Édouard de Warren

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Édouard de Warren, né le à Mont-Saint-Aignan (Seine-Inférieure) et mort le à Paris, est un homme politique français de la IIIe République.

Sa famille et sa carrière d'officier[modifier | modifier le code]

Il est issu d'une famille de réfugiés jacobites en France naturalisée lorraine le , qui obtint reconnaissance de noblesse le [1] puis maintenue noble d'ancienne extraction en 1771 et 1777, et porte le titre de « comte »[2] (titre éteint selon Arnaud Clément). Son grand-père paternel, Édouard (1811-1898), a été un érudit[3], son père, Lucien, polytechnicien (1864), a été officier d'artillerie puis homme de lettres et s'installe à Nancy où il est né[4]. Il a un frère cadet, Raoul, et cinq demi-frères et sœurs. Il suit à Nancy des études au collège privé de La Malgrange, où il a comme condisciples François de Wendel, Louis Madelin et surtout Louis Marin, dont il est resté très proche par la suite. Il est élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr jusqu'en 1891. À cette date, il devient officier de cavalerie et est affecté au 16e dragons à Reims. Il quitte l'armée en 1900 pour raisons de santé, à la suite d'un accident de cheval.

Le Paris XVIe)[5], il épouse Marie-Marguerite-Thérèse de Chastellux (Chastellux-sur-Cure, - ). Son épouse va être infirmière générale de la Société de secours aux blessés militaires, et chevalier de la Légion d'honneur ()[6]. Lui-même a été président de la section tunisienne de la SSBM avant 1914, puis président du comité du XVIe arrondissement et membre du conseil central de cette section de la Croix-Rouge française [7].

En 1914, il est rappelé et affecté à l'état-major de la brigade de réserve de la 71e division de la Ire armée. Il rejoint le front en Lorraine à sa demande comme capitaine en 1915. Il est affecté en 1916 à l'état-major du général de Maud'huy devant Verdun. Intoxiqué par les gaz en 1917, il est titulaire de la Croix de guerre avec 3 citations.

Député de la Fédération républicaine et membre de la « garde lorraine » de Louis Marin[modifier | modifier le code]

Élu en sur la liste menée par Louis Marin et Albert Lebrun en Meurthe-et-Moselle, il est réélu en 1924 sur la liste de Louis Marin. Il est réélu en 1928, cette fois au scrutin d'arrondissement, à Nancy. Membre de la Fédération républicaine, il est secrétaire général du groupe URD à la Chambre, puis vice-président en 1930[8].

Il siège au comité directeur de la Ligue des patriotes au début des années 1920.

Il est aussi conseiller général du canton de Nancy-Ouest depuis 1925.

Il devient membre du conseil d'administration en 1925 puis président du conseil d'administration et administrateur-délégué en de la Presse de l'Est, qui édite à Nancy le quotidien conservateur, catholique et patriote L'Éclair de l'Est, contrôlé depuis 1925 par Louis Marin et François de Wendel, et tente de convaincre Marin d'en faire le pôle de la Fédération républicaine en Meurthe-et-Moselle.

Catholique pratiquant, il soutient la Fédération nationale catholique, et ses groupements affiliés en Lorraine et notamment l'Union catholique et la Fédération des catholiques vosgiens au moment de la lutte contre le Cartel des gauches. À Nancy, il est surtout proche des Fraternités (il appartient à la Fraternité Saint-Sébastien) et de la génération marquée par l'affaire Dreyfus et la crise de la Séparation de 1905, des anciens cadres de l'Action libérale populaire qui ont rejoint la Fédération républicaine et sont proches des ligues. Il fait partie du comité directeur du "comité antimaçonnique" (comité d'études des questions maçonniques)[9].

Il partage l'intransigeance de Louis Marin à l'égard de l'Allemagne, de la politique d'Aristide Briand et des partis de gauche. Il forme avec François de Wendel la « garde lorraine » de Louis Marin à la Chambre. En 1932, dans sa profession de foi, il affirme sa volonté de « mettre en échec la conjuration maçonnique et allemande », allusion à la politique de Briand et à l'action des démocrates-chrétiens. Il se déclare hostile au PDP et à son « œuvre de désunion nationale » et à la « concentration républicaine qui mène au cartel »[10]. En , il écrit au maréchal Lyautey, à propos du numéro du des Annales de la jeunesse française de l'ACJF et de ses articles pacifistes : Je « partage nettement tous vos sentiments et toutes vos idées. La France se laisse décomposer ! Il est temps de réagir » alors que « le salut de la France est en jeu et aussi le sort de la religion en France »[11].

