Victor-Emmanuel de Savoie

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Victor-Emmanuel de Savoie
(it)Vittorio Emanuele di Savoia
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Victor-Emmanuel de Savoie en 2009.

Titres

Prétendant au trône d’Italie


(40 ans, 10 mois et 16 jours)

Nom revendiqué « Victor-Emmanuel IV »
Prédécesseur Humbert II (roi d'Italie)
Successeur Emmanuel-Philibert, duc de Savoie, prince de Venise

Prince héritier d'Italie
(de jure)


(36 ans et 9 mois)

Prédécesseur Lui-même
Successeur Emmanuel-Philibert, prince de Piémont, prince de Venise

Prince héritier d'Italie


(1 mois et 9 jours)

Prédécesseur Humbert, prince de Piémont
Successeur Abolition de la monarchie
Lui-même (revendiqué)
Biographie
Titulature Duc de Savoie[N 1]
Prince de Naples
Dynastie Maison de Savoie
Nom de naissance Vittorio Emanuele Alberto Carlo Teodoro Umberto Bonifacio Amedeo Damiano Bernardino Gennaro Maria di Savoia
Naissance
Naples (Italie)
Décès (à 86 ans)
Genève (Suisse)
Sépulture Basilique de Superga, (Turin)
Père Humbert II
Mère Marie-José de Belgique
Conjoint Marina Ricolfi Doria
Enfant Emmanuel-Philibert, duc de Savoie, prince de Venise
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Victor-Emmanuel de Savoie (en italien : Vittorio Emanuele di Savoia), dernier prince héritier d'Italie, est né le à Naples (Italie) et mort le à Genève (Suisse). Il est le fils du dernier roi d'Italie, Humbert II, et de Marie-José de Belgique, fille du roi Albert Ier de Belgique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et premières années sous la royauté[modifier | modifier le code]

Armoiries de la maison royale d'Italie.

Victor Emmanuel de Savoie, second des quatre enfants du prince et de la princesse de Piémont, naît à Naples, en Italie, le [1]. Baptisé en grande pompe le en la chapelle pauline du palais du Quirinal à Rome, le prince est le filleul de son grand-père paternel, le roi Victor-Emmanuel III et de sa grand-mère maternelle la reine des Belges Élisabeth, représentée par sa belle-sœur la princesse Henriette de Belgique. Le chef du gouvernement Mussolini est absent à la cérémonie et à la réception qui s'ensuit car il est irrité par cette célébration à caractère monarchique, à une époque où il se lie de plus en plus à Hitler, qu'il envie car le Führer ne doit pas partager les honneurs et la renommée avec une dynastie souveraine[2].

Les parents de Victor-Emmanuel, mariés depuis 1930, sont malheureux ensemble, comme la reine Marie-José l'avoue dans une interview bien des années plus tard : « On n'a jamais été heureux ». Parents de trois autres enfants : Maria-Pia de Savoie (1934), Marie-Gabrielle (1940) et Marie-Béatrice (1943), Humbert et son épouse Marie-José finissent par se séparer un an après l'abolition de la monarchie italienne votée par plébiscite le [1].

Entretemps, durant la Seconde Guerre mondiale, le , sur ordre de son grand-père qui craint les opérations de capture menées par les Allemands, Victor Emmanuel, sa mère et ses trois sœurs quittent Rome pour rejoindre le Piémont, où ils s'installent durant un mois à Valdieri, village proche de la frontière française. Le , alors qu'ils sont arrivés la veille au château de Sarre, en Vallée d'Aoste, en zone allemande, Marie-José et ses quatre enfants entendent à la radio que l'Italie a officiellement capitulé devant les Alliés. Immédiatement, par l'intermédiaire de son conseiller contacté par téléphone, le roi ordonne de mettre à l'abri sa belle-fille et ses enfants. Victor-Emmanuel et les siens doivent donc quitter l'Italie pour la Suisse, où ils demeurent, jusqu'à la fin de la guerre avant de rentrer à Rome au printemps 1945[3],[4].

