Élections au Parlement de Galice de 2005

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Élections au Parlement de Galice de 2005
75 députés du Parlement
(majorité absolue : 38 députés)
Type d’élection Élections législatives de communauté autonome
Corps électoral et résultats
Inscrits 2 616 811
Votants 1 680 202
64,21 % en augmentation 4
Votes exprimés 1 672 556
Votes nuls 7 646
PP – Manuel Fraga
Voix 756 562
45,23 %
en diminution 6,4
Députés élus 37 en diminution 4
PSdeG-PSOE – Emilio Pérez Touriño
Voix 555 603
33,22 %
en augmentation 11,4
Députés élus 25 en augmentation 8
BNG – Anxo Quintana (es)
Voix 311 954
18,65 %
en diminution 3,9
Députés élus 13 en diminution 4
Vainqueur et sièges par circonscription.
Carte
Président de la Junte
Sortant Élu
Manuel Fraga
PP
Emilio Pérez Touriño
PSdeG-PSOE

Les élections au Parlement de Galice de 2005 (en espagnol : elecciones al Parlamento de Galicia de 2005, en galicien : eleccións ao Parlamento de Galicia de 2005) se tiennent de manière anticipée le dimanche , afin d'élire les 75 députés de la VIIe législature du Parlement de Galice pour un mandat de quatre ans.

Contrairement à ses habitudes, le président de la Junte Manuel Fraga achève en avance la législature, marquée notamment par sa gestion critiquée de la marée noire du Prestige et convoque les élections quatre mois avant le terme naturel de son mandat.

En dépit des critiques et des sondages, le Parti populaire obtient sa cinquième victoire électorale consécutive sous la conduite de Manuel Fraga, mais il perd sa majorité absolue à un siège près. En forte progression, le Parti socialiste retrouve son rang de deuxième force politique au détriment du Bloc nationaliste galicien, dont le résultat moins bon qu'espéré ne garantit pas initialement l'alternance. Finalement, le décompte du vote des expatriés confirme la répartition des sièges au soir du scrutin, garantissant l'exacte majorité absolue aux partis de gauche.

En moins de trois semaines au mois de , le Parti socialiste et le Bloc nationaliste s'accordent sur un contrat de coalition et un gouvernement conjoint. Six semaines après les élections, le socialiste Emilio Pérez Touriño est investi président de la Junte et forme un exécutif dont le nationaliste Anxo Quintana est vice-président. Manuel Fraga renonce pour sa part à diriger le PP de Galice, responsabilité qui revient en à Alberto Núñez Feijóo.

Contexte[modifier | modifier le code]

Le Parti populaire (PP) du président de la Junte Manuel Fraga remporte pour la quatrième fois consécutive la majorité absolue lors des élections régionales du 21 octobre 2001, devançant de 25 points le Bloc nationaliste galicien (BNG), arrivé deuxième[1]. Cependant, pour la première fois depuis 1989, le nombre d'abstentionnistes dépasse celui des votants du PP[2]. La certitude des résultats a en effet accru le désintérêt des électeurs pour ce scrutin[3]. Parmi les forces de l'opposition, le Parti socialiste (PSdeG-PSOE) progresse, pour la première fois depuis 1989 tandis que le Bloc nationaliste enregistre son premier recul depuis 1985[2], échouant à se transformer en véritable alternative nationaliste, comme le sont CiU en Catalogne et le PNV au Pays basque[4].

Le , Manuel Fraga est investi président de la Junte pour un quatrième mandat par 41 voix pour et 34 voix contre, seul le Parti populaire lui accordant sa confiance[5]. Il prête serment dix jours plus tard[6] et son quatrième gouvernement de 14 membres entre en fonction le [7].

Au mois de , le naufrage du pétrolier Prestige et la marée noire qui s'ensuit au large des côtes galiciennes placent le gouvernement espagnol du Parti populaire et le gouvernement régional sous le feu des critiques. Manuel Fraga met plus d'une semaine à réagir, tout comme le premier vice-président du gouvernement national, chargée de coordonner la réponse à la crise, Mariano Rajoy, ce qui est fort mal perçu par l'opinion publique et par l'opposition[8],[9].