Son intransigeance[12] et son hostilité à l'égard du Parti démocrate populaire l'amènent à un conflit avec ce parti, qui provoque de vives tensions au sein du monde catholique de Meurthe-et-Moselle, à Nancy surtout, entre les Fraternités et l'Union catholique affiliée à la Fédération nationale catholique, entre l'ancienne génération de catholiques traditionnels qui l'entoure, assez nationalistes, et une nouvelle génération, proche du PDP et favorable à la politique de Briand, qui veut se dégager de l'emprise des notables traditionnels. Ces tensions sont avivées par L'Éclair de l'Est et plus encore par les royalistes de Meurthe-et-Moselle et leur périodique Le Courrier de Lorraine et de Franche-Comté dirigé par Charles Berlet, qui partagent l'intransigeance d'Édouard de Warren à l'égard de la politique de Briand et en profitent pour régler des comptes, à la suite de la condamnation pontificale de l'Action française.

Ce conflit explique ses échecs électoraux. Il est battu en 1931 aux cantonales, vaincu par un candidat du PDP, l'adjoint au maire de Nancy Marchal qui l'emporte au second tour, puis en 1932 aux législatives : le maintien d'un candidat PDP au second tour, Pierre Fisson[13], provoque la défaite du député sortant et l'élection d'un radical, Émile Seitz. Les journaux électoraux des candidats Pierre Fisson et Édouard de Warren se sont consacrés presque uniquement à s'entre-déchirer. Édouard de Warren est par exemple accusé d'évoluer vers « la droite extrême » et d'être soutenu par les royalistes de l'Action française[14].

Il quitte la fonction de président du conseil d'administration de la Presse de l'Est le . Il quitte aussi la présidence de l'Union lorraine des syndicats agricoles. Son successeur, le colonel Raoul Lyautey, frère du maréchal, insiste pour lui attribuer le titre de président d'honneur. Il demeure cependant membre de la Fédération républicaine, et participe à ses congrès[15]. Il est désigné en 1935 membre du conseil d'administration de l'influent quotidien parisien Le Temps (1861-1942), contrôlé par François de Wendel[16].

Dirigeant d'organisations agricoles en France métropolitaine[modifier | modifier le code]

À la fin de la Première Guerre mondiale, il est nommé chef de mission au ministère de l'Agriculture, chargé d'organiser des syndicats, des associations agricoles et des coopératives dans les régions libérées. Il fonde la Confédération générale des associations agricoles en 1919 dont il devient commissaire général. En 1924, il devient président de l'Union lorraine des syndicats agricoles.

Membre du conseil d'administration de la Société des agriculteurs de France, il fonde en 1923 et préside l'Office central de la main-d’œuvre agricole (OCMOA), et, à ce titre, préside le conseil d'administration de la Société générale d'immigration, fondée l'année suivante par des organisations patronales (notamment le Comité central des houillères de France et l'OCMOA, désireux d'embaucher des ouvriers agricoles) et dont la mission consiste à recruter et à acheminer en France des travailleurs étrangers afin de pallier le manque de main-d'œuvre[17].

Membre éminent du « parti colonial »[modifier | modifier le code]

Il s'est installé comme colon en 1901 en Tunisie, où il possède le domaine d'Echamünes, près de Tunis, qu'il exploite avec son demi-frère Patrice jusqu'en 1914[18]. Il est président fondateur de l'Association agricole de la Tunisie[19], jusque dans les années 1920, et de la Fédération des œuvres de la mutualité de la Régence[20]. Il prône la nécessité des « œuvres d'association et de la mutualité, pour assurer et fortifier l'établissement des colons français, et surtout de la petite colonisation française en Tunisie, pour pousser l'évolution sociale et économique des indigènes, pour assurer protecteurs et protégés dans le travail, les intérêts et les responsabilités »[21]. Il obtient en 1911 la Légion d'honneur, remise par le président Fallières, en récompense de son action en Tunisie[22]. S'il représente la Lorraine à la Chambre des députés après la Première Guerre mondiale, il continue à s'intéresser à la Tunisie, qu'il visite régulièrement ; il est un des représentants officieux des colons français de Tunisie à la Chambre.

Il se fait l'apôtre à la Chambre, puis auprès des élites après 1932, de l'unité de l'empire français, de la nécessité du chemin de fer transsaharien et de la mise en valeur agricole de l'empire colonial, de la constitution d'un ministère de la France d'outre-mer, dans ses articles[23], ses prises de position aux congrès de la Fédération républicaine[24] et ses conférences, jusqu'aux premières années du régime de Vichy[25].

