Église catholique au Maroc

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L'Église catholique au Maroc (en arabe : « الكنيسة الكاثوليكية في المغرب, Alkanisat alkathulikiat fi Almaghrib »), désigne l'organisme institutionnel et sa communauté locale ayant pour religion le catholicisme au Maroc.

L'Église au Maroc comporte deux archidiocèses qui ne sont pas soumis à une juridiction nationale au sein d'une église nationale mais sont soumis à la juridiction universelle du pape, évêque de Rome, au sein de l'« Église universelle[1] ».

Les deux archidiocèses, dont les sièges sont à Tanger et à Rabat, rassemblent toutes les paroisses du territoire du Maroc[2].

En étroite communion avec le Saint-Siège, les évêques des diocèses au Maroc sont membres de la Conférence des évêques de la région Nord de l'Afrique, qui réunit les épiscopats du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie et de la Libye.

L'Église catholique est autorisée par la constitution du Maroc.

L'Église catholique est une communauté religieuse minoritaire au Maroc[3], forte d'environ 25 000 membres en 2018, pour une population globale de près de 38 millions de Marocains en 2022, soit 0,65 %.

Législation en matière religieuse[modifier | modifier le code]

Carte du droit à l'apostasie par pays dans le monde.

La religion d'État du Maroc est l'Islam[4].

Deux articles de la constitution encadrent la liberté de religion autorisant ainsi l'Église catholique :

  • article 1er [5] : « la nation s'appuie dans sa vie collective sur des constantes fédératrices, en l'occurrence la religion musulmane  ».
  • article 3[6] : « L'Islam est la religion de l'État, qui garantit à tous le libre exercice des cultes ».

En 2017, le Conseil supérieur des oulémas du Maroc a décrété que seuls ceux qui « trahissent leur pays » sont passibles de la peine de mort et non plus les apostats qui changent de religion[7].

Les cathédrales et églises[modifier | modifier le code]

Archidiocèse de Tanger[modifier | modifier le code]

Archidiocèse de Rabat[modifier | modifier le code]

  • Salé:
    • Ancienne église du quartier du Rmel

Personnalités[modifier | modifier le code]

Lien interne[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Catéchisme de l'Église Catholique », sur vatican.va (consulté le )
  2. Annuario pontificio 2011, Città del Vaticano, 2011.
  3. « L'observatoire de la liberté religieuse Maroc », sur liberte-religieuse.org (consulté le )
  4. Ibrahimi, « La religion d’État au Maroc avec le Roi pour chef spirituel, est-ce une exception de la démocratie marocaine : Comparaison avec les démocraties d'Europe », L'Opinion, Rabat,‎ (lire en ligne)
  5. « Constitution marocaine de 2011 : Titre premier. Dispositions générales », sur Mjp.univ-perp.fr
  6. « Maroc Constitution du 1er juillet 2011. », sur mjp.univ-perp.fr, 1er juillet 2011. (consulté le )
  7. Anne-Bénédicte Hoffner, « Au Maroc, les apostats ne sont plus passibles de la peine de mort », sur la-croix.com, (consulté le )