Les élections municipales du 25 mai 2003 sont marquées par un recul du Parti populaire, qui reprend cependant la mairie de Ferrol au BNG, pourtant en progression mais qui perd également la municipalité de Vigo au profit du PSOE. Ce dernier conserve de peu la majorité absolue à La Corogne, tout comme le PP à Orense, la conquiert à Lugo et obtient la majorité relative à Saint-Jacques-de-Compostelle, à l'image du BNG à Pontevedra[10]. Sur la côte de la Mort et dans les Rías Baixas, zones les plus touchées par la marée noire, le PP parvient à se renforcer en capitalisant sur les aides débloquées par le gouvernement, en dépit des critiques quant à la gestion de la catastrophe[11].

Le , la radio Cadena SER dévoile que Manuel Fraga a décidé de convoquer des élections anticipées pour le suivant[12]. Le président de la Junte annonce formellement cette décision le lendemain, à la suite de la réunion hebdomadaire du Conseil de la Junte, rompant avec une pratique constante depuis son arrivée au pouvoir de mener la législature à son terme[13]. Il justifie sa décision par « l'inquiétude » que lui procure le processus de réforme des statuts d'autonomie de différentes communautés autonomes et par la « marginalisation » dont est selon lui victime la Galice de la part du gouvernement espagnol du Parti socialiste[14].

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Hémicycle du Parlement de Galice.

Le Parlement de Galice (Parlamento de Galicia) est une assemblée parlementaire monocamérale constituée de 75 députés (diputados), élue pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct selon les règles du scrutin proportionnel D'Hondt par l'ensemble des personnes résidant dans la communauté autonome où résidant momentanément à l'extérieur de celle-ci, si elles en font la demande.

Convocation du scrutin[modifier | modifier le code]

Conformément à l'article 11 du statut d'autonomie, le Parlement est élu pour un mandat de quatre ans[15]. L'article 12 de la loi électorale galicienne du précise que les élections sont convoquées au moyen d'un décret du président de la Junte de Galice, publié au Journal officiel[16]. La première disposition finale de cette même loi dispose que loi électorale relative au Congrès des députés s'applique pour tout ce qu'elle-même ne prévoit pas[17].

Nombre de députés par circonscription[modifier | modifier le code]

Puisque l'article 11 du statut d'autonomie ne prévoit aucun nombre minimal de députés[15], l'article 9 de la loi électorale indique que le nombre de parlementaires est fixé à 75 et attribue à chaque circonscription 10 sièges d'office, les 35 mandats restant étant distribués en fonction de la population provinciale[18]. L'article 11 du statut énonce en effet que « Dans tous les cas, la province sera la circonscription électorale. »[15].

Le décret de convocation des élections, publié le , dispose que les sièges sont répartis ainsi[19] :

Circonscriptions Députés
La Corogne 24
Lugo 15
Ourense 14
Pontevedra 22

Présentation des candidatures[modifier | modifier le code]

Peuvent présenter des candidatures[20],[21] :

  • les partis ou fédérations politiques enregistrées auprès du registre des associations politiques du ministère de l'Intérieur ;
  • les coalitions électorales de ces mêmes partis ou fédérations dûment constituées et inscrites auprès de la commission électorale au plus tard 10 jours après la convocation du scrutin ;
  • et les électeurs de la circonscription, à condition de représenter au moins 1 % des inscrits.

Répartition des sièges[modifier | modifier le code]

Seules les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages valides — ce qui inclut les bulletins blancs — dans une circonscription peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes[22],[23] :

  • les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
  • les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
  • les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus.

Lorsque deux listes obtiennent un même quotient, le siège est attribué à celle qui a le plus grand nombre total de voix ; lorsque deux candidatures ont exactement le même nombre total de voix, l'égalité est résolue par tirage au sort et les suivantes de manière alternative.

