Patriarcat orthodoxe d'Alexandrie

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Patriarcat orthodoxe grec d'Alexandrie et de toute l'Afrique
(el) Πατριαρχείο Aλεξανδρείας και πάσης Aφρικής
Image illustrative de l’article Patriarcat orthodoxe d'Alexandrie
Fondateur(s) Saint Marc
Autocéphalie ou autonomie
déclarée depuis les origines
Reconnaissance depuis les origines
Primat actuel Théodore II
Siège Alexandrie et Le Caire, Égypte
Territoire primaire Égypte (sauf Sinaï), Afrique
Rite Byzantin
Langue(s) liturgique(s) Grec, swahili, anglais, français
Tradition musicale Byzantine
Calendrier Grégorien / julien révisé
Population estimée Environ 250 000 en Égypte,

5 000 000 dans toute l'Afrique

La cathédrale de l'Annonciation d'Alexandrie.

Le patriarcat orthodoxe grec d'Alexandrie et de toute l'Afrique est la juridiction autocéphale canonique de Église orthodoxe en Égypte et dans toute l'Afrique, aussi appelée Église orthodoxe d'Alexandrie et de toute l'Afrique. Le chef de l'Église, actuellement Théodore II[1] (depuis le ), porte le titre de Patriarche d'Alexandrie et de toute l'Afrique, avec résidence à Alexandrie en Égypte.

Le titre de Patriarche d'Alexandrie est porté également par trois autres chefs d'Église : le pape copte, le patriarche copte-catholique et le patriarche melkite catholique.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Église orthodoxe d'Alexandrie est l'une des héritières de l'Église d'Alexandrie qui fut une des premières Églises chrétiennes, composante de la pentarchie (tétrarchie après la séparation des Églises d'Orient et d'Occident). Selon la tradition, elle aurait été fondée par l'évangéliste Marc.

L'Église d'Alexandrie se divisa en deux branches après le Concile de Chalcédoine, la majorité non-chalcédonienne formant l'Église copte orthodoxe (communion orthodoxe orientale), et la minorité chalcédonienne, restée en lien avec l'Église byzantine (Patriarcat œcuménique de Constantinople), formant l'Église grecque-orthodoxe d'Alexandrie.

Cette position valut à ses partisans l'appellation de Melkites (« impériaux ») de la part de leurs adversaires coptes, en raison de leur allégeance politique et religieuse à l'empereur d'Orient (malkā en syriaque, malik en arabe).

Au XIIe siècle, l'Église adopte le rite byzantin.
En 1365, la ville d'Alexandrie est mise à sac par le roi latin de Chypre.
En 1517, le patriarche s'installe à Constantinople.
En 1811, le patriarche se réinstalle à Alexandrie.
En 2007, un séminaire orthodoxe (r)ouvre à Alexandrie, après une interruption de 460 ans.

Organisation[modifier | modifier le code]

Église Saint-Georges du Caire.

En Égypte

En Afrique orientale :

En Afrique australe :

En Afrique centrale et occidentale :

En Afrique du Nord-Ouest :

Formation du clergé[modifier | modifier le code]

La formation du clergé est assurée dans trois académies de théologie orthodoxe situées à Alexandrie, à Nairobi et à Kinshasa.

Église orthodoxe en Afrique sub-saharienne[modifier | modifier le code]

Longtemps limitée à l'Égypte et aux communautés grecques et syro-libanaises en Afrique du Nord, l'Église connait depuis plusieurs décennies un développement en Afrique sub-saharienne.

Relations avec les autres Églises[modifier | modifier le code]

L'Église est membre du Conseil œcuménique des Églises ainsi que du Conseil des Églises du Moyen-Orient.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Patriarcat orthodoxe d'Alexandrie.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]