Il se montre très actif et cumule les présidences d'organismes publics et privés :

  • président de la section Relations internationales et colonies de la Société des agriculteurs de France[26].
  • président de l'association des colons français en Tunisie[27].
  • président de l'association scientifique internationale de l'agriculture des pays chauds et de son comité français [28].
  • président du Comité Algérie-Tunisie-Maroc, fondé en 1925 sous l'égide du comité de l'Afrique française[29].
  • président du Comité (extra-parlementaire) du Transsaharien, fondé en par le comité Algérie-Tunisie-Maroc pour « unir l'Afrique blanche à l'Afrique noire » et « assurer la mise en valeur de l'Afrique tropicale »[30].
  • fondateur et président en de la sous-commission du Transsaharien, à la commission de l'Algérie, des protectorats et des colonies à la Chambre des députés. Il dépose le une proposition de loi tendant à l'octroi d'un crédit de 18 millions de francs pour son étude technique, et d'autres par la suite, telle sa proposition du [31].
  • président du groupe de l'Afrique française à la Chambre en 1928.
  • président du comité directeur de la conférence économique de l'Afrique française (conférence avortée de Dakar en 1930, conférence de Paris en 1932, qu'il préside)[32].
  • président en 1934 de la commission de la production métropolitaine et coloniale, nommé par le ministre des colonies Louis Rollin, pour la « conférence impériale » (conférence économique de la France métropolitaine et d'outre-mer) de 1934-35, puis désigné en 1936 pour succéder à Claude-Joseph Gignoux comme secrétaire général de son bureau permanent[33].
  • président du comité d'action colonisatrice et de paysannat indigène au ministère des colonies (1935)[34].
  • fondateur et président du « déjeuner Galliéni » en 1935, qui regroupe « l'élite du monde colonial », se veut mensuel et entend faire revivre le « déjeuner Eugène Étienne » qui eut lieu de 1889 à 1914[35].
  • préside en 1935 le déjeuner annuel du comité Bugeaud[36].
  • président de la commission des liaisons de l'Afrique du Nord avec les colonies au Conseil supérieur de la France d'outre-mer, en 1938-40.
  • succède à Jacques Bardoux à la présidence en 1939-40 du cercle métropolitain de l'empire français (cercle des chambres syndicales de France), qui organise des déjeuners-conférences[37]
  • vice-président du Comité de l'Afrique française[38], jusqu'aux années 1950.
  • vice-président du groupe colonial de la Chambre des députés, en 1928.
  • vice-président de l'Union soudanaise, fondée en 1938 et regroupant des parlementaires, des coloniaux et des écrivains, pour défendre « l'unité de l'Afrique française »[39].
  • vice-président du Comité national de la France d'outre-mer durant l'Occupation[40].

Il est membre de la commission d'Algérie, des protectorats et des colonies à la Chambre et de groupes parlementaires groupant des coloniaux (groupe des Amitiés France-Indigènes et musulmans en 1927). Membre aussi de l'Académie des sciences d'outre-mer, depuis 1922, de l'Institut colonial français, de la Société de géographie commerciale, de l'Union coloniale française, de l'association Colonies-Sciences à partir de sa fondation en 1925[41], du Comité de propagande du centenaire de l'Algérie en 1929[42]. Élu en 1935 à l'Académie d'agriculture, il succède au maréchal Lyautey et y défend l'agriculture dans les colonies.

Après la Seconde Guerre mondiale, il continue un temps à promouvoir ses idées mais l'âge et la maladie l'éloignent des cénacles qu'il a fréquentés[43].

Décorations[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Assemblée nationale française - Base de données des députés depuis 1789 - Édouard de Warren [1]
  • Jean-François Colas, Les Droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux, thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002, 3 volumes
  • Dir. Jean El Gammal, François Roth et Jean-Claude Delbreil, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Metz, Serpenoise, (ISBN 2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne), p. 188-189
  • « Édouard de Warren », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Jacques Nouel, Carnets de route d'un officier lorrain, le capitaine Edouard de Warren dans les combats en Lorraine de l'automne 1914, dans Le Pays lorrain, 1977
  • Ali Mahjoubi, Les Origines du mouvement national en Tunisie (1904-1934), Université de Tunis, 1982
  • Laurent Ducerf, François de Menthon : un Catholique au service de la République, 1900-1984, Cerf, 2006
  • Marc Lagana, Le Parti colonial français : éléments d'histoire, PUQ, 1990
  • Stuart Michael Percell, French colonial lobby, 1899-1938, Hoover press, 1983

