École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette

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École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Autre établissement public national d'enseignement (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur
Caroline Lecourtois
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
2 290
Enseignants
371
Localisation
Pays
Ville
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L'École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ENSAPLV) est un établissement public d'enseignement supérieur à caractère administratif situé à Paris en France. Elle est placée sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication (direction de l'Architecture et du Patrimoine). C'est l'une des vingt écoles publiques — les écoles nationales supérieures d'architecture — qui dispensent un enseignement supérieur de l'architecture en France.

L'école de Paris-La Villette est, par le nombre de ses étudiants, la plus importante des 22 écoles d'architecture habilitées en France. Elle est membre de la Communauté d’universités et établissements (COMUE) HESAM.- Hesam Université (hautes études Sorbonne arts et métiers) est une ComUE (Communauté d'Universités et d'Établissements) qui fédère 12 établissements français d’enseignement supérieur, de formation et de recherche.

Héritière de l'unité pédagogique d'archéologie no 6 (UP6), l'école est principalement située au 144 avenue de Flandre / 9 rue Barbanègre (avec également des locaux 11 rue de Cambrai pour le libre service informatique, et 118-130 avenue Jean-Jaurès pour les laboratoires de recherche), dans le 19e arrondissement de Paris.

Histoire[modifier | modifier le code]

De l'ENSBA aux unités pédagogiques d'architecture[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 1968, l'architecture est enseignée à l'École des Beaux-Arts de Paris. Au début des années 60, les bâtiments de l'ENSBA atteignent leurs limites de capacité d'accueil et l'académisme de son enseignement est de plus en plus en décalage avec la réalité de la pratique architecturale. Une première réforme divise en 1965 les ateliers d'architecture en trois groupes (A, B et C), le groupe C s'installant dans des bâtiments provisoires sous la verrière du Grand Palais[1]. Ce groupe rassemble des enseignants parmi les plus contestataires, comme Georges-Henri Pingusson ou Georges Candilis. Les événements de Mai 1968 marquent la rupture définitive avec les Beaux-Arts : par le décret du , André Malraux crée les « unités pédagogiques d'architecture » : 5 à Paris et en région parisienne, et 13 en province. L'unité pédagogique d'architecture no 6, constituée des étudiants et enseignants refusant de s'intégrer aux cinq autres UP parisiennes, est créée en .

De l'unité pédagogique no 6 à l'école d'architecture de Paris-La Villette[modifier | modifier le code]

La séparation institutionnelle des unités pédagogiques d'architecture avec l'École des Beaux-Arts étant acquise, les UPA quittent progressivement les anciens locaux du Palais des Études et du Grand Palais. L'unité pédagogique no 6 s'installe en 1977 dans l'ancienne faïencerie Varène Frères, rue de Flandre dans le 19e arrondissement de Paris.

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'ENSAPLV est connue pour sa pluridisciplinarité.[réf. nécessaire].

Depuis 2006, l'école propose un double cursus d'architecte ingénieur en partenariat avec l'École spéciale des travaux publics (ESTP) à Paris, et, depuis 2010, avec l'École des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP).

Recherche et théorie[modifier | modifier le code]

L'ENSAPLV dispose de cinq équipes de recherche habilitées par le Bureau de recherche architecturale et urbaine après avis du Comité consultatif de la recherche architecturale, lié à l'enseignement :

  • LAREA (Laboratoire d'architecturologie et de recherches épistémologique sur l'architecture),
  • LET (Laboratoire Espaces - travail),
  • LAA (Laboratoire Architecture - anthropologie),
  • ARIAM (Atelier de recherche informatique, architecture et modélisation),
  • Laboratoire Architectures, milieux, paysages) (anciennement Jardins, paysages, territoires).

Associations étudiantes[modifier | modifier le code]

L'Association des Étudiants et Anciens Étudiants de l'École d'Architecture de la Villette est une ancienne association, dont les prérogatives ont été reprises par La Villette Étudiante en 1994.

La Villette Étudiante est l'association centralisant les activités associatives relatives au quotidien des étudiants. Elle intègre une cafétéria exclusivement gérée par les étudiants ("Kfet"), une coopérative vendant des fournitures scolaires et du matériel à maquettes ("Coco"), un Bureau des Étudiants, ("L'Asso6") et une Association Sportive ("La Villette Sportive"). Un "Bureau des Arts" et un club vidéo existent ponctuellement sous l'égide de l'Association.

Le Chœur d'Hommes de la Villette est un chœur d'Hommes a cappella fondé par des étudiants et d'anciens étudiants de l'ENSAPLV. Il se produit pour la première fois en . Il rassemble 40 choristes au . Le répertoire évolue en fonction de thèmes, choisis annuellement. En 2018, par exemple, c’est la liaison aérienne créée par la Compagnie Générale Aéropostale entre Paris et Valparaiso qui est le fil directeur du programme, illustrée au cours des concerts par l’œuvre lue d’Antoine de Saint-Exupéry[2].

Une École pour Guayas est une association humanitaire intervenant en Équateur sur des programmes de construction (ou de reconstruction) d'écoles. Elle récolte des fonds au cours de l'année scolaire par divers moyens (dons, vente caritative...) pour intervenir sur place au cours de l'été.

Liste des directeurs[modifier | modifier le code]

Anciens élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « ENSBA-ENSA genese evolution enseignement et lieux enseignement Le fil d'Actu - Grande Masse des Beaux-Arts .::. Site officiel », sur www.grandemasse.org (consulté le )
  2. « Poudenas. Le concert du Chœur d'hommes de la Villette », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)

Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance :

  1. Décret du 8 mars 1978, JORF no 59 du 10 mars 1978, p. 1015.
  2. Décret du 20 août 1986, JORF no 197 du 26 août 1986, p. 10390.
  3. Décret du 7 octobre 1986, JORF no 235 du 9 octobre 1986, p. 12160.
  4. Décret du 10 février 2000, JORF no 37 du 13 février 2000, p. 2309, NOR MCCE0000044D.
  5. Décret du 6 avril 2007, JORF no 84 du 8 avril 2007, p. 6615, texte no 33, NOR MCCB0700176D.
  6. Décret du 9 décembre 2010, JORF no 287 du 11 décembre 2010, p. 21707, texte no 70, NOR MCCC1025342D.
  7. Décret du 1er juillet 2013, JORF no 152 du 3 juillet 2013, p. 11115, texte no 56, NOR MCCC1314722D.
  8. Arrêté du 21 décembre 2018, JORF no 299 du 27 décembre 2018, texte no 78, NOR MICB1833479A.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]