Un exil imposé[modifier | modifier le code]

La famille royale s'exile en 1946, car une partie des Italiens reprochent notamment au roi Victor-Emmanuel III, grand-père du prince de Naples, d'avoir cosigné les lois raciales fascistes de Benito Mussolini en 1938[5]. La famille royale se réunit durant un peu plus d'un an au Portugal, mais la mésentente de Humbert et de Marie-José a raison de leur couple qui se sépare sans jamais officialiser leur nouvelle situation matrimoniale[6]. À partir de 1947, Victor-Emmanuel s'établit durablement avec sa mère en Suisse, dans une villa acquise à Merlinge, dans la commune de Meiner, canton de Genève, tandis que son père reste sur la Riviera portugaise[7]. Victor-Emmanuel étudie d'abord à l'institut catholique Florimont à Lancy, puis effectue sa scolarité à l'école internationale de Genève, avant d'être inscrit comme élève interne à l'institut Le Rosey et ne rejoint son père que lors de quelques périodes de vacances. Il est guidé dans son adolescence par un excellent précepteur, Renato Cordero Lanza di Montezemolo[8],[9].

Le , il est désormais officiellement défendu au roi Humbert II et à son fils Victor-Emmanuel de revenir en Italie en vertu du deuxième alinéa de la XIIIe disposition transitoire de la Constitution de la République italienne, entrée en vigueur ce jour-là : « Il est interdit aux anciens rois de la maison de Savoie, à leurs épouses et à leurs descendants mâles d'entrer et de séjourner sur le territoire national »[10]. Bravant cette interdiction, en 1955, Victor-Emmanuel se rend illégalement à Turin et tente, peu après, de s'inscrire à l'université de la ville où il est refusé[9]. Bravant les autorités, en 1966, le prince effectue un vol en hélicoptère au-dessus de Naples et apprécie les acclamations de monarchistes accourus pour le voir[9].

Victor-Emmanuel de Savoie en 1964.

Ses années de jeunesse sont celles d’un flambeur. Passionné de vitesse, il manque de se tuer au volant de sa Ferrari et fait plusieurs séjours à l’hôpital. Il fréquente les soirées huppées de Saint-Tropez en été et de Crans-Montana (Suisse) en hiver[11].

Victor-Emmanuel de Savoie devient un homme d'affaires. Son activité est basée à Genève, consultant pour diverses entreprises italiennes à l'étranger. Il est employé par des entreprises de l’aéronautique, comme Agusta, Bell ou Boeing et, étant un ami personnel du dernier shah Mohammad Reza Pahlavi, il travaille notamment pour le régime impérial iranien jusqu'à la chute de la monarchie en 1979. Il s'installe ensuite à New York, où il travaille durant quatre ans pour la maison de courtage Bache[8].

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Victor-Emmanuel et Marina Doria à Cap Canaveral en 1969.

Victor-Emmanuel épouse civilement à Las Vegas le , puis religieusement à Téhéran le [12] Marina Ricolfi-Doria, née le , ancienne championne de ski nautique, avec laquelle il a une liaison depuis 1960. Cette union, à laquelle le roi Humbert II refuse de consentir est marquée par l'absence aux deux cérémonies des membres de la maison de Savoie[12],[13]. Le couple a un unique fils, Emmanuel-Philibert de Savoie, né le [N 2],[14].

Certains royalistes italiens ne le considèrent plus comme chef de famille, après son mariage avec Marina Doria, citoyenne suisse d'origine italienne et issue de la bourgeoisie genevoise, et que ceux-ci jugent comme une union morganatique. Ils considèrent que le duc d'Aoste, Amédée de Savoie-Aoste, divorcé en 1982 de la princesse Claude d'Orléans[N 3], serait devenu ainsi de droit le chef de la maison de Savoie. Une autre partie des royalistes légitimistes le reconnaît comme le chef légitime de la maison de Savoie, en dépit de son ancienne réputation de playboy, passionné d'armes à feu et de voitures de sport, de ses déboires judiciaires et des commentaires négatifs des médias italiens[réf. nécessaire].

En outre, les partisans de Victor-Emmanuel rappellent souvent le principe que toute opposition par le souverain au mariage d'un prince de sa maison s'accompagne toujours d'une renonciation à ses droits de succession par ledit prince. Or, le prince de Naples n'a jamais renoncé à ses droits au trône italien, préalablement ni à la suite de son mariage[15], comme le roi Humbert II aurait pu ou dû l'exiger. De plus, Victor-Emmanuel n'ayant jamais été exclu de la maison de Savoie après son mariage[15] (à défaut de renonciation à ses droits), en dépit d'une non-autorisation ou à la faveur d'une non-opposition, a donc conservé l'usage de ses droits de succession[15]. Car il est du ressort du roi (s'appuyant sur le Code civil du royaume d'Italie de 1942, absorbant les lois dynastiques de la maison de Savoie)[15] de menacer et mettre à l'index toute union princière publique (donc en capacité conforme), si morganatique (et s'il n'y a pas eu de renonciation dynastique préalable) ; or le non-recours à un acte officiel[15] pouvant seul entraîner l'exclusion et la privation des droits du prince censuré et/ou de ses descendants (la monarchie italienne n'ayant jamais eu à sa disposition une législation permettant d'invalider « naturellement » les unions des princes de la maison de Savoie conclues sans assentiment royal), fait d'un non-consentement officieux du dernier roi d'Italie non accompagné d'acte patent[15], une convention sans force de loi ni implication dynastique.