Campagne[modifier | modifier le code]

Principales forces politiques[modifier | modifier le code]

Force politique Chef de file Idéologie Résultats en 2001
Parti populaire
(es) Partido Popular
PP Manuel Fraga
(Président de la Junte)
Centre droit à droite
Libéral-conservatisme, démocratie chrétienne, galléguisme
51,62 % des voix
41 députés
Bloc nationaliste galicien
(gl) Bloque Nacionalista Galego
BNG Anxo Quintana (es) Gauche
Nationalisme galicien, nationalisme de gauche, socialisme démocratique
22,58 % des voix
17 députés
Parti des socialistes de Galice-PSOE
(gl) Partido dos Socialistas de Galicia-PSOE
PSdeG-PSOE Emilio Pérez Touriño Centre gauche
Social-démocratie, progressisme, galléguisme
21,83 % des voix
17 députés

Résultats[modifier | modifier le code]

Voix et sièges[modifier | modifier le code]

Total régional[modifier | modifier le code]

Résultats des élections au Parlement de Galice de 2005[24]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti populaire (PP) 756 562 45,23 en diminution 6,39 37 en diminution 4
Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE) 555 603 33,22 en augmentation 11,39 25 en augmentation 8
Bloc nationaliste galicien (BNG) 311 954 18,65 en diminution 3,93 13 en diminution 4
Esquerda Unida-Izquierda Unida (EU-IU) 12 419 0,74 en augmentation 0,06 0 en stagnation
Front populaire galicien (FPG) 2 982 0,18 en diminution 0,03 0 en stagnation
Parti des indépendants et des professionnels (Autonomo) 2 840 0,17 en diminution 0,12 0 en stagnation
Centre démocratique et social (CDS) 2 412 0,14 N/a 0 en stagnation
Nós–Unidade Popular (Nós-UP) 1 749 0,10 Nv 0 en stagnation
Autres partis[a] 5 123 0,31  – 0 en stagnation
Blancs 20 912 1,25 en diminution 0,44
Suffrages exprimés 1 672 556 99,54
Votes invalides 7 646 0,46
Total 1 680 202 100,00 75 en stagnation
Abstentions 936 609 35,79
Inscrits / participation 2 616 811 64,21

Par circonscription[modifier | modifier le code]

Circonscription La Corogne Lugo Ourense Pontevedra
Sièges 24 en stagnation 15 en stagnation 14 en stagnation 22 en stagnation
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Inscrits 1 059 232 100,00 346 683 100,00 354 780 100,00 856 116 100,00
Abstentions 389 690 36,79 108 974 31,43 126 133 35,55 311 812 36,42
Votants 669 542 63,21 237 709 68,57 228 647 64,45 544 304 63,58
Nuls 2 836 0,42 1 196 0,50 1 008 0,44 2 606 0,48
Exprimés 666 706 99,58 236 513 99,50 227 639 99,56 541 698 99,52
Partis Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/−
PP 286 278 42,94 11 en diminution 1 115 650 48,90 8 en diminution 1 115 684 50,82 8 en stagnation 238 950 40,91 10 en diminution 2
PSdeG-PSOE 221 436 33,21 8 en augmentation 2 81 709 34,55 5 en augmentation 2 70 251 30,86 4 en augmentation 1 182 207 33,64 8 en augmentation 3
BNG 136 696 20,50 5 en diminution 1 34 350 14,52 2 en diminution 1 37 141 16,32 2 en diminution 1 103 767 19,16 4 en diminution 1
Autres 12 862 1,93 2 383 1,01 2 619 1,15 9 661 1,78
Blanc 9 434 1,42 2 421 1,02 1 944 0,85 7 113 1,31

Analyse[modifier | modifier le code]

Parti arrivé en tête par circonscription et intensité de son score.

Sans les expatriés, la participation atteint un record avec 68,1 % et dépasse pour la première fois le seuil de deux tiers des inscrits. Cette baisse de l'abstention, plus marquée encore dans les territoires intérieurs que sur le littoral, n'atteint cependant pas le niveau des élections générales du 14 mars 2004. La plus forte affluence aux urnes s'explique par la perception d'un véritable enjeu quant au titulaire de la présidence de la communauté autonome, à l'inverse des élections de 2001[25].