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Par arrêt du Conseil d’État de Léopold I Duc de Lorraine, suivant certificat du College of Arms de Londres du .
  2. Alain Petiot, Les Lorrains et l'empire : Dictionnaire biographique des Lorrains et de leurs descendants au service des Habsbourg de la maison d'Autriche, Mémoire & documents, 2005, (ISBN 978-2914611374). Cf. aussi: famille Warren dans l'Annuaire de la noblesse de France, 1906
  3. Il est connu pour son livre "L'Inde anglaise en 1843". Né en Madras, il est retourné en Inde après avoir grandi à Nancy, et a servi dans l'armée britannique.
  4. Il termina sa carrière militaire comme chef d'escadron et chevalier de la Légion d'honneur. Catholique, il a été président de la société de saint-Vincent-de-Paul à Nancy. Cf. sa biographie : "Mémoires de l'Académie de Stanislas", 1929. Il est le chef de la branche aînée (cf. Annuaire de la noblesse de France, 1913, p. 232-232 ), qui ne fréquente pas la branche cadette. Lucien de Warren a tenu à se démarquer publiquement d'elle lorsqu'elle a été mêlée au scandale de l'affaire de pédérastie concernant Jacques d'Adelswärd-Fersen et le cousin d'Édouard, Albert Hamelin de Warren) en 1903 : cf. "Le Journal", 17/7/1903. Sa mort dans annuaire de la noblesse de France, 1929
  5. Claude Renard, « Marguerite Marie Thérèse de CHASTELLUX », sur gw3.geneanet.org (consulté le ). Signature du contrat de mariage, mariage civil et religieux dans la presse de l'époque : signature du contrat de mariage dans "Le Gaulois" du 6/7/1898, mariage religieux dans "Le Gaulois" du 8/7/1898, mariage civil dans "Le Matin" du 6/7/1898
  6. « Cote 19800035/366/49231 », base Léonore, ministère français de la Culture. Son épouse a été vice-présidente de la section tunisienne de la SSBM avant 1914. On la trouve aussi vice-présidente de l'Alliance américaine en 1917, présidente du comité tunisien de la Semaine coloniale française et membre du comité d'organisation de la conservatrice Fédération nationale des femmes en 1928 : "La société des Cincinnati de France", 1934, "La Semaine coloniale française", "L'Effort algérien", 21/7/1928
  7. Description de la section tunisienne en 1911 : annexe au procès-verbal de la séance du 16 mai 1911 au Sénat, exposition d'hygiène de Tunis, 1911inauguration du dispensaire antituberculeux du comité du XVIe arrondissement en 1932 par le ministre de la santé dans "Le Temps" du 4/3/1932, "L'Écho d'Alger", 10-2-1934
  8. Cf.Texte programmatique vantant l'action de Louis Marin, signé par E. de Warren dans "La Revue de Paris" en 1929
  9. Cf. "Les documents politiques, diplomatiques et financiers", octobre 1927 et A-G Michel, La dictature de la franc-maçonnerie contre la France, éd. Spes, 1924
  10. in Jean-François Colas, op. cit., p. 518
  11. Lettres à Lyautey, 23 novembre 1932 et 27 novembre 1932 ; in Jean-François Colas, op. cit., p. 584-585. Le maréchal s'est ensuite rendu à Nancy pour prendre la parole contre les écrits des Annales.
  12. Ainsi le R. P. Lejosne, fondateur et directeur du GEC (Groupe des étudiants catholiques) à Nancy, qui n'est pourtant pas un partisan du PDP, brosse le portrait suivant d'Édouard de Warren : {{citation[Mais qu'il est difficile de parler avec celui-ci ! de grands mots, des retours sur le passé, des visions horrifiques de l'avenir, des anathèmes, c'est tout...}} ; Lettre du R. P. Lejosne au maréchal Lyautey en 1929, cité par Jean-François Colas, op. cit., 326
  13. Il est le fils de Charles Fisson (1885-1917), propriétaire des cimenteries de Xeuilley, maire de cette commune et conseiller général, président du conseil d'administration de L'Est républicain de 1890 à 1903 et de 1911 à 1917, actionnaire de plusieurs entreprises.
  14. Jean-François Colas, op. cit., p. 330
  15. cf. L'Ouest-Eclair, 28/11/1935