Un exil choisi[modifier | modifier le code]

Après avoir longtemps revendiqué son droit de retour au pays et l'abolition de la clause constitutionnelle du bannissement, Victor-Emmanuel de Savoie obtient finalement gain de cause, quand le Parlement italien sous la présidence du conseil de son ami Silvio Berlusconi, vote la loi constitutionnelle no 1 du , entrée en application le suivant, qui abroge les deux premiers alinéas de la XIIIe disposition transitoire de la Constitution italienne. Il est, avec sa famille, autorisé à retourner en Italie, après 56 ans d'exil[16]. Il avait, à cette fin, déposé une requête devant la Cour européenne des droits de l'homme, déclarée partiellement recevable. Pour obtenir la levée de son exil, Victor-Emmanuel avait dû jurer fidélité à la République, un geste auquel il s’est longtemps refusé[5].

Le , accompagné par son épouse et son fils, Victor-Emmanuel arrive sous le sceau du secret à l'aéroport Ciampino de Rome. La famille est directement reçue en audience au Vatican par le pape Jean-Paul II[17]. En 2003, lors de leur première visite à Naples, les Savoie reçoivent un accueil mitigé, la plupart des gens sont indifférents, certains hostiles et d'autres favorables. Les médias soulignent que de nombreux habitants de Naples ne sont pas heureux du retour de la famille royale et que des centaines de manifestants scandent des slogans négatifs envers Victor-Emmanuel et les siens lors de leurs déplacements dans la ville où est né le prince[18]. Il est en revanche accueilli par des militants fascistes et des nostalgiques de la monarchie. Face à la polémique, il doit prendre publiquement ses distances avec la signature des lois raciales par son grand-père en 1938, qui ont notamment permis, à partir de 1943, la déportation de près de 8000 juifs italiens[11],[19].

En , le tribunal d'Arezzo condamne Amédée de Savoie-Aoste et son fils Aimon pour usage illégitime du nom « di Savoia », sans le nom distinctif « Aosta » qui qualifie la branche cadette de la dynastie de Savoie. Ils sont également condamnés pour usage illégitime des armoiries de la maison royale d’Italie et de celles du prince de Piémont[20].

Victor-Emmanuel de Savoie, en dépit de la levée de son bannissement, continue à résider la plupart du temps à Collonge-Bellerive en Suisse, dans les environs de Genève, où il s'était établi depuis de longues années[5]. Selon le journal Le Monde, le prince « n’a rien fait pour gagner le cœur de ses compatriotes. Au contraire, lui et son fils, Emmanuel Philibert, avaient réclamé en 2007 dans une lettre au président de la République 260 millions d’euros de dédommagements moral pour l’exil subi pendant cinquante-six ans, ainsi que la restitution des biens de la famille, confisqués par l’Etat. Les deux hommes ont cependant renoncé face au tollé soulevé en Italie[5]. »

Maladie, mort et funérailles[modifier | modifier le code]

En , selon les propos de son fils, Victor-Emmanuel de Savoie, 86 ans, est hospitalisé durant trois semaines en raison d'une infection à la jambe que les traitements antibiotiques ne sont pas parvenus à juguler[21]. Le , la maison royale de Savoie annonce la mort du prince advenue le matin même à Genève, à l'Hôpital cantonal universitaire, entouré des siens[22],[23]. Le , une chapelle ardente est aménagée au palais royal de Venaria, où plus d'une centaine de monarchistes italiens se rendent pour se recueillir. Les autorités turinoises et piémontaises sont volontairement absentes, mais le président du Sénat Ignazio La Russa est présent, en qualité d'ami du défunt, de même que Mario Borghezio, ancien député européen de la Ligue du Nord[24].

Basilique de Superga à Turin, où est inhumé le prince Victorio-Emmanuel de 2024.