Si le Parti populaire du président de la Junte Manuel Fraga perd sa majorité absolue avec 37 députés sur 75, il résiste beaucoup mieux que ce que les sondages annonçaient, en dépit d'une législature marquée par le naufrage du Prestige, des cas de maladie de la vache folle et une alternance au profit du Parti socialiste (PSOE) de José Luis Rodríguez Zapatero à Madrid. À 82 ans, le chef de l'exécutif sortant parvient à réunir près de 45 % des suffrages exprimés et s'offre sa cinquième victoire électorale consécutive[26]. Sa capacité à conserver finalement sa majorité dépend donc du vote des expatriés inscrits dans la circonscription de Pontevedra, où le Parti populaire doit devancer le Parti socialiste de 8 160 suffrages pour faire basculer un siège de député[27]. Historiquement, les émigrés galiciens, qui représentent près de 12 % des électeurs, votent largement en faveur du Parti populaire : il avait réuni 67 % de leurs suffrages en 2001, devançant le Parti socialiste de 8 733 bulletins parmi les électeurs de Pontevedra, et même obtenu un siège de député supplémentaire au détriment du Bloc nationaliste en 1997, mais lors des élections européennes de 2004, le PSOE l'avait devancé dans la fameuse province de Pontevedra[28].

Avec une progression de l'ordre de dix points de pourcentage et huit sièges, le Parti socialiste (PSdeG-PSOE) d'Emilio Pérez Touriño retrouve son statut de deuxième force politique[29]. Ayant mené une campagne sans réelle proposition autre que « le changement », le chef de file de la social-démocratie profite de l'effet locomotive électorale de Zapatero[30] pour égaler en pourcentage le meilleur résultat historique de son parti en Galice, obtenant toutefois trois sièges de moins que Fernando González Laxe aux élections de 1989[31]. À l'inverse, le Bloc nationaliste galicien (BNG) retombe à son niveau des élections de 1993[31]. La campagne modérée de son nouveau chef de file Anxo Quintana le fait reculer dans l'ensemble des circonscriptions et produit un résultat plus faible qu'attendu qui ne garantit pas une nette victoire de l'opposition, donc l'alternance au détriment du Parti populaire[29].

Le décompte des votes des expatriés le confirme le résultat du scrutin et marque ainsi une alternance historique au pouvoir en Galice, que le journal El País compare à la victoire du PSOE de Felipe González aux élections générales de 1982. Le PSdeG-PSOE est distancé de moins de 2 000 voix dans la circonscription de Pontevedra et il parvient à passer devant le PP dans la circonscription de Lugo, alors que la participation parmi les émigrés s'approche des 40 %, ce qui constitue un record[32].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Emilio Pérez Touriño et Anxo Quintana se rencontrent le à Saint-Jacques-de-Compostelle, afin de lancer formellement les négociations de coalition entre le Parti socialiste et le Bloc nationaliste[33]. Le , les équipes de négociateurs des deux partis, constitués chacune de trois membres, tiennent leur première réunion en vue d'établir un contrat de coalition pour former un gouvernement conjoint[34]. Le pacte entre les deux formations est conclu le , quelques heures après que les deux chefs de file se sont entendus sur la structure du futur exécutif autonomique[35]. Le , l'accord est paraphé par Emilio Pérez Touriño et Anxo Quintana devant 300 personnes lors d'un événement organisé au Centre galicien d'art contemporain (CGAC) de Saint-Jacques-de-Compostelle[36].

Le , Emilio Pérez Touriño est investi président de la Junte par le Parlement, par 38 voix pour et 37 voix contre, le Parti populaire refusant de lui accorder sa confiance[37]. Il prête serment quatre jours plus tard, en présence notamment du ministre des Administrations publiques Jordi Sevilla, en représentation du gouvernement, ainsi que de la ministre de l'Agriculture Elena Espinosa, du président de la généralité de Catalogne Pasqual Maragall, du président de la principauté des Asturies Vicente Álvarez Areces et du président de la députation générale d'Aragon Marcelino Iglesias[38]. Son gouvernement, qui compte 12 conseillers et dont Anxo Quintana est vice-président, est assermenté devant lui le , en présence de la présidente du Parlement, Dolores Villarino (es)[39].

