Église Notre-Dame-de-Liesse d'Annecy

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Église Notre-Dame-de-Liesse d'Annecy
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Style
Créateurs
Fonderie Paccard (cloche) (), Fonderie Paccard (cloche) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Construction
Consécration
Religion
Patrimonialité
Objet classé monument historique (d) (peinture en , cloche en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Carte

L'église Notre-Dame-de-Liesse d'Annecy est une église catholique française, située dans le département de la Haute-Savoie et la ville d'Annecy. C'est une des anciennes collégiales du diocèse de Genève.

Historique[modifier | modifier le code]

Fondée et construite dans la seconde partie du XIVe siècle par les comtes de Genève Amédée III et Robert, l’église Notre-Dame-de-Liesse fut construite sur l'emplacement d’un ancien oratoire et sur celui d'une place médiévale à proximité d’un hospice médiéval. Cet endroit présentait alors un caractère religieux affirmé.

Ce sanctuaire religieux est connu sous les traits d'un modeste oratoire marial cité dès le XIe siècle. Mais la véritable fondation de Notre-Dame-de-Liesse date de 1360, grâce au comte Amédée III de Genève qui souhaitait faire de cette nouvelle église la nécropole de sa lignée. Le comte Robert continua la construction qui fut achevée en 1394. Le sanctuaire fut consacré en 1398.

En 1793, le chœur est détruit par volonté de la municipalité révolutionnaire de faire une « place de la liberté » propre à accueillir de grands rassemblements populaires. À défaut d'être rasé comme tous les clochers d'Annecy, le clocher de cette église ne perdra que sa flèche et ses échauguettes. Autour de l'« arbre de la liberté » la place devient au début du XIXe siècle le centre de la vie politique annécienne.

Après le retour en 1815 du département français du Mont-Blanc dans le giron de la maison de Savoie, les paroisses sont rétablies et les églises reconstruites. L'église actuelle fut construite entre 1846 et 1851 sur le sanctuaire primitif très abîmé dont on conservera certains éléments : le clocher du XIVe siècle et une fenêtre gothique du mur sud. L'église est en forme de croix latine, avec nef et collatéraux aux voûtes pleins cintres, et une coupole centrale. Sa façade de type néo-classique sarde date de 1846. Les nefs des collatéraux abritent deux autels : celui de gauche dédié à saint François de Sales, l'autre à Notre-Dame du Rosaire. Les fonts baptismaux datent de 1852 et le maître-autel de 1854.

Devant l'église, une grande partie de la place est conservée. Entourée de cafés et de magasins, dénommée « place Notre-Dame », elle affirme sa vocation d'agora. Jusqu'en 1854, s'y tient un marché des œufs, fromages et légumes, jusqu'à son transfert vers la rue Sainte-Claire. En 1859, la municipalité d'Aimé Levet y installe la fontaine à obélisque, aux lions et aux tortues.

Description[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame-de-Liesse ().

Intérieur[modifier | modifier le code]

Les cloches[modifier | modifier le code]

La doyenne date de 1655 et sonne toujours chaque angélus Elle a été fondue par Aubry et pèse 400 kilos. La plus petite d'une cinquantaine de kilos, date de 1699 et n'est plus utilisée. Une autre cloche de 1606 est également mentionnée dans les archives.

Deux autres cloches, aujourd'hui disparues ont été fondues par Louis Léonard de Morteau en 1768. La plus grande pesait alors 11 380 livres.

La fonderie Paccard a su marquer ce clocher de son empreinte. Le bourdon, nommé « La Salésienne » en l'honneur de saint François de Sales pèse plus de cinq tonnes. Il a été fondu en 1878. Une autre cloche, de dimensions plus modestes (une tonne) accompagne ses sœurs, elle a été fondue en 1891, année de la célèbre Savoyarde de Paris.

Protection[modifier | modifier le code]

Une cloche du XVIIe siècle[1] et un tableau du Christ en croix du XIXe siècle[2] sont protégés.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PM74000045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  2. Notice no PM74000044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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