Ses funérailles ont lieu le samedi à 15 h dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin. Premier membre de la famille de Savoie à être incinéré – à Biella –, l'urne contenant ses cendres est inhumée trois jours plus tard, le , lors d'une cérémonie strictement privée en la crypte royale de la basilique de Superga à Turin[25],[26],[27],[28],[29].

L'assistance aux funérailles à la cathédrale de Turin, marquée par l'absence de membres du gouvernement italien, comprend la famille proche du défunt : la duchesse douairière de Savoie, le prince et la princesse princesse de Venise, leurs deux filles, la princesse de Carignan et la princesse de Chieri. Sont également présents la princesse Maria Pia, sœur du défunt, et ses quatre enfants, les princes Dimitri, Michel, Serge et Hélène de Yougoslavie[N 4], de même que le duc et la duchesse d'Aoste, le prince de Monaco, la reine Sophie d'Espagne, le prince Jean de Nassau (représentant le grand-duc de Luxembourg), le prince Phílippos de Grèce (représentant le prince héritier Pávlos), le duc et la duchesse de Chartres (représentant le comte de Paris), le prince Napoléon, le duc de Castro, chef de la maison de Bourbon des Deux-Siciles, et sa fille, la duchesse de Calabre, le prince Leka d'Albanie, le prince de Beira (représentant le duc de Bragance), le prince de Tarnovo (représentant l'ex-roi Siméon II de Bulgarie), l'ex-roi Fouad II d'Égypte et d'autres représentants du gotha, tels que l'archiduc Martin d'Autriche-Este et Rebecca Virginia Bettarini, épouse de Georges Mikhaïlovitch Romanov, ainsi que Fra' John Timothy Dunlap, 81e grand maître de l'ordre souverain de Malte[30],[31],[32].

Problèmes judiciaires[modifier | modifier le code]

Au début des années 1970, dans le cadre de la procédure autour de la loge maçonnique et néo-fasciste P2 dont il a fait partie, Victor-Emmanuel fait l'objet d'une enquête en Italie pour trafic d'armes international, mais celle-ci ne donne lieu à aucune suite judiciaire[33].

Dans la nuit du 17 au 1978, alors qu’il est en vacances dans sa propriété de Cavallo en Corse, Victor-Emmanuel tire avec une carabine pour effrayer un plaisancier italien qui a emprunté le canot pneumatique amarré à son yacht. Un jeune Allemand de 19 ans, Dirk Geerd Hamer[N 5], prend une balle perdue et meurt quelques semaines plus tard. Le prince est incarcéré pendant cinquante-cinq jours, et finalement blanchi de l'accusation de meurtre au terme d'une longue bataille juridique[35]. En 1991, toujours dans le cadre de cette affaire, il passe devant la cour d'assises de Paris. Il est alors défendu par quatre avocats (Paul Lombard et Olivier Baratelli, le bâtonnier Georges Flécheux et le professeur Jacques Léauté) qui obtiennent son acquittement. Il est toutefois condamné à six mois de prison avec sursis pour détention et port d'armes[36],[35].

Le , il est arrêté au bord du lac de Côme, puis, après un transfert accéléré à travers la péninsule italienne, tassé dans une petite voiture, placé en détention à la prison de Potenza pour « association de malfaiteurs visant à la corruption et à l'exploitation de la prostitution » autour du casino de Campione d'Italia, petite enclave italienne au Tessin en Suisse. En , le parquet de Côme renonce aux poursuites pour insuffisance du dossier. Il est définitivement acquitté à Rome en [37],[35].

Lors de son arrestation en 2006 en Italie, il dit, dans un enregistrement vidéo, en faisant référence à la mort du jeune Allemand : « J'avais tort […] je les ai dupés[38] ». Selon les avocats de la défense, la conversation aurait été modifiée de façon à fausser ou à éliminer les « non » pour transformer ses déclarations négatives en déclarations positives.

Sur l’île française de Cavallo, il a construit dans une crique face à sa villa trois pontons entre les rochers. Ces pontons, d'une surface totale de 69 m2, majoritairement en bois et complétés d’un chemin en pierres carrelées, ont été construits sur le domaine public maritime français qui ne lui appartient pas. En 2003, l'État français le met en demeure de démonter ces pontons ; ce n’est qu’en 2012, après avoir été condamné à 324 150 euros d'astreintes et à 2 500 euros d'amende, que Victor-Emmanuel décide de retirer les pontons[39].

