président sortant, et Jean Ping, ancien président de la Commission de l'Union africaine, son principal opposant. Quatre candidats initialement en lice se sont désistés au profit de Jean Ping (Casimir Oyé Mba, Guy Nzouba-Ndama, Léon Paul Ngoulakia et Roland Désiré Aba'a Minko)[6].

Élection présidentielle de 2023[modifier | modifier le code]

Une élection présidentielle doit avoir lieu en 2023.

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Élections législatives de 1990[modifier | modifier le code]

Le premier tour a lieu le 16 septembre 1990 mais est partiellement annulé à cause d'une fraude massive. Le second premier tour et le second tour se déroulent 21 et le 28 octobre 1990[7]. Ce sont les premières élections pluralistes du pays. Elles sont finalement remportées par le Parti démocratique gabonais[8].

Élections législatives de 1996[modifier | modifier le code]

Les élections législatives des 15 et ont consacré la victoire du Parti démocratique gabonais du président Omar Bongo. Ce dernier a récolté 85 sièges sur 120. Les élections ont fait suite à de chaotiques municipales, lors desquelles le parti d'opposition du Rassemblement national des bûcherons avait conquis la capitale Libreville.

Élections législatives de 2001[modifier | modifier le code]

Tenues en décembre, les élections législatives de 2001 ont confirmé la dominance du Parti démocratique gabonais dans l'hémicycle. Les 88 sièges qu'il a obtenus renforcent de 3 sièges la majorité acquise en 1996.

Les observateurs internationaux se sont toutefois montrés critiques à l'égard de l'organisation du scrutin. Ces derniers ont cité l'ouverture tardive des bureaux de vote ainsi que le manque de matériel électoral parmi les irrégularités constatées[9].

Élections législatives de 2006[modifier | modifier le code]

Les élections législatives se sont déroulées le sans incident majeur[10]. Selon les résultats confirmés le par la Cour constitutionnelle, la majorité présidentielle remporte 98 sièges dont 81 pour le Parti démocratique gabonais (PDG) et 7 pour le Rassemblement pour le Gabon (RPG). L’opposition remporte 16 sièges répartis entre 5 partis. L'Union du peuple gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou, avec 8 sièges devient le deuxième parti du pays et premier parti de l’opposition. Cinq candidats indépendants, considérés comme proches de la majorité, ont été élus[11].

Élections législatives de 2011[modifier | modifier le code]

Les élections législatives se sont tenues le .

La Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap) a annoncé 255 570 votants pour 745 645 inscrits soit un taux de participation de 34,28 % (65,72 % d'abstention)[12].

Les résultats définitifs donnent 114 députés sur 120 au Parti démocratique gabonais (PDG), avec un taux d'abstention de 65 %[13],[14],[15].

Élections législatives de 2018[modifier | modifier le code]

Élections législatives de 2023[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gabon presidential election, BBC, 6 décembre 1998 (en).
  2. "GABON: Bongo, Africa's longest-serving ruler, wants another seven years", IRIN, 3 octobre 2005 (en).
  3. "GABON: Opposition cries foul over presidential poll plans", IRIN, 6 octobre 2005 (en).
  4. "Bongo wins re-election in Gabon", BBC, 30 novembre 2005 (en).
  5. [1] lemonde.fr du 13 oct. 2009
  6. « Gabon : les résultats de la présidentielle connus 72 heures après le scrutin », sur french.xinhuanet.com, .
  7. Girardon Jacques, « Afrique: le pluralisme est mal parti », l'Express,‎
  8. Encyclopædia Universalis, « Chronologie », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  9. "Observers critical of Gabon poll", BBC, 11 décembre 2001 (en).
  10. Les Gabonais ont voté dimanche pour élire leurs députés, Afp, 17 décembre 2006
  11. Elections: la Cour constitutionnelle valide le succès du camp Bongo, Afp, 27 décembre 2006
  12. Le Figaro, victoire écrasante de Bongo
  13. L'Express, mascarade électorale au Gabon
  14. Jeune Afrique, législatives gabonaises, tous gagnants ?
  15. Résultats officiels