Église Notre-Dame del Prat

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Église Notre-Dame del Prat
Image illustrative de l’article Église Notre-Dame del Prat
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Notre-Dame
Type église paroissiale
Rattachement Diocèse de Perpignan-Elne
Début de la construction XIVe siècle
Fin des travaux XXe siècle.
Style dominant Gothique méridional.
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2004)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Ville Argelès-sur-Mer
Coordonnées 42° 32′ 47″ nord, 3° 01′ 21″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Notre-Dame del Prat

L'église Notre-Dame del Prat ou Sainte-Marie del Prat est un édifice religieux de style gothique méridional situé à Argelès-sur-Mer dans le département des Pyrénées-Orientales. C'est l'église paroissiale de la commune.

Situation[modifier | modifier le code]

Sise au cœur du vieux village, l'église Notre-Dame del Prat est entourée par la rue de la Solidarité et fait face à la rue de la République sur son côté est[1].

Situation de l'église Notre-Dame del Prat

Toponymie[modifier | modifier le code]

En 1178, l'église est mentionnée sous le nom de parrochia S. Marie de Prato. Déjà une église paroissiale, elle est donc située au lieu-dit El Prat, sans doute le pré communal. Son nom en catalan est Santa Maria del Prat, identique à celui de deux autres églises disparues du département, à Bages et à Saint-André[2].

Historique[modifier | modifier le code]

L'édifice est mentionné pour la première fois en 920[3]. Cependant, la construction actuelle n'a apparemment conservé aucun vestige de cet édifice.
L'église est complètement reconstruite au XIVe siècle dans le style gothique méridional, avec une large nef flanquée de chapelles latérales et un imposant clocher-tour contre la façade sud.
Au XVIIe siècle, à la suite d'un effondrement du chœur, l'orientation de l'église est inversée : l'ancienne façade ouest devient le chevet, et le portail transféré sur le mur oriental, qui est alors reconstruit (ou du moins remanié). Ces travaux se poursuivent au XVIIIe siècle (la clef de voûte du nouveau chœur est datée de 1780) et ne s'achèveront qu'au XIXe siècle, avec la mise en place d'une fausse voûte en remplacement de la charpente sur arc diaphragme d'origine, charpente qui sera finalement rétablie lors des travaux de restauration en 2000-2001. Les travaux reprennent en 2008 pour restaurer la façade et certaines chapelles latérales. Ils doivent prendre fin à la mi-2009[4],[5].

Le clocher-tour est inscrit aux monuments historiques le , et le reste de l'église le [5].

Architecture[modifier | modifier le code]

Depuis l'effondrement du chevet au XVIIe siècle, on pénètre dans l'église à l'est. Elle se compose d'une vaste nef de cinq travées, couverte d'une charpente sur arcs diaphragmes, flanquée au nord et au sud de chapelles latérales voûtées sur croisées d'ogives[6], et se terminant à l'ouest par une travée de chœur, de même hauteur et largeur, voûtée sur croisée d'ogives (la clef de voûte porte la date de 1780).

Extérieurement, l'édifice, dominé par son haut clocher du XIVe siècle, est très sobre, et doté de quelques vestiges de fortification (bretèche au droit du clocher). La nef est rythmée extérieurement par les énormes contreforts qui séparent les chapelles latérales et contrebutent les arcs soutenant la charpente.

Photographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
  3. Abbé Albert Cazes, Le Roussillon Sacré, Perpignan, Conflent, , p. 22
  4. « Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) : église Notre-Dame del Prat (D.R.A.C. du Languedoc-Roussillon) »,
  5. a et b « Eglise Notre-Dame del Prat », notice no PA00103958, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  6. Sauf pour la dernière travée, qui n'a qu'une chapelle s'ouvrant sur le mur nord, en raison de la présence du clocher contre la paroi méridionale

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Noël Bailbé, Les clochers-tours du Roussillon, Perpignan, Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, (ISSN 0767-368X)
  • Abbé Albert Cazes, Le Roussillon Sacré, Perpignan, Conflent, , p. 22

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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