Titulature et honneurs[modifier | modifier le code]

Titulature[modifier | modifier le code]

Titré prince de Naples à sa naissance, Victor-Emmanuel est brièvement l'héritier du trône d'Italie entre l'avènement de son père Humbert II, le , et l'abolition de la monarchie italienne, le suivant[8].

À la mort de son père, en 1983, il devient chef de la maison de Savoie et de la maison royale d'Italie. En vertu de la tradition successorale de la maison de Savoie, il est, en effet, en qualité de descendant de la branche aînée de la dynastie italienne, le prétendant légitime au titre de roi d'Italie, en cas de retour de la monarchie dans ce pays et porte le titre de duc de Savoie, en concurrence avec son cousin de la branche cadette, Amédée de Savoie-Aoste. Il porte également le titre honorifique de roi titulaire de Chypre.

Les titres portés depuis le 12 juin 1946 par les membres de la maison de Savoie n’ont pas d’existence juridique en Italie et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le chef de maison.

Honneurs dynastiques de la maison de Savoie[modifier | modifier le code]

Honneurs étrangers[modifier | modifier le code]

Ascendance[modifier | modifier le code]

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
8. Humbert Ier
 
 
 
 
 
 
 
4. Victor-Emmanuel III
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
9. Marguerite de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
2. Humbert II d'Italie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10. Nicolas Ier de Monténégro
 
 
 
 
 
 
 
5. Hélène de Monténégro
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
11. Milena Vukotić
 
 
 
 
 
 
 
1. Victor-Emmanuel de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
12. Philippe de Belgique
 
 
 
 
 
 
 
6. Albert Ier de Belgique
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13. Marie de Hohenzollern-Sigmaringen
 
 
 
 
 
 
 
3. Marie-José de Belgique
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
14. Charles-Théodore en Bavière
 
 
 
 
 
 
 
7. Élisabeth en Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
15. Marie-Josèphe de Portugal
 
 
 
 
 
 

Publication[modifier | modifier le code]

  • (it) Vittorio Emanuele et Alessandro Feroldi, Lampi di vita : Storia di un principe in esilio, Rizzoli, , 238 p. (ISBN 9788817870474).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le titre de duc de Savoie est contesté au sein de la famille.
  2. Marié à l'actrice française Clotilde Courau le , Emmanuel-Philibert est père de Vittoria, née le , et Luisa, née le à Genève.
  3. Amédée de Savoie-Aoste, descendant d'une branche cadette de la dynastie de Savoie est considéré par ses partisans comme prétendant au trône d'Italie, en dépit de ses déboires conjugaux, de préférence à son cousin de la branche aînée, jugé illégitime du fait de son mariage jugé morganatique et de ses propres déboires judiciaires.
  4. Pour des raisons de santé, les deux autres sœurs du prince, la princesse Marie-Gabrielle, retenue à Genève, est représentée par sa fille Marie-Élisabeth Zellinger de Balkany, tandis que la princesse Marie-Béatrice, retenue au Mexique, est représentée par sa fille Azaea Reyna.
  5. Fils du docteur Hamer, dont les travaux sur le cancer sont liés à cette mort[34].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Énache 1999, p. 203.
  2. Regolo 1998, p. 348-349.
  3. di Savoia et Feroldi 2002, p. 24.
  4. Adriaenssen 2001, p. 164-165.
  5. a b c et d « Victor Emmanuel de Savoie, fils du dernier roi d’Italie, est mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  6. Adriaenssen 2001, p. 197.
  7. Tourtchine 1994, p. 109.
  8. a b c et d Tourtchine 1994, p. 113.
  9. a b et c Adriaenssen 2001, p. 202.
  10. Adriaenssen 2001, p. 194.
  11. a et b « La mort de Victor-Emmanuel de Savoie, fils sulfureux du dernier roi d’Italie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  12. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Énache 1999, p. 204.
  13. Tourtchine 1994, p. 117.
  14. Emmanuel-Philibert de Savoie sur Voici.fr.
  15. a b c d e et f (ang) Louis Mendola, « Headship of the Royal House of Savoy », 2006-2009.
  16. « Retour d'exil pour la famille royale italienne », sur Le Devoir (consulté le ).
  17. « Retour d'exil pour la famille royale italienne », sur ledevoir.com, (consulté le ).
  18. (en) Peter Popham, « The prince and the prostitutes », sur TheIndependant, (consulté le ).
  19. AFP, « Le descendant du roi d'Italie demande pardon aux Juifs pour les lois raciales de Mussolini », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  20. Rodney42, « Victor-Emmanuel de Savoie - Mémoires de Guerre » [html], sur Mémoires de Guerre, (consulté le ) : « Le tribunal d'Arezzo a condamné Amedeo di Savoia-Aosta et son fils Aymon pour usage illégitime du nom de famille "di Savoia" (sans le prédicat "Aosta"), des armoiries de la Maison royale d'Italie et du prince de Piémont. »
  21. (it) FG, « Emanuele Filiberto parla della morte del padre: “Giovedì sembrava già arrivata la fine, poi un’inattesa ripresa. Mia madre è inconsolabile” », sur ilfattoquotidiano.it, (consulté le ).
  22. « Victor-Emmanuel de Savoie, cousin germain d’Albert II, est mort », sur Soirmag, (consulté le ).
  23. Nicolas Fontaine, « L’unique fils du roi d’Italie est décédé : des palais à l’exil, la vie tourmentée du prince Victor-Emmanuel de Savoie », sur Histoires Royales, (consulté le ).
  24. (it) « Alla Reggia di Venaria la camera ardente di Vittorio Emanuele di Savoia: presente anche La Russa », sur torinotodya.it, (consulté le ).
  25. (it) Andrea Parodi, « Superga, la collina dei Savoia sarà l’ultima dimora di Vittorio Emanuele », sur Lastampa.it, (consulté le ).
  26. (it) Andrea Cauti, « Vittorio Emanuele, i funerali si svolgeranno nel Duomo di Torino », sur agi.it, (consulté le )
  27. Nicolas Fontaine, « Premier hommage au prince Victor-Emmanuel de Savoie à l’École militaire de Paris », sur Histoires Royales, (consulté le ).
  28. (it) Elena Fausta Gadeschi, « Vittorio Emanuele di Savoia, funerali a Torino e sepoltura a Superga », sur elle.com, (consulté le ).
  29. Nicolas Fontaine, « La crémation du prince Victor-Emmanuel avant de rejoindre la crypte de la basilique de Superga », sur Histoires Royales, (consulté le ).
  30. (it) « Oggi i funerali di Vittorio Emanuele di Savoia, ecco chi ci sarà », sur rainews.it, (consulté le ).
  31. Nicolas Fontaine, « Les funérailles du prince Victor-Emmanuel de Savoie en présence de royautés à la cathédrale de Turin », sur Histoires Royales, (consulté le ).
  32. Frédéric de Natal, « Dans la discrétion, l'Italie dit "adieu" à Victor-Emmanuel de Savoie », sur Monarchiesetdynastiesdumonde.com, (consulté le ).
  33. AFP, « Victor Emmanuel de Savoie acquitté », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  34. (de) Henrik Müller, « Warum Menschen auf selbsternannte Gesundheitsberater hören - und doch besser auf ihren Rat verzichten sollten », sur MedWatch, (consulté le ).
  35. a b et c Le Figaro, « Les mauvaises fréquentations du prince Vittorio Emanuele », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Son Altesse ne saurait être meurtrière. Victor-Emmanuel de Savoie définitivement blanchi de la mort d'un touriste. », Libération,‎ (lire en ligne)
  37. (it) « Videopoker, assolto Vittorio Emanuele », La Stampa,‎ (lire en ligne)
  38. (it) « Vittorio Emanuele, cimici in cella "Ho fregato i giudici francesi" », La Repubblica,‎ (lire en ligne).
  39. « Quand le prince de Savoie s'approprie un bout de Méditerranée », sur BFMTV (consulté le )
  40. Monaco, « Ordonnance souveraine no 15702 », Journal de Monaco, no 7589,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8)
  • Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : Le Royaume d'Italie, vol. III, t. 14, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 269 p..
  • (it) Lucio Giunio Bruto, Bassezza reale. Biografia di Sua Altezza Vittorio Emanuele di Savoia principe di Napoli, Milan, Kaos, 2006, (ISBN 88-7953-168-9)
  • (it) Birgit Hamer et Beatrice Borromeo, Delitto senza castigo: la vera storia di Vittorio Emanuele di Savoia, Reggio Emilia : Aliberti. 2011 (ISBN 978-88-7424-735-6)
  • (it) Luciano Regolo, Il re signore, Milan, Simonelli Collana, , 680 p. (ISBN 978-8-886792141).
  • Agnes Adriaenssen, Marie José princesse de Belgique, dernière reine d'Italie, Bruxelles, Luc Pire, , 244 p. (ISBN 978-2-87415-066-1).

Documentaires télévisés[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]