  16. cf. Les Documents politiques, diplomatiques et financiers, mai 1935, Marc Martin, Médias et journalistes de la République, Odile Jacob, 1997, p. 169-170
  17. Janine Ponty, Polonais méconnus : histoire des travailleurs immigrés en France dans l'entre-deux-guerres, Publications de la Sorbonne, 2005, p. 70-73, p. 264 ; Ralph Schor, L'opinion française et les étrangers en France, 1919-1939, Publications de la Sorbonne, 1985, Benoit Larbiou, « Organiser l'immigration », revue Agonne, 40/2008
  18. vignes, céréales et élevage : cf. "Dictionnaire illustré de la Tunisie", p. 171
  19. Organisme mutualiste à destination des colons et des « indigènes », cf. Dictionnaire illustré de la Tunisie, p. 34, "Le Temps", 4/3/1913, Le Musée social, juillet 1913, p. 214
  20. cf. "La Mutualité algérienne", 10/1/1912
  21. Discours prononcé au congrès de l'Afrique du Nord à Paris en 1908 : congrès de l'AFN, p. 129. Cf. son rapport en annexe, « L'association et la mutualité en Tunisie », p. 411 : rapport d'E. de Warren
  22. cf. J.O, 2/5/1911
  23. Par exemple, en 1912, dans la Revue politique et parlementaire du 10/12/1912 : "L'opinion publique française et le monde musulman africain" ; dans Les Annales coloniales : "Les Annales coloniales", 22/12/1923, "Colonisation et viticulture tunisienne" ; dans Le Temps : "Le Temps", 27/4/1938, "France-Afrique", Bulletin des armées d'outre-mer, cité par Le Temps, 16/2/1940
  24. Pour un ministère de la France d'outre-mer au congrès de la Fédération républicaine en 1933 : Le Temps, 29/5/1933
  25. Exemple de conférence en 1942 à Vichy sur le « Méditerranée-Niger » : Le Temps, 7/7/1942
  26. cf.« Topographie du milieu agricole parisien en 1930 »
  27. cf. son discours prononcé au cercle interallié en 1933 en l'honneur de Marcel Peyrouton, alors résident général en Tunisie : "Revue des questions coloniales et maritimes", novembre-décembre 1933, p. 107
  28. "Les Annales coloniales", 23/8/1930, "Le Temps", 20/5/1932, VIIe congrès, 1937
  29. Cf. "Journal général de l'Algérie et de la Tunisie", 10/5/1925. Le comité défend par exemple la politique française au Maroc contre Abd El Krim ("le Temps", 19/12/1925), l'entrée en France des vins tunisiens : "L'Écho d'Alger", 22/5/1926. Il organise des déjeuners (par exemple, "Bulletin mensuel de l'Office du protectorat", février 1930 ), met en œuvre des études et diffuse sa propagande avec le bulletin L'Afrique française
  30. Cf. "Revue des questions coloniales et maritimes", janvier-février 1928, "Le Transafricain", octobre-novembre 1931, « En causant avec M. de Warren », L'Écho d'Alger, 24/1/1934 (photo d'E. de Warren )
  31. Cf. "Revue générale des chemins de fer", octobre 1927, "Le Transafricain", février 1933
  32. Cf. "Les Annales coloniales", 22/3/1932, "Le Temps", 7/6/1930, "Le Temps", 6/7/1932
  33. cf. "Le Temps", 18/11/1934, "L'Écho d'Alger", 25/12/1934, "L'Écho d'Alger", 11/4/1935,"L'Écho d'Alger", 3/4/1936
  34. cf. "J.O. des territoires occupés de l'ancien Cameroun", 1/12/1935, p. 915, "Le Journal des débats", 9/10/1935, "Les Annales coloniales", 23/4/1937
  35. cf. "Le Temps", 5/7/1935, "Le Matin", 5/7/1935. On en trouve la trace jusqu'en décembre 1935.
  36. Cf. "Revue des questions coloniales et maritimes", mai-juillet 1935, p. 72
  37. cf. "Le Temps", 2/2/1939, "Le Temps", 25/1/1940
  38. cf. bureau du comité, 1932
  39. cf. "L'Écho d'Alger", 22/1/1939
  40. Journal des débats, 11/11/1942, Ibid., 9/11/1943
  41. "Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale", 1925, cf. Christophe Bonneuil, Des savants pour l'empire. La structuration des recherches scientifiques coloniales au temps de la "mise en valeur des colonies françaises", 1917-1945, Orstom éditions, 1991 (en ligne )
  42. Cf. "Le Mercure africain", 25/5/1929
  43. cf. intervention à l'Académie d'agriculture en 1950. Il préface en 1946 le livre d'E. de Bettex, Le protectorat tunisien, Ed. de l'agence extérieure