École supérieure d'art de Grenoble

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École supérieure d'art de Grenoble

Description de cette image, également commentée ci-après
La façade de l'école.
Histoire et statut
Fondation 1762
Type Institution de formation (en)
Administration
Études
Population scolaire 128 (2012)[1]
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Coordonnées 45° 11′ 12″ nord, 5° 43′ 36″ est
Géolocalisation sur la carte : Grenoble
(Voir situation sur carte : Grenoble)
École supérieure d'art de Grenoble
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
École supérieure d'art de Grenoble

L'école supérieure d'art de Grenoble, anciennement école des Beaux-Arts industriels de Grenoble, est située au centre-ville de Grenoble, au 25, rue Lesdiguières. On y enseigne l'option « art » et sa bibliothèque est associée au réseau de la bibliothèque municipale de Grenoble.

Historique[modifier | modifier le code]

C'est en 1910 que le sculpteur Urbain Basset préside au déménagement de l'École des Beaux-arts industriels de la rue Hébert dans les locaux actuels[2].

Précédemment, l'école d'art de la ville de Grenoble était dirigé par Aimé Charles Irvoy arrivé à Grenoble en 1855. L'année suivante, le poste de directeur de l'école de sculpture architecturale de Grenoble étant vacant à la suite du décès de son directeur Victor Sappey, Irvoy obtient cette place et la conservera pendant quarante et un ans[3]. L'ancienne école datant de 1853 et le logement de son directeur, rue Hébert, abritent aujourd'hui le musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère.

En 1922, Louis Mion est désigné directeur de l'École des arts industriels par le maire Paul Mistral. Lors de la remise conjointe des prix de l'École régionale d'architecture et de l'École d'art industriel pour l'année scolaire 1936-1937, il est rappelé dans le discours que cette dernière institution accueille 961 élèves et apprentis en cours du soir[4].

Parallèlement, Michèle Crozet et son équipe de jeunes enseignants travaillaient à la création d’une École Supérieure d’Art dont l’enseignement sera sanctionné par des diplômes nationaux,  le DNAP (Diplôme national d’art plastique)  à l’issue de la troisième année puis le DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique), à l’issue de la cinquième année.

À partir des années 1980, l'école adopte une pédagogie innovante[Laquelle ?]. Quelques acteurs majeurs ou de renom de la scène artistique française en sortent dans cette période[2],[5], [6]: Dominique Gonzalez-Foerster,Pierre Joseph, Matthieu Laurette, Serge Comte, Samuel Rousseau, Philippe Parreno, Barthélémy Toguo, Julien Prévieux (Prix Marcel Duchamp 2014), Jean-Claude Gallotta.

Alain Carignon, maire de Grenoble de 1983 à 1995, veut transformer cette école d’art en établissement consacré aux arts appliqués mais provoque des réactions vives, notamment de Gonzalez-Foerster, Parreno et Véronique Joumard[5].

Diplôme[modifier | modifier le code]

La formation est sanctionnée par des diplômes nationaux :

  • le DNAP, diplôme national d’art plastique, à l’issue de la troisième année ;
  • le DNSEP, diplôme national supérieur d’expression plastique, à l’issue de la cinquième année.

Directeurs[modifier | modifier le code]

  • Victor Sappey, de 1831 à 1856.
  • Aimé Charles Irvoy, de 1856 à 1897.
  • Louis Mion (1922-)
  • Michèle Crozet
  • Jean-Pierre Simon
  • Jacques Norigeon (2011-2018), directeur général de l'Ecole Supérieure d'Art et Design Grenoble Valence (EPCC créé en 2011)
  • Amel Nafti (2018-2023) directrice générale de l'Ecole Supérieure d'Art et Design Grenoble Valence

Élèves notables[modifier | modifier le code]

Accès[modifier | modifier le code]

L'établissement est desservi par les lignes de bus C3, C4, 12 et 16 (arrêt Docteur Martin).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. École supérieure d’art et design Grenoble - Valence [PDF]
  2. a et b Site du musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère.
  3. Les Alpes illustrées des jeudis 24 et 31 mars 1898, page 69.
  4. Le Petit dauphinois du 7 novembre 1937, page 4, colonnes 4 et 5.
  5. a et b Roxana Azimi, « La bande des beaux-arts de Grenoble, de jeunes prodiges de la création contemporaine », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. Emmanuelle Lequeux, « Discussions nocturnes et cafés enfumés, l'école idéale », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]