Lors d'un congrès extraordinaire organisé les et , Alberto Núñez Feijóo est élu président du Parti populaire de Galice par 96 % des voix et forme une direction renouvelée de moitié, en présence des plus hauts responsables nationaux du PP venus également rendre hommage à la carrière de Manuel Fraga[40].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. 8 partis, moins de 0,10 % chacun.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « Fraga logra su cuarta mayoría », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b (es) Anxo Lugilde, « Beiras se descalabra ante un Fraga invencible y un Touriño que crece », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. (es) Xosé Hermida, « El desinterés por la campaña aumenta la abstención », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) C. T., « La alternativa de cambio del BNG, sepultada por una nueva mayoría «popular» », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  5. (es) B. Aguirre, « Fraga es reelegido tras ofrecer diálogo sin exclusiones », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  6. (es) Serafín Lorenzo, « Fraga apela a la estabilidad y al diálogo con la oposición para «facer moito máis» por Galicia », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  7. (es) S. L., « El jefe del Ejecutivo supedita los «erros» a la «honradez» de sus doce años de mandato », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  8. « Le fioul du Prestige loin de se solidifier », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Martine Silber, « Naufrage du "Prestige": le gouvernement espagnol sous le feu des critiques », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) A. Aycart, « El PP maquilla un retroceso generalizado con la recuperación de la alcaldía de Ferrol », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  11. (es) Xosé Hermida, « El PP avanza en la Costa da Morte y resiste en las Rías Bajas », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) « Fraga adelantará las elecciones gallegas al 19 de junio », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) Xosé Hermida et Pilar Marcos, « Fraga justifica el adelanto electoral por la crispación de su relación con el Gobierno », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) EFE, « Fraga adelanta las elecciones por la 'marginación' del Gobierno y la reforma de los estatutos », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. a b et c (es) Espagne, Galice. « Ley Orgánica 1/1981, de 6 de abril, de Estatuto de Autonomía para Galicia. », BOE, art. 11. (version en vigueur : 18 mai 1981) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  16. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 12. (version en vigueur : 5 janvier 1993) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  17. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. Première disposition finale. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  18. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 9. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  19. (es) Espagne, Galice. « DECRETO 77/2005, do 25 de abril, de disolución do Parlamento de Galicia e de convocatoria de eleccións. », DOG, art. 3. (version en vigueur : 26 avril 2005) [lire en ligne (page consultée le 14 janvier 2024)].
  20. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 44. (version en vigueur : 29 juin 2002) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  21. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 169. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  22. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 10. (version en vigueur : 5 janvier 1993) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  23. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 96. (version en vigueur : 31 mars 1994) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  24. (gl) Commission électorale de Galice, « RESOLUCIÓN do 11 de xullo de 2005 pola que se fan públicos os resultados xerais e por circunscricións e a relación de deputados e deputadas proclamados electos nas eleccións ao Parlamento de Galicia celebradas o día 19 de xuño de 2005. », Journal officiel de Galice,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. (es) A. L., « La participación se confirmó como la más alta de la historia autonómica, con un 68% », La Voz de Galicia,‎ , p. 3 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  26. (es) Jordi Barbeta, « Fraga vuelve a ganar en Galicia, pero su mayoría depende del voto emigrante », La Vanguardia,‎ , p. 15 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  27. (es) « Fraga depende de los emigrantes para conseguir mayoría absoluta », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. (es) « El decisivo voto de los emigrantes », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. a et b (es) Gonzalo López Alba, « La mayoría absoluta de Fraga o de PSOE-BNG, a la espera del voto emigrante de Pontevedra », ABC,‎ , p. 10 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  30. (es) Jordi Barbeta, « Fraga vuelve a ganar en Galicia, pero su mayoría depende del voto emigrante », La Vanguardia,‎ , p. 16 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  31. a et b (es) « El Bloque retrocede doce años, pero caen más los populares », La Voz de Galicia,‎ , p. 2 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  32. (es) Xosé Hermida, « Los votos de la emigración confirman la victoria de la izquierda en las elecciones gallegas », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. (es) EFE (agence de presse), « Touriño y Quintana concluyen su primer vis a vis con 'espíritu de colaboración' », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. (es) « PSOE y BNG comienzan a negociar hoy su coalición en la Xunta », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. (es) EFE, « PSOE y BNG alcanzan un acuerdo para formar un gobierno de coalición », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. (es) EFE, « Pérez Touriño y Quintana sellan el pacto el Gobierno de Galicia », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. (es) « Touriño, investido nuevo presidente de Galicia con el apoyo del BNG », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (es) « Pérez Touriño toma posesión de su cargo como presidente de la Xunta », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. (es) « El nuevo Gobierno gallego ha tomado posesión esta mañana », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. (es) « Feijoo toma el relevo de Fraga en Galicia », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]