The Electric Prunes

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The Electric Prunes
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The Electric Prunes en 1966.
Informations générales
Autre nom The Sanctions. Jim and the Lords.
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Garage rock, rock psychédélique
Années actives 1965-1970, depuis 1999
Labels Reprise Records, Radar Records, Heartbeat Productions, Birdman Records
Site officiel www.electricprunes.net
Composition du groupe
Membres James Lowe
Steve Kara
Jay Dean
Walter Garces
Rocco Guarino
Anciens membres Mark Tulin
Ken Williams
Michael Weakley
Steve Acoff
Dick Hargraves
Preston Ritter
James Spagnola
Joe Dooley
Mike Gannon
John Herron
Mark Kincaid
Brett Wade
Dick Whetstone
Kenny Loggins
Jeromy Stuart
Ron Morgan
Cameron Lowe
Mark Moulin
Glen Bostic

The Electric Prunes est un groupe américain de rock, originaire de Los Angeles, en Californie[1]. Formé dans les années 1960, il trouve un bref succès avec des singles psychédéliques comme I Had Too Much to Dream (Last Night) ou Get Me to the World on Time[2]. Il vit une histoire tourmentée, et disparaît à la fin de la décennie, pour se reformer en 2001.

Historique[modifier | modifier le code]

Première période (1965–1970)[modifier | modifier le code]

Le groupe est formé en 1965[3] dans la vallée de San Fernando, autour de James Lowe (chant), Mark Tulin (basse) et Ken Williams (guitare), bientôt rejoints par Mike Weakley (batterie) et Dick Hargraves (claviers). Il prend pour nom The Sanctions, puis Jim and the Lords.

L'année suivante, Hargraves quitte le groupe et est remplacé par James Spagnola (guitare). Ils sont découverts par Dave Hassinger, ingénieur chez RCA, et sortent un premier single, Ain't It Hard / Little Olive, sous leur nouveau nom, The Electric Prunes. Le single est un échec, mais leur suivant, I Had Too Much to Dream (Last Night) / Luvin, est en revanche un grand succès, qui atteint la onzième place des charts américains et se classe 49e au Royaume-Uni. À ce moment-là, Weakley a quitté le groupe à son tour et a été remplacé par Preston Ritter, donnant la configuration « classique » du groupe.

Leur single suivant, Get Me to the World on Time, fait une performance honorable dans les charts (27e aux États-Unis, 42e au Royaume-Uni), et incite les Prunes à sortir un premier album, également appelé The Electric Prunes: I Had Too Much to Dream (Last Night), qui peine à confirmer. Leur second album, Underground, sort la même année, dans l'indifférence générale. Ritter et Spagnola quittent le groupe, remplacés respectivement par un revenant, Mike « Quint » Weakley, et Mike Gannon.

Le groupe entame alors l'enregistrement de son troisième album, Mass in F Minor : une adaptation psychédélique d'une messe écrite par David Axelrod. Toutefois, cet album n'a des Prunes que le nom : devant l'incapacité des membres du groupe à lire correctement des partitions, des musiciens de studio sont embauchés pour les remplacer, et finalement, seuls Tulin, Weakley et Lowe jouent sur l'album. Il sort en 1968, mais la curiosité qu'il suscite ne se répercute pas sur ses ventes. Toutefois, une chanson extraite de cet album, Kyrie Eleison, sera reprise sur la bande originale du film Easy Rider (1969). Entre-temps, Weakley quitte le groupe durant leur tournée européenne, immortalisée trente ans plus tard par l'album Stockholm (1997), et Joe Dooley le remplace.

Les relations au sein du groupe deviennent difficiles, d'autant que Hassinger a un contrôle absolu sur leurs activités. James Lowe finit par claquer la porte pendant une tournée au Texas, bientôt suivi par Gannon et Dooley. Tulin et Williams, derniers membres originaux du groupe, font appel à des musiciens de session (John Raines à la batterie, Jerry Stuart au piano, Kenny Loggins à la guitare), mais leur unique tournée se révèle si désastreuse (« peut-être la pire tournée de tous les temps », selon Tulin) qu'ils décident d'abandonner à la mi-1968.

Toutefois, Hassinger possède les droits sur le nom du groupe, et il réunit de nouveaux musiciens pour un nouvel album dans la lignée de Mass in F Minor, Release of an Oath, qui sort en . Le groupe se compose alors de John Herron (orgue), Brett Wade (basse, flûte), Mark Kincaid (guitare, chant) et Richard Whetstone (chant, batterie). Il sort encore un album l'année suivante, Just Good Old Rock and Roll, et disparaît à son tour l'année suivante.

Retour (depuis 2001)[modifier | modifier le code]

Grâce à la présence de leur tube I Had Too Much to Dream (Last Night) dans la compilation Nuggets: Original Artyfacts from the First Psychedelic Era, 1965-1968, sortie en 1972, les Electric Prunes ne sombrent pas totalement dans l'oubli après leur disparition. Parallèlement aux rééditions de leurs albums originaux, des bandes sont exhumées et paraissent dans les années 1990. Le groupe se reforme en 2001 autour de ses trois fondateurs, James Lowe, Mark Tulin et Ken Williams ; ils se contentent tout d'abord de jouer en concert, puis sortent trois albums, Artifact (2001), California (2004) et Feedback (2007). En 2014 sort l'album WaS.

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Albums live[modifier | modifier le code]

  • 1997/2002 : Stockholm (avec des pochettes Face A différentes)
  • 2000 : The Sanctions / Jim and the Lords: Then Came the Electric Prunes

Compilations[modifier | modifier le code]

  • 1986 : Long Day's Flight
  • 1995 : The Singles
  • 2001 : Lost Dreams
  • 2001 : Artifact

DVD[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Richie Unterberger, « The Electric Prunes – Artist Biography », sur AllMusic (consulté le ).
  2. (en) Unterberger, Richie, « LINER NOTES FOR THE ELECTRIC PRUNES' I HAD TOO MUCH TO DREAM (LAST NIGHT) », richieunterberger.com (consulté le )
  3. (en) « Meet Electric Prunes », Teen